Le 28 novembre 2025 à 12h30, Mike Borowski était en direct sur Géopolitique Profonde pour décrypter l’affaire explosive des 2 millions détournés des Pièces Jaunes par Brigitte Macron pour financer le réseau e-Enfance, accusé de traquer les opposants numériques du pouvoir.

Affaire Brigitte Macron et les Pièces Jaunes : la tirelire au service du réseau macroniste

Brigitte Macron n’a jamais été une simple Première dame : elle agit comme une courroie de transmission entre l’État profond macroniste et le monde associatif subventionné. En puisant 2 millions d’euros sur trois ans dans le budget des Pièces Jaunes, elle détourne symboliquement une œuvre populaire, celle des enfants hospitalisés, vers le financement politique déguisé de son propre réseau. L’association bénéficiaire, e-Enfance, est dirigée par Justine Atlan, militante macroniste notoire, proche de Brigitte et trésorière du think tank Renaissance Numérique. Ce n’est plus une aide à l’enfance : c’est une captation d’image, un recyclage du don citoyen au profit du clan présidentiel. Le Canard enchaîné révèle la mécanique, mais l’enjeu est plus profond : la confusion entre charité publique et propagande d’État.

Les Français donnent, mais l’Élysée dispose. Les « Pièces Jaunes », symbole de solidarité nationale, deviennent le guichet d’un clientélisme élitiste. Une partie des fonds alimente des associations partenaires triées sur le volet, parfois déconnectées de la mission initiale. Cette dérive est structurelle. Le pouvoir utilise la compassion populaire comme levier de financement pour ses alliés. Le scandale est moral : l’innocence des dons devient la matière première d’un système prédateur.

e-Enfance ou la nouvelle police de la pensée numérique

Sous couvert de « protéger les jeunes », e-Enfance filtre les discours hostiles au pouvoir, notamment sur les réseaux sociaux. Derrière les mots « haine », « désinformation », « protection », se cache une logique de contrôle. La proximité d’Atlan avec Brigitte Macron, ses liens avec l’Intérieur et les subventions validées par Matignon révèlent une coordination entre pouvoir, big tech et monde associatif.

Les plateformes rémunèrent e-Enfance pour ses signalements : les géants du numérique sous-traitent la surveillance à une structure idéologiquement alignée. En trois ans, e-Enfance est devenue un pivot de la répression numérique. Le citoyen critique devient une cible. L’outil de protection se transforme en machine de contrôle.

La corruption émotionnelle du don populaire

Le scandale dépasse Brigitte Macron : il incarne la corruption d’un régime exploitant la générosité du peuple. Glisser une pièce dans une tirelire jaune, c’est parfois financer des opérations de communication politique. La charité devient marketing, la compassion propagande. Ce n’est plus une dérive : c’est une stratégie.

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