Le 25 novembre 2025 à 17h, Mike Borowski tendait le micro à ceux qui voulaient rompre avec le virtuel : leurs mots brisaient le confort des discours officiels, sur GPTV Investigation.

Sortir du virtuel pour retrouver le réel

Le constat est clair : trop d’écrans, trop de réseaux, trop de solitude derrière les avatars. Beaucoup dénoncent un militantisme passif : la résistance s’exprime en ligne mais s’éteint hors connexion. Certains mouvements comme Nexus ou Géopolitique Profonde organisent des rencontres physiques ouvertes à ceux qui refusent la déconnexion du réel. L’idée s’impose : recréer des liens humains, retisser une communauté vivante. Face à la déstructuration sociale, ces réunions rappellent qu’il faut du lien avant le changement politique. L’isolement devient un outil de contrôle, et l’individualisme numérique remplace la solidarité.

Une lassitude générale se fait sentir. Les échanges numériques ne créent plus de cohésion, seulement de la saturation. Désinformation et algorithmes remplacent la parole directe. Certains ont coupé la télévision mais restent scotchés à leurs écrans. Cette contradiction révèle un malaise : refuser le système tout en s’y enfermant. Le besoin de réel devient vital.

Des rencontres qui redonnent sens et force

Ces réunions ne sont pas de simples discussions, mais des moments d’ancrage. Se voir, parler sans écran, sentir qu’on n’est pas seuls : cela renforce lucidité et confiance. Les participants découvrent qu’ils ne sont pas isolés dans leurs convictions. Le courage vient du regard de l’autre, pas des réseaux sociaux. Ces échanges ouvrent des perspectives concrètes, loin des filtres numériques.

Une dynamique encore trop rare

Ces initiatives restent marginales. Peu d’organisations indépendantes osent investir dans le réel, faute de moyens ou par peur de quitter le confort numérique. Pourtant, la rencontre physique brise les cloisons : là où les plateformes divisent, le contact direct réunit. La résistance virtuelle ne suffit pas à structurer un mouvement. Le terrain, pas le flux, construit la durée.

Cette rareté montre la dépendance à la technologie, même chez ceux qui la dénoncent. Sortir d’internet demande un effort collectif, un changement d’habitudes. La parole libre exige du temps et de la confiance. Ces réunions rappellent qu’aucun combat ne se gagne derrière un écran. La reconquête du réel commence par la présence.

Retisser la force du lien humain

Les participants ressentent un apaisement immédiat : parler sans filtre, se regarder sans interface, retrouver une forme de normalité. Refuser la soumission, c’est se tenir debout ensemble. L’énergie du groupe devient une protection contre la résignation. La résistance doit redevenir une fraternité. Ces cercles redonnent au mot communauté sa portée concrète : des hommes et des femmes qui se reconnaissent et agissent ensemble.

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