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Mais 2022 fut quand même une très bonne année, grâce à la grande demande pour les ressources minières du pays, indispensable aux voitures électriques et à tout le secteur technologique.  

La même année, le pays a exporté pour environ 1.550 milliards de dollars de cuivre et 6 milliards de dollars de cobalt, des métaux utilisés dans la production de batteries et de composants électroniques. Sans compter l’or et les autres métaux précieux dont recèle le sol congolais. 

Alors comment expliquer que la République Démocratique du Congo demeure endettée à ce point ? Et pourquoi son niveau de pauvreté reste un des plus élevés au monde ?  

Par ailleurs, malgré l’abondance de ressources minières prometteuses, l'État Congolais lance la même année une vente aux enchères de concessions pétrolières dont certaines chevauchent le parc de Virunga, un des poumons de CO2 de la planète, qui abrite notamment une des dernières populations de gorilles. Le parc est menacé par les groupes armés qui sévissent dans l’Est du Congo. Devant de tels risques, les acheteurs ne se pressent pas pour enchérir sur les zones pétrolifères. Une société franco-britannique, Perenco, est pressentie comme acheteuse potentielle. Déjà présente sur le territoire, elle a fait l’objet de nombreuses enquêtes journalistiques et d’une plainte de Sherpa et des Amis de la Terre pour atteintes aux droits humains et à l'environnement dans plusieurs pays Africains. 

Pour Debt For Climate, c’est une aberration. 

Le mouvement Debt For Climate est né dans l’hémisphère sud à partir de la nécessité d’annuler la dette financière des pays en développement pour éviter à ces pays de devoir extraire du pétrole et permettre de financer la transition énergétique.

Produit et enregistré par Antoine Kopij.

Bienvenu Sene Mongaba a oeuvré considérablement pour la croissance de la culturelle congolaise à travers l'enseignement du Lingala.

Durant l'année 2019, nous nous sommes demandés avec Sacha Florin (https://www.instagram.com/form.ol/) à quoi pouvait bien ressembler l'identité bruxelloise. 

Deuxième ville la plus cosmopolite au monde après Dubaï, Bruxelles compte 192 nationalités différentes en son sein. A quel point faisons-nous de cet horizon multilingue, une réalité partagée ? 

En allant à la rencontre de trois maisons de jeunes bruxelloises dans les Marolles, à Etterbeek et à Forest, nous tenterons de comprendre comment s'organise (ou non) la multiculturalité à Bruxelles. Nous remercions ces trois maisons de jeunes et leurs employé.e.s pour leur accueil et leur travail.

Crédits musique : Joy Slam - Mon pays extrait du livre-CD Tram 25 (https://joyslam.bandcamp.com/audio)

Alors que l’ONU accuse la Belgique d’un racisme endémique sur son sol,  la question de la restitution des restes humains congolais se fait de  plus en plus présente. 14 crânes de Congolais.e.s sur le site de l'Université Libre de Bruxelles. 289 en Belgique. Des squelettes et des fœtus. Tous issus de la période coloniale. Une honte à éclairer. Des crimes à réparer. 

Enquête sur les vestiges coloniaux, à l’ULB avec  Martin Vander Elst.