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By Révolution ICR
The podcast currently has 24 episodes available.
Aujourd'hui, nous abordons le sujet du bonapartisme, une question complexe et d’actualité. En effet de plus en plus de régime qu’on pourrait dire, "autoritaires" voient le jour partout dans le monde. Sont-ils tous Bonapartistes ? Sont - ils « illibéraux » comme le disent les commentateurs bourgeois, occidentaux ?
La définition marxiste de bonapartisme est précise, et, comme toutes les idées du marxismes elle est basés sur une analyse du rapport de force entre les classes, ce qui en fait un concept efficace pour la lutte.
Certains de nos articles en lien avec le Bonapartisme :
https://www.marxiste.org/actualite-francaise/politique-francaise/2835-democratie-bourgeoise-et-bonapartisme
https://www.marxiste.org/international/europe/russie/2640-la-crise-du-regime-de-vladimir-poutine
Tu es communiste ? Rejoins-nous : https://www.marxiste.org/adhesion
La Tendance Marxiste Internationale devient l'Internationale Communiste Révolutionnaire : https://www.marxiste.org/international/3381-manifeste-de-l-internationale-communiste-revolutionnaire
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En 1991, la bureaucratie soviétique restaurait le capitalisme en Russie, après avoir dissous l’URSS. Ce processus eut des conséquences désastreuses sur les conditions de vie des masses de l’ex-Union soviétique. Quant aux anciens bureaucrates, une bonne partie d’entre eux s’enrichit en pillant l’économie du pays. Le régime de Poutine émergea de cette situation.
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Article sur la guerre en Ukraine :
https://www.marxiste.org/international/europe/ukraine/3378-ukraine-la-chute-d-avdiivka-marque-le-debut-de-la-fin
Toute l’histoire du mouvement ouvrier international démontre que les travailleurs ne peuvent pas prendre et conserver le pouvoir s’ils ne disposent pas d’un puissant parti révolutionnaire. C’est le facteur qui manque, partout, dans la situation présente. Dans un pays après l’autre, les peuples entrent en action, mais il leur manque un parti révolutionnaire pour renverser le capitalisme.
Il y a 100 ans, le 21 janvier 1924, mourait Vladimir Illitch Oulianov, mondialement connu sous le nom de Lénine comme le principal dirigeant du parti bolchevik et de la révolution d’Octobre 1917, en Russie.
De nos jours, les historiens, les journalistes bourgeois et la plupart des dirigeants réformistes le dépeignent comme un dictateur sanguinaire et un précurseur de Staline. Ce faisant, ils cherchent à dissuader les jeunes et les travailleurs de se tourner vers les idées de Lénine. Et pour cause : elles sont toujours d’une actualité brûlante pour tous ceux qui veulent en finir avec le capitalisme.
Les marxistes, eux, s’opposent fermement aux guerres impérialistes, mais ne sont pas pour autant favorables à la paix impérialiste. Ils ne placent aucune confiance dans les institutions internationales – comme l’ONU – qui sont dominées par les grandes puissances impérialistes.
Pourquoi les guerres sont-elles inévitables sous le capitalisme ? Quel est le programme des marxistes face aux guerres impérialistes ? Comment mettre fin aux guerres une fois pour toutes ?
C’est une idée en vogue dans les milieux académiques : le « progrès » serait une vue de l’esprit, un préjugé naïf hérité du XIXe siècle. Il ne serait pas possible de repérer un progrès dans l’histoire de l’humanité, ni même un fil conducteur. Des systèmes socio-économiques se succèdent : voilà tout. Et à la limite, ils « se valent » tous.
Le marxisme réfute ce relativisme absolu. Nous affirmons que, prise dans son ensemble, l’histoire de l’humanité a marqué un progrès colossal. Et le critère de ce progrès n’est pas subjectif. Il est objectif : c’est la croissance des forces productives de l’humanité, qui s’est appuyée sur les développements de la science et de la technologie.
On reproche souvent aux marxistes d’être « productivistes ». Nous voudrions à tout prix accroître la production de richesses, sans égard pour l’environnement et l’état des ressources naturelles. Cette critique s’appuie notamment sur l’exemple des catastrophes environnementales en URSS.
Le cas de l’URSS, cependant, ne prouve rien, car il ne s’agissait pas d’un régime « socialiste » ou « communiste », mais d’une caricature bureaucratique de socialisme. La bureaucratie soviétique mettait ses intérêts propres – ses intérêts de caste privilégiée – au-dessus de tout le reste, y compris de l’environnement. Nous avons analysé ailleurs le phénomène du stalinisme.
Ici, il faut partir de l’une des grandes découvertes de Marx : le développement des forces productives constitue la force motrice de l’histoire de l’humanité.
« Le capitalisme a beaucoup changé, depuis Marx... » et donc, le marxisme serait « dépassé ». Voyons cela...
Oui, depuis le XIXe siècle, le capitalisme a beaucoup changé. C’est la base de la dialectique, chère aux marxistes : tout change en permanence. Mais précisément, Marx a exposé les lois du développement du capitalisme. Dès lors, il faut poser la question suivante : ce système a-t-il « changé » (évolué) conformément aux lois exposées par Marx – ou pas ?
A l’occasion du centenaire de la Révolution russe de 1917, la bourgeoisie et ses propagandistes ont répété sur tous les tons l’idée que Jacques Julliard résumait ainsi dans Le Figaro : « tout ce que Staline a perpétré en fait de crimes de masse a d’abord été imaginé et mis en pratique par Lénine lui-même ». (Le Figaro, 8 janvier 2018)
En réalité, le bolchevisme et le stalinisme sont non seulement opposés, mais irréconciliables.
On ne compte plus les livres et les articles qui ont été publiés, ces dernières décennies, pour démontrer que « la classe ouvrière a disparu ». Cette thèse n'est pas innocente : avec la classe ouvrière disparaît aussi la perspective d'une révolution socialiste dirigée par cette même classe. Conclusion : le capitalisme a de beaux jours devant lui !
Heureusement pour nous, c'est faux.
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