Coupe au bol, regard bleu perçant, des r qui roulent, une voix de tête enjôleuse... le jeune Belge de Walhain, Pierre de Maere est bien décidé à se tailler une place de choix dans la chanson francophone. L'objectif est affiché : le Zénith en 2023, l'Accor Hotel Arena de Bercy en 2024 ! Il faut toujours croire en ses rêves... En même temps, pourquoi se gêner, il y a peu, une jeune chanteuse belge remplissait un Zénith sans même avoir sorti ni annoncé son premier album, suivez mon regard ! Mais derrière cet ambition XXL se cache un auteur-compositeur-interprète séduisant qui sait jongler avec les sons et les mots, l'humour et les sentiments, mais aussi la photographie ou la mode. Post-twink, post-dandy, post-pop, on pourrait même dire hyper pop. Et si la disparition des chapelles était finalement une belle opportunité pour les musiciens : celle de ne plus aller là où on les attend, mais là où ils veulent. Pierre de Maere, est l'invité de la 160e PDF.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les 10, 11 et 12 juin, on ira revoir la Normandie pour la 7e édition du Biches Festival. Margaux Rousset, la directrice est au téléphone avec Antoine Dabrowski. À retrouver aussi, Nicolas Jalageas, notre libraire des Cahiers de Colette, avec sous le bras les Poèmes de l'Ermitage du Japonais, Ryôkan. Et aussi, Antoine Gailhanou qui dissèque la musique signée Trent Reznor pour le jeu vidéo, Quake.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Après les chants et comptines oubliés du répertoire haïtien sur son précédent disque, Radyo Siwel, Mélissa Laveaux revient en 2022 avec des histoires de femmes, héroïnes mythologiques, légendaires ou bien réelles, qui ont bravé les conventions et l'adversité et tracé leur chemin. Une travailleuse du sexe chinoise du XIXe qui devient une pirate redoutée, une canadienne transgenre chanteuse soul, une déesse du mal, une romancière qui invite à chercher sa sorcière intérieure, des coureuses intersexes, ou un poète noir et homosexuel dans une Amérique raciste et homophobe. Autant de vies dont l'histoire n'a retenu que la surface, quand elle ne les a pas totalement occulté.e.s. Mama forgot her name was miracle, c'est le titre qui claque du 4e album de Mélissa Laveaux qui nous embarque encore une fois sur sa route avec sa guitare qui groove et sa voix déchirante. Port-au-Prince, Montréal, Ottawa, Paris, mais aussi Memphis, Detroit ou Bamako, la musicienne délivre un manifeste pop sans frontières de 13 berceuses. Oui, berceuses, car il ne faut jamais s'arrêter de rêver ! Mélissa Laveaux est l'invitée de Place des Fêtes, en direct sur tsugiradio.fr 

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Cap au Sud avec la chronique de Benoît Felix-Lombard qui nous livrera son compte-rendu de l'édition 2022 du festival de San Remo. Nous retrouverons aussi Macha Binot, la rédactrice en chef du Mouvement Up pour sa chronique économie solidaire. Mais avant tout ça, le Sud on y est, on y reste, puisqu'on va bavarder ave l'équipe du Festival Le Bon Air qui se tiendra les 3, 4 et 5 juin à la friche de la belle de mai à Marseille. 3 jours pour faire vivre les musiques électroniques au pluriel avec Anetha, Jennifer Cardini, Folamour,
Marcel Dettman, Floating Points, ou le comparse de Kendal, Pablo Bozzi.  

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

20 ans qu'Ariane Moffatt nous a séduit avec Aquanaute. Et si le piano a toujours été présent, jamais il n’avait joué les premiers rôles comme c'est le cas sur son dernier album, Incarnat. L’occasion pour la chanteuse de revenir au source et de renforcer le lien qu’elle tisse avec son public. Ce  disque, il est né presque par effraction, alors qu'Ariane revisitait son répertoire pour célébrer deux décennies d'une carrière qui aura vu la Québécoise exceller dans la fusion entre chanson et productions électroniques. Mais le second rôle de ce disque c'est aussi la couleur rouge, un rouge brûlant. Le rouge de l'amour, le rouge de l'émotion. Parfois celui de la colère. Mardi soir, Ariane Moffatt retrouvait le public parisien après 6 ans d’une trop longue absence. Et aujourd’hui, elle est l’invitée d'Antoine Dabrowski.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Avec les cartons des docus sur Orelsan, Angèle, les Beatles ou la trilogie Kanye West que Netflix vient d'annoncer : les films sur la musique n'ont jamais suscité autant d'intérêt. Mais derrière les têtes d'affiche, il existe des auteurs, des réalisatrices, des artistes pour qui le film est l'occasion de raconter une autre histoire, de mettre en lumière une scène oubliée, de chercher de nouvelles formes d'écriture. Depuis 8 ans la Gaîté Lyrique abrite FAME, festival international de films sur la musique. Une expérience unique en son genre pour croiser les regards sur la musique et sur ceux et celles qui la font. Après une édition 2021 digitale, FAME revient en pleine lumière avec plusieurs films sur la rumba congolaise au choeur de la chronique de Corentin Fraisse, Vikken, portrait de Dounia Sichov sur notre résident, ou Why Versailles? signé du musicien Marc Collin. À retrouver au micro d'Antoine Dabrowski et Alexis Bernier pour cette Place des Fêtes très spéciale en direct de la Gaîté Lyrique.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

En fin de parcours, le 5e épisode de Dancefloor Memories, des anonymes nous racontent comment le club a changé leur vie. Tsugi Radio, le meilleur remède pour tenir jusqu'à la réouverture le 16 février. Et puis nos chroniqueurs vont défiler au micro avec Macha Binot du Mouvement Up qui viendra comme tous les quinze jours parler d'économie solidaire. Notre nouveau rendez-vous politique avec l'activiste Eric Labbé qui revient sur les mots stupéfiants de la campagne et dans quelques instants, la musique dans les jeux vidéo avec Antoine Gailhanou. Sans oublier un petit tour d'horizon des sorties de demain : UTO chez InFiné, Crystal Murray et Franz Matthews & Local Suicide.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Allez aujourd'hui dans PDF on se fait du bien : on voit la vie en couleurs comme un beau jour d'été sur une plage de la Costa Brava, ou dans les rues de New York quand les cerisiers sont en fleur. On sautille, on claque des doigts. On retourne la cassette dans le ghetto blaster qui crache une easy-pop sautillante, groovy en diable qui donne envie de remuer la tête comme les petits chiens en plastoque sur la plage arrière de la voiture. Avec son EP Dancy Party, Lewis OfMan, mon invité du jour, a ajouté sa contribution à
une certaine tradition française : celle d'une musique qu'on pourrait dire easy-listening chic, pratiquée par François de Roubaix, Vladimir Cosma, Sébastien Tellier, Bertrand Burgalat ou plus récemment Myd. Avec Sonic Poems, qui sortira le 18 février, Lewis OfMan enfonce le clou et délivre un premier album attachant et ludique, où les synthés ont le smile, même s'il est parfois en coin. Déjà repéré pour ses talents de producteur, avec ses petits tubes malins, Lewis OfMan a su embarquer avec lui un public grandissant qui a bien besoin de légèreté. Tant pis si Jimmy Fallon ne comprend pas tout, c'est l'exception culturelle à la française de voir un musicien livrer une musique pop quasi instrumentale qui remplit une Gaîté Lyrique si vite fin mars, qu'on le retrouvera déjà à la Cigale le 5 mai. Sortez vos synthés, Lewis OfMan est l'invité de la 156e PDF.  

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Dans cette 2e partie de PDF, nous irons rue Rambuteau aux Cahiers de Colette avec Nicolas Jalageas, qui a pioché dans sa vitrine le nouveau roman d'Eric Vuillard chez Actes Sud, Une Sortie honorable. On parlera du nouveau numéro très spécial de Tsugi dont le dossier décortique les liens indéfectibles entre musique et radio. On retrouvera bien sûr un nouvel épisode de Dancefloor Memories et on ira aussi à Marseille rejoindre l'équipe du festival Avec le temps qui se tiendra du 2 au 13 mars prochains, avec une escale parisienne à la Maroquinerie le 7 mars.

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Une certaine idée du cool, c'est ce à quoi nous invite notre invité du jour et tant
mieux s'il n'est pas aisé de lui coller une étiquette. Il est musicien,
beatmaker mais surtout trompettiste. On a pu l'entendre souffler dans son
instrument avec le Britannique, Seal, ou encore sur le tube de Kungs. Au mois
d'octobre il a publié Coco Charnelle, part 1, un premier album qui montre un
large spectre musical qui va du jazz, au hip hop, en passant par la house, un
peu de drum n bass, du rock et j'en passe. Les barrières entre les styles ont
volé en éclat, et ce n'est pas à Tsugi Radio qu'on va s'en plaindre. Mais ce qu'on
retient à l'écoute de ce disque, c'est aussi la grande sensualité qui s'en
dégage. Les garçons qui font de la musique en ce moment sont souvent de grands
romantiques. L'époque, sans doute. Un trompettiste romantique... il n'est pas
interdit de penser à Chet Baker, le côté torturé en moins. Quoi qu'il en soit,
il va falloir inscrire un nouveau nom à la liste des grands trompettistes,
après Miles Davis, Maurice André, Wynton Marsalis ou Roy Hargrove : voici
Béesau. Béesau est l'invité de Place des Fêtes, épisode 156.  

Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.