J’ai souvent dit que le consommateur votait avec son portefeuille.
J'avais tort.

Mais j’avais oublié un paramètre si important,
que Sabine Bonnot n’a pas manqué de me souligner dans notre échange :
Les courses ne sont pas un vote démocratique.

On vote à la mesure de la taille de notre portefeuille,
ce qui ne devrait pas être le cas.

Les produits les plus accessibles,
issus de filières où les producteurs ne sont pas rémunérés correctement,
sont ceux qui arrivent les moins chers en rayon,
et donc ceux qui sont choisis de manière systématique.

Partant de ce postulat,
Pouvons-nous vraiment parler de consommation responsable ?

Pouvons-nous mettre nos consommateurs devant un choix dont ils ne sont,
in fine, pour la plupart, pas vraiment responsables ?

C'est tout le combat de Sabine Bonnot, Dirigeante de Planet-score.

Durant notre échange, plusieurs choses m’ont frappée :
❤️Une cause plus que noble, qui m’a profondément inspirée.
🧠Une intelligence rare : je suis littéralement restée admirative face à ses analyses.
👀Un moment de remise en question : moi qui avais arrêté de manger de la viande, Sabine a déconstruit beaucoup de mes certitudes.

Avec Sabine, nous avons abordé :
👉🏻Les contraintes auxquelles les marques font face pour leur approvisionnement,
👉🏻Les controverses récentes autour des systèmes de notation (notamment Danone et Bjorg & Compagnie),
👉🏻L’importance cruciale de rémunérer équitablement les filières agricoles,
👉🏻Et de nombreuses idées reçues sur l’alimentation.

Un épisode riche en apprentissages et réflexions.
Je vous laisse tout de suite avec l’épisode du jour :
"Comment Planet Score transforme la relation consommateur-marque dans l'agroalimentaire"

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Haribo dévoile une gamme Harry Potter en édition limitée pour 2025, Yooji lance avec des pancakes bio pour bébés, Cafés Legal placé en liquidation judiciaire prononcée, Carte Noire innove avec sa nouvelle Cuvée de caractère, Nicolas Chabanne transforme ses entreprises en modèle solidaire, 

Bienvenue sur Sans filtre ajouté, le podcast qui t’aide à comprendre l’environnement agroalimentaire.

Sources :
Le Monde du Surgelé, Apolline Le Vély, Nicolas Chabanne, LSA, LINEAIRES.

Photo crédit :
©Carte Noire,
©Blackandgold. INSIGHTFUL BRANDING.

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« Des gens nous appelle parce qu'il manque un nugget dans le paquet,
10g dans le kilos de sucre.
Pour un certain nombre de personnes,
l'alimentation est quand même une addition importante à la fin du mois. »

Quand Nathalie HUTTER-LARDEAU 🙋🏻‍♀️🦋 assise en face de moi,
me dit ça,
Ça m'a fait froid dans le dos.

Je me suis rappelé qu'on pouvait imaginer toutes les stratégies marketing,
ou commerciales dans notre bureau,
Au bout il y a un consommateur et son assiette.
Mais pas que: avec son porte-monnaie.

Elle a créé Evidence Santé 🦋 spécialisée dans les domaines de la nutrition-santé, la sécurité sanitaire alimentaire et non-alimentaire.

Si je devais résumer notre échange, j'en retiens deux points clé:

👉🏻L’agroalimentaire a été profondément meurtri par une somme de crises alimentaires,
Mais pourtant, il reste des opportunités pour créer et avancer.

👉🏻Les réseaux sociaux, eux, ont mis en avant de nombreux gourous.
Des discours simples, beaux, mais souvent faux.
Mais pourtant, avec science et pédagogie,
Il est possible de reconstruire la confiance et d’innover.

Je vous laisse tout de suite avec l'épisode du jour :
"Réinventer l’innovation alimentaire face à la déconsommation avec Nathalie Hutter-Lardeau"

Mentionnés dans l'épisode :

• Restaurant : Bistrot Alphonse à Rennes

• Livre recommandé : Coup de pied dans le plat de Philippe Legrand

• Podcast conseillé : Glucose Goddess par Jessie Inchauspé

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Franprix modernise son réseau avec le concept Oxygène, Pepsi innove avec une bague décapsuleur, Coca-Cola réduit ses ambitions environnementales, la fin des tickets-resto en 2025 inquiète, et Daan Tech se diversifie avec des produits ménagers éco-responsable, 

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Quitter son job pour lancer son produit ? Il faut être couillu. Il faut avoir du courage.

Vous avez un an,

Pour vous faire une idée de si votre projet est viable ou non.

Tic tac tic tac.

Pauline Janin, elle, a tenté l’aventure entrepreneuriale.

Une première fois. Elle a testé, éprouvé son concept.

Et puis, elle a dû le plier.

Et c’est OK !

Mais des projets comme CHICHE!, ça ne se présente pas tous les quatre matins.

"J'y ai cru dur comme fer dès le départ.

Pour ce qu’il est. Pour la marque."

Le secret : confronter, partager, pour avancer.

Dans cet épisode, on a évoqué :

👉🏻 Le parcours de Pauline, de l’agroalimentaire à l’entrepreneuriat.

👉🏻 Les défis et apprentissages du passage de cadre à entrepreneure.

👉🏻 Comment gérer la solitude et les doutes dans la prise de décision.

👉🏻 Sa vision du leadership et comment elle l'a fait évoluer.

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Le Japon, c’était vraiment une autre planète.
Et la planète grande distribution n’a rien de semblable à celle de la France.

Je vous propose 10 faits marquants (vision très réductrice) concernant les supermarchés au Japon :

1. Les Japonais privilégient les courses de proximité. En France, on observe aussi une fragmentation des achats pour maîtriser son budget, mais les Japonais vont encore plus loin : ils achètent souvent, cherchant toujours la fraîcheur.

   
   

2. Et ça tombe bien !

   Pour ça, ils ont 55 000 konbinis (proxi japonaise) contre 10 000 en France.

   Ouverts 24/24 et proposent tout type de services – éditer son permis, retirer de l’argent, et même faire pipi (avec des toilettes très propres, of course!).

   
   

3. Le Japon, c’est cher ? Ça dépend des produits, mais sachez que si on fait le match prix France vs Japon : la France est largement perdante !

   
   

4. Ils ont une offre snacking débordante au sein des konbinis ! Et surtout une offre particulièrement fraîche, que ce soit pour le salé... mais aussi le sucré !

   
   

5. Aïe, point noir pour moi : les fruits et légumes. On en retrouve en supermarché, avec du sur-emballage, ou alors l’offre se fait déserte dans les konbinis (oups, j’ai croisé une banane emballée individuellement avec du plastique).

   
   

6. Parlons-en ! LE PLASTIQUE !
   Partout, tout le temps, il est l’allié clé de tous les aliments japonais.

   Quand sur-emballage signifie pour nous pollution, il signifie pour eux pureté et propreté.

   
   

7. Parlons maintenant produits : mon coup de cœur : les onigiri ! Pour 1 euro, je peux en manger de toutes sortes et tous les jours!!!!!

   
   

8. Les sushis sont différents : un poisson plus épais mais aussi plus frais ! En parlant de fraîcheur...

   
   

9. Parlons DLC ! Une DLC courte, trèèèèès courte, de 2 à 5 jours ! Un modèle sûrement impossible à mettre en place en France, mais si pratique pour le consommateur !

   
   

10. Je terminerai ce post par une petite anecdote marrante : avez vous déjà vu du riz Pokémon ? Allez au Japon. Maintenant oui.

    
    

PSTTTTT : Il y a un invité très spécial à mon cœur qui fait le podcast avec moi ! J'vous en dis pas plus ;)

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Vous avez beau élaborer toutes les stratégies commerciales ou marketing,
si le produit tant attendu et si bien vendu n’arrive pas en magasin, c’est foutu.

Et les chaînes d’approvisionnement connaissent tellement de secousses ces derniers temps…
Le chocolat, l’orange, la pomme…
Bref, il y a de quoi faire.

Un sujet qui parle à François Deprey puisqu’il en est expert.

Pendant une demi heure je me suis prêtée à une interview où j’étais en non maîtrise.

Parce que la supply, l’open innovation, et même l’IA au service des chaînes d’approvisionnement…

Bah j’y connais rien.

Et François m’a parlé sans détour :

• De l'impact de l'inflation, 

• Des alliances stratégiques entre acteurs,

• Des solutions qui émergent pour rendre ces chaînes d’approvisionnement plus résilientes et durables.

Bref, encore un épisode repenser les rouages du secteur . 

Je vous laisse tout de suite avec l’épisode du jour:

Comment renforcer la résilience de vos approvisionnements en agroalimentaire avec François Deprey

Cet épisode est en partenariat avec le SIAL PARIS

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La consommation baisse à cause de l’inflation.
OUI MAIS.
Pas que.

Au SIAL PARIS, j’ai interviewé Emily Mayer.
Un nom que vous avez forcément vu passer sur LinkedIn.
Avec ses infographies et ses insights captivants,
elle s’est fait connaître en donnant du sens au commerce de façon simple et visuelle.

Face à moi, elle m’a dit :
« Je ne suis ni statisticienne ni économiste.
J’aime juste raconter le commerce au plus grand nombre.

C’est véritablement ÇA qui me drive. »

Tout ce que j’aime.

Dans un contexte où les crises s'enchaînent et où le marché se durcit,
il est crucial de comprendre son environnement.

C’était justement le sujet de notre interview ce jour-là.

Comment sortir de ce cercle vicieux ?
Comment suivre ce consommateur qui fragmente ses courses ?
Qu’est-ce qui structure le marché sur le long terme ?

Autant de questions que de réponses dans cet épisode.

Je vous laisse tout de suite avec l’épisode du jour :
« Démographie, climat et data : les 3 piliers de l'avenir du commerce avec Emily Mayer »

Épisode en partenariat avec le SIAL PARIS.

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Les gens venaient me voir au bureau en me disant :

« Cyril, il y a un mec à la télé qui parle de cuisine, il te ressemble comme deux gouttes d’eau ! »
C’était en 2010. À l’époque, je faisais des chroniques cuisine pour 100% Mag et l’idée d’être associé à de la télé-réalité ne me tentait pas du tout.

Dimanche dernier, au SIAL PARIS, j'ai eu l’opportunité de rencontrer Cyril Rouquet en personne.

Et quel chef ! Une énergie communicative à revendre!

Il s’était juré de ne jamais intégrer le groupe Carrefour.

Finalement, il s’est plus qu’épanoui dans l’enseigne et aujourd’hui, il est chef !

Trouvez l’erreur…

Figurez-vous qu’il n’y en a absolument aucune.

Et quel parcours !

Atypique, mais drivé par une passion : LA BOUFFE !

En 2008, en parallèle de son poste chez Carrefour, Cyril a lancé "Kitchen Crise".

Timing parfait n’est ce pas!

Les caméras se sont vite tournées vers lui : 100% Mag, Masterchef…

Cyril Rouquet a su marier son expertise culinaire avec celle de l’audiovisuel.

Autant dire qu’il sait de quoi il parle quand on évoque le lien entre cuisine et médias.

Lors de notre échange, voici les sujets que nous avons abordés :

• L’influence des médias sur la perception des consommateurs à l’égard de la cuisine ;

• Les tendances alimentaires et culinaires à suivre dans la grande distribution ;

• Comment les chefs peuvent promouvoir des pratiques durables, notamment en matière de sourcing et de réduction des emballages alimentaires ;

• L’équilibre entre tradition culinaire et innovation technologique.

Et quoi de mieux que d’avoir cette conversation au SIAL PARIS,

Un salon exceptionnel où le monde entier se retrouve pour célébrer la gastronomie ?

L’ambiance y est unique, et la fierté des exposants de partager leurs produits est vraiment inspirante.

Je vous laisse tout de suite avec l’épisode du jour:

« Les médias influencent-ils nos courses? avec Cyril Rouquet Prévost »

Ce podcast est réalisé en partenariat avec le SIAL PARIS

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« Je veux garder un ancrage fort avec le terrain ».

Vous le savez, les mains dans le cambouis : c’est mon dada.
Et quand Guillaume m’a parlé de son lien tout particulier avec ses commerciaux,
forcément, ça m’a fait écho.

Et pour cause.
Environ 2 mouvements dans sa force de vente par an,
il y a de quoi être fier,
et Guillaume n’hésite pas à le revendiquer.
« Le groupe vit bien,
il y a un attachement à la marque et au damier,
mais aussi aux hommes ».

Au-delà des Hommes,
Guillaume se félicite des belles performances de l’entreprise.
Et il a raison :
Le Gnocchi Star, c’est 70 points de DV réelle en magasin,
en deux semaines,
et avec « seulement » 30 chefs de secteur.

Le secret ?
La priorisation.
« On sait où on doit aller,
on sait ce qu’on doit faire ».

Guillaume a aussi réagi au lancement de Panzani,
un regard que je vous laisserai découvrir.

Je vous laisse tout de suite avec l’épisode du jour :
Guillaume dévoile les secrets de la performance terrain chez Lustucru – avec Guillaume Prudhen, Directeur Commercial Lustucru!

*Collaboration commerciale

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