Le petit Valéry fait ses adieux

Au revoir

Les enfants disent les discours des présidents : de Valéry à François en passant par François, Jacques et Nicolas. Une autre façon d'entendre la parole politique, ses effets de style, ses formules et ses redites.  Allons z'enfants (1) : ValéryAllocution télévisée de désinvestiture de M. Valéry Giscard d’Estaing le 19 mai 1981, dite par Joseph (8 ans). 

Enregistrements : juillet 15 - Voix : Joseph - Réalisation & mix : Nicolas Guadagno

Parents rebeus, parents bobos

Là, c'est mon accent haut perché de bourge

Une mère immigrée qui se prive pour mettre ses enfants dans le privé. Des bobos qui insistent pour garder leurs ados dans le public. La vie est surprenante quand on lui tend une perche. Pourquoi les Blancs ont-ils déserté l'école publique du quartier ? Pourquoi les parents immigrés se sacrifient pour mettre leurs enfants dans le privé ? Et que valent mes convictions face au réel ? En interrogeant des parents, des enfants et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture. 

Enregistrements : 14-15 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Delphine Saltel

Le zapping-pong du 25 novembre au 8 décembre 2015

Génération pneumonie, ouais

Dernière minute : Ségolène Royal exige des avions hybrides pour bombarder la Syrie. Toutes les infos de toutes les radios sont dans le zapping-pong de Charlène & Maxime. "Le zapping-pong nous sauvera tous" (François Hollande). 

Enregistrements : 25 novembre 15 - Réalisation : Charlie Marcelet - Texte & voix: Charlène Nouyoux & Maxime Fassiotti

Aminé, Georgio, Roots Manuva, Abd Al Malik, Kiff No Beat & new R'n'B

Un mélange dans sa dégaine d'Orelsan plus ghetto

La hotte du Mike est pleine pour cette nouvelle émission : on écoute et on chronique en détails les albums de Aminé, Georgio, Roots Manuva et Abd Al Malik - La rubrique Lourd/Balourd accueille JoeyStarr, Rohff & Wati B - On déplore le retour de Matt Houston et on salue le renouveau du R'n'B français avec OK Lou et Ta-Ha - Le bon docteur Labrax dresse un impeccable tour d'horizon du nouveau R'n'B US avec Kelala, BC Kingdom et UNI. Mike Pesetas salue le nouveau (gros) son d'Afrique des Kiff No Beat d'Abidjan. Cerise sur le ghetto, une sélection d'albums, mixtapes et bons sons à s'offrir pour Noël. Avec les enclumeurs Lama, Mike Pesetas, Labrax, Moe de Diakité et l'animation en 2D de Jérôme Larcin. Réalisation & scratches de Samuel Hirsch. 

Enregistrement : 10 novembre 15 - Réalisation : Samuel Hirsch - Chroniqueurs : Lama, Mike Pesetas, Labrax, Moe de Diakité - Présentation : Jérôme Larcin

Le choix de l'école raconté à la première personne

J'ai l'impression de participer à une sorte de grand rite social

Chaque matin, Delphine Saltel emprunte avec ses filles le chemin de l’école. Mais à un moment le flot des familles se divise en deux. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ? En interrogeant des parents, des enfants, des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.  Delphine Saltel est documentariste sonore (Journal d’une jeune prof, Une amie de trente ans sur ARTE Radio). Elle a reçu le prix des radios francophones pour le Journal de Mohammed et Yi sur France Culture. Y'a deux écoles (1) : les deux fleuves. Où le flot des enfants se sépare en deux, et où la mère distingue la couleur des eaux. 

Enregistrements : 14-15 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation : Delphine Saltel

Ecole publique ou école privée ? Enquête intime

Y'a une lettre un peu coquine qui a deux boucles

Y'a deux écoles (2) : le passage à niveau. Où la mère inquiète cherche le réconfort chez les parents d'élèves et la sociologie. Beaucoup de parents, y compris d’origine étrangère et de milieu populaire, ont fait pour leurs enfants le choix du privé. Delphine a choisi l’école publique où ses filles sont parmi les rares « blanches » de leur classe. Pourquoi choisit-on une école plutôt que l’autre ? Que dit la sociologie ? Et que valent mes convictions face au réel ? En interrogeant des parents, des enfants,  des spécialistes et ses propres angoisses, Delphine Saltel pose à la première personne les enjeux d’un débat brûlant.   

Enregistrements : 14-15 - Mise en ondes & mix : Arnaud Forest - Réalisation & voix : Delphine Saltel

Le zapping-pong du 18 au 24 novembre 2015

Je vends une Polo noire

Dans la famille "Rire jaune après les massacres", voici le zapping-pong du 18 au 24 novembre. Chaque semaine, Charlène & Maxime parodient l'info et les radios. 

Enregistrement : 18 novembre 15 - Réalisation : Arnaud Forest - Texte & voix : Charlène Nouyoux & Maxime Fassiotti

Prix Italia 2016 du meilleur documentaire radio

Enregistrements 1995-2015 Mise en ondes & mix Samuel Hirsch Réalisation Olivier Minot Production ARTE Radio

Mon micro fait toutes les manifs depuis 20 ans

Tout est à nous, rien n'est à eux

Vingt ans qu'Olivier Minot fait toutes les manifs avec un micro à la main. Il enregistre les défilés encadrés et les nuits d'émeutes, les colères lycéennes ou féministes. Ca lui fait vingt ans et des gigaoctets de slogans, de chansons et de défaites politiques. Avec son style inimitable, à la fois enthousiaste et désabusé (voir "Là-bas si j'y suis plus", prix Longueur d'ondes 2015), Olivier MInot raconte son rapport ambigu aux manifs. Est-ce que ça sert encore à quelque chose ? Pourquoi le documentariste se cache derrière son micro ? Une plongée drôlatique et superbement rythmée dans une mémoire intime et collective. 

Enregistrements : 1995-2015 - Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch - Réalisation : Olivier Minot

Comment Hitchcock utilise la musique

Après avoir traité du son chez Alfred Hitchcock, Yves-Marie Mahé nous fait entendre le rôle de la musique dans son cinéma. D’après les théoriciens, la musique de film peut être "extra-diégétique", c’est-à-dire hors de la narration - les personnages ne l'entendent pas - ou alors "diégétique" et dans la narration, c’est-à-dire produite par un objet sonore. Hithcock joue à merveille de ces deux registres. Les instruments de musique jouent un grand rôle dans ses films d'Hitchcock, et survivent souvent à leur propriétaire. Avec un montage ludique et dynamique de diverses séquences, on redécouvre les coups d'archet et de couteau dans "Psychose", l'influence de Bela Bartok sur Bernard Hermann, et autres délices musicaux de maître Hitchcock.Hitchcock'n'roll (2) : la musique chez Hitchcock.    

Enregistrements : septembre 15 - Texte & voix : Yves-Marie Mahé - Montage & réalisation : Charlie Marcelet - Production : ARTE Radio