«D'aussi loin que je me souvienne, le plaisir de bâtir m'a toujours habité», se remémore l'architecte Pierre Thibault, qui a créé plusieurs œuvres d'envergure, comme le Musée d'art contemporain de Baie-Saint-Paul et l'Abbaye cistercienne Val Notre-Dame.

« Je n’ai jamais pensé devenir journaliste », affirme Elizabeth Plank, lors de cette conférence donnée par Skype. Toutefois, « les médias ont beaucoup changé au cours des dernières années et c’est devenu un espace intéressant pour moi », dit la jeune vedette du magazine Vox, installée à New York. La vision de cette Québécoise correspond peut-être au nouveau paradigme du journalisme, dans lequel s’engouffre la génération du millénaire. Alternant entre des chroniques où elle exprime franchement son opinion, des vidéos humoristiques remplies d’ironie et des entrevues des plus sérieuses, Elizabeth Plank incarne bien la transformation des médias à l’ère numérique. La journaliste Annie Desrochers la questionne sur son processus de travail : comment sont sélectionnés les sujets, quelle est la stratégie de gestion de la conversation sur les réseaux sociaux et à qui s’adresse-t-elle? Par le biais du témoignage d’Elizabeth Plank se dessine une manière d’aborder le métier libérée des dogmes.

Comment rendre la radio plus vivante? La soirée RADIO_LIVE a tenté de répondre à la question en créant une émission de radio devant public. Quatre personnalités se sont prêtées au jeu en racontant pour la première fois des histoires tirées de leur vécu : l’auteur-compositeur-interprète Thomas Hellman, le cinéaste Hugo Latulippe, la femme de théâtre Ines Talbi et le peintre Harold Savard.

Dans la vie, l’humoriste François Bellefeuille est un homme doux et sympathique : rien à voir avec le personnage colérique qu’il a inventé pour la scène et qui déclenche le rire à tout coup. « Mais, dit-il, cette colère contre tout et rien est typique dans ma famille; nous avons tous ce gène avec plus ou moins de vigueur. » En entrevue avec la journaliste Émilie Perreault, qui remplace Catherine Pogonat lors de cette rencontre devant public à l’espace culturel Georges-Émile Lapalme, l’humoriste évoque ses débuts tardifs en humour et son passé de vétérinaire, avant de discuter d’élitisme culturel, d’humour engagé et de causes sociales qui lui sont chères. « Divertir les gens pendant deux heures, c’est un peu sauver des vies », conclut-il.

Chaque année, depuis 2006, les meilleurs slameurs du Québec s’affrontent pour l’amour de la poésie lors du Grand slam. Sans accessoire, musique ou costume, et dans un laps de temps n’excédant pas trois minutes, les slameurs dépoussièrent les traditionnels récitals de poésie, dynamisent le verbe et placent l’interprétation scénique au premier plan. Genre oratoire à part entière, le slam est devenu, partout où il s’est imposé, un phénomène médiatique et populaire. Animé par le poète, musicien et performeur Ivy, le Grand slam 2015 a présenté une fois de plus des propos étonnants et des styles de poésie variés.

Les robots qui auront la capacité de comprendre leur environnement et de se mouvoir dans la nature et parmi les êtres humains sont sur le point d’être créés, soutient Joëlle Pineau, professeure à l’Université McGill,. Avec les professeurs Yann LeCun, de l’Université de New York, et Yoshua Bengio, de l’Université de Montréal, elle se penche sur les progrès récents en matière d’intelligence artificielle.

Parler de jazz et de littérature. C'est le but de cette rencontre entre Gilles Archambault et Stanley Péan, deux hommes de radio, de littérature et de musique. Ils ne sont toutefois pas seuls, puisqu'ils sont accompagnés sur la scène par quatre musiciens de jazz en chair et en os : le pianiste Anthony Rozankovic, le saxophoniste Samuel Blais, le guitariste Jean Cyr et la chanteuse Stéphanie Laliberté.

« J’ai toujours considéré que je dessinais des chansons », lance Plume Latraverse, qui rappelle que peintre est son premier métier. « Je fais des caricatures, des chansons à l’huile », ajoute-t-il pour décrire son style. Ce n’est donc pas étonnant que Michel Latraverse (de son vrai nom) ait adopté le pseudonyme « Plume ». L’animatrice Catherine Pogonat le reçoit devant public pour parler de sa longue carrière, de son rapport à la chanson et de sa série de spectacles à venir à la Place des Arts.

« Sur scène, je ne veux pas être un oiseau en cage », dit Guy Jodoin. Le comédien prépare donc méticuleusement chacun de ses rôles en amont, confie-t-il au micro de Catherine Pogonat. L'animatrice le reçoit devant public pour parler de son enfance, de sa carrière qui oscille entre l'animation et le jeu, ainsi que de la toute dernière pièce dans laquelle il joue : Nos femmes, présentée au théâtre Jean-Duceppe.

« Lever les pattes », c'est l'une des nombreuses expressions qu'utilisent les Acadiens pour parler de la mort. C'est aussi le thème de cette soirée où cinq conteurs du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard se sont succédé pour raconter des histoires qui donnent la chair de poule. Avec Deborah Robichaud (animatrice), Robert Richard, Kevin Arseneau, Noëlla Richard, Ronald Labelle et Jeanne-Mance Cormier (conteurs). Contes enregistrés au Musée acadien de l'Université de Moncton, le 24 février 2016.