De la prêtrise à l'accompagnement spirituel, le parcours de Mario Drouin est immensément riche. Rencontre avec le responsable de la formation et de l’enseignement au service Aumônerie du CHUV.
"Je veux devenir prêtre", affirmait Mario Drouin, en réponse à l'une de ses tantes qui lui demandait ce qu'il voulait faire plus tard. Il avait alors huit ans. C'est cependant vers l'horticulture que le jeune homme s'oriente à l'heure de choisir un métier. Il reprendra même un commerce de fleuriste, voulant travailler le plus possible pour gagner sa vie et être heureux. Pourtant, il s'aperçoit que son existence manque singulièrement de sens, sa quête spirituelle étant restée en rade…
C'est à l'écoute d'une chanson de Joe Dassin, Le jardin du Luxembourg, que Mario prend conscience qu'il a besoin de plus que juste une réussite financière et professionnelle. "Je me disais que si l'Evangile du Christ était une Bonne Nouvelle, elle devait m'aider à trouver chaque jour un sens à ma vie". Un certain 15 février, Mario se rend avec l'une de ses employées dans la paroisse toute proche, pour une retraite de Carême. Il y vit une expérience spirituelle qui le bouleverse totalement et qui le ramène à sa première intuition: devenir prêtre. Il vend ses commerces et au mois d'août suivant, il entre au Grand séminaire de Montréal pour étudier la théologie et la philosophie. Par la suite, il découvre les communautés cisterciennes, un monde contemplatif qu'il ne connaissait pas du tout. "J'ai rejoint le monastère cistercien de Rougemont, où l'on priait et travaillait de nos mains, notamment dans la culture de pommes. J'alliais ainsi deux pratiques que j'affectionnais tant: l'horticulture et la prière!" s'amuse Mario.
Ordonné prêtre quelques années plus tard, il fait dans le milieu hospitalier une autre découverte qui marquera son entrée dans l'accompagnement spirituel...
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