Contre la réforme des retraites, la baisse pouvoir d'achat ou la précarité étudiante, la mobilisation est de plus en plus forte à Rennes, où la place de la République est le réceptacle de toutes les colères sociales.
À côté de la place, un lycée et un café où les jeunes étudiants discutent des blocus de leur établissement. "Je comprends les mouvements de manifestation, mais c'est vrai que pour nous les lycéens ça pénalise", confie une élève de Terminale.
Les commerces les plus ciblés : les agences immobilières. La plupart n'ont plus de vitrine comme celle collée au café, qui a été privée de son mobilier. "C'est un peu une ville de punk qui est en train de s'embourgeoiser", confie un jeune actif qui a dû s'installer dans la périphérie à cause de la hausse du prix de l'immobilier. "Les personnes plus de droite trouveront ça bien et les personnes de gauche non, car ça s'embourgeoise".