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Le Dr. Benoit Desjardins est radiologiste à l’Université de Montréal depuis mai 2023, après avoir passé 35 ans aux États-Unis. Expert mondial dans trois domaines distincts - l’imagerie médicale, la cybersécurité et l’intelligence artificielle - il a notamment travaillé comme consultant pour le FBI et siège dans d’importants comités de cybersécurité aux États-Unis. Son parcours multidisciplinaire lui permet d’apporter une perspective unique sur les enjeux de sécurité informatique dans le milieu médical.
Aux États-Unis, les cyberattaques contre les établissements de santé augmentent de façon exponentielle depuis 2009. Plus de 6600 brèches de sécurité touchant au moins 500 dossiers médicaux ont été documentées. La plus importante, survenue l’an dernier contre Change Healthcare, a affecté 190 millions de dossiers médicaux et touché plus de 2000 hôpitaux et 400 000 professionnels de la santé.
Selon le Dr. Desjardins, environ 94% des hôpitaux américains ont été victimes de cyberattaques, et les 6% restants ignorent probablement qu’ils ont été compromis. En réalité, tous les établissements de santé sont constamment ciblés.
Le système de santé canadien, particulièrement au Québec, est moins ciblé pour plusieurs raisons:
À l’inverse, aux États-Unis:
Une attaque par rançongiciel peut entraîner trois niveaux de conséquences:
Face à ces risques, payer une rançon de quelques millions devient souvent l’option la plus économique.
Les cybercriminels sont passés du “single dipping” (simple demande de rançon) au “double dipping” et même au “triple dipping”:
La modification de données médicales est particulièrement dangereuse car elle peut affecter directement les soins aux patients et potentiellement mettre des vies en danger.
La protection des données médicales repose sur trois piliers:
Le Dr. Desjardins cite plusieurs recherches inquiétantes, notamment:
Ces atteintes à l’intégrité sont particulièrement sournoises car difficiles à détecter et potentiellement mortelles si elles mènent à des traitements inappropriés.
Les appareils médicaux connectés présentent des vulnérabilités spécifiques:
Face à ces menaces, plusieurs initiatives sont mises en place:
Le Dr. Desjardins souligne que le Québec est relativement bien protégé grâce à l’implication gouvernementale. Contrairement aux États-Unis, lorsqu’un hôpital québécois est attaqué, des équipes gouvernementales interviennent pour soutenir la défense.
Le Dr. Benoit Desjardins est radiologiste à l’Université de Montréal depuis mai 2023, après avoir passé 35 ans aux États-Unis. Expert mondial dans trois domaines distincts - l’imagerie médicale, la cybersécurité et l’intelligence artificielle - il a notamment travaillé comme consultant pour le FBI et siège dans d’importants comités de cybersécurité aux États-Unis. Son parcours multidisciplinaire lui permet d’apporter une perspective unique sur les enjeux de sécurité informatique dans le milieu médical.
Aux États-Unis, les cyberattaques contre les établissements de santé augmentent de façon exponentielle depuis 2009. Plus de 6600 brèches de sécurité touchant au moins 500 dossiers médicaux ont été documentées. La plus importante, survenue l’an dernier contre Change Healthcare, a affecté 190 millions de dossiers médicaux et touché plus de 2000 hôpitaux et 400 000 professionnels de la santé.
Selon le Dr. Desjardins, environ 94% des hôpitaux américains ont été victimes de cyberattaques, et les 6% restants ignorent probablement qu’ils ont été compromis. En réalité, tous les établissements de santé sont constamment ciblés.
Le système de santé canadien, particulièrement au Québec, est moins ciblé pour plusieurs raisons:
À l’inverse, aux États-Unis:
Une attaque par rançongiciel peut entraîner trois niveaux de conséquences:
Face à ces risques, payer une rançon de quelques millions devient souvent l’option la plus économique.
Les cybercriminels sont passés du “single dipping” (simple demande de rançon) au “double dipping” et même au “triple dipping”:
La modification de données médicales est particulièrement dangereuse car elle peut affecter directement les soins aux patients et potentiellement mettre des vies en danger.
La protection des données médicales repose sur trois piliers:
Le Dr. Desjardins cite plusieurs recherches inquiétantes, notamment:
Ces atteintes à l’intégrité sont particulièrement sournoises car difficiles à détecter et potentiellement mortelles si elles mènent à des traitements inappropriés.
Les appareils médicaux connectés présentent des vulnérabilités spécifiques:
Face à ces menaces, plusieurs initiatives sont mises en place:
Le Dr. Desjardins souligne que le Québec est relativement bien protégé grâce à l’implication gouvernementale. Contrairement aux États-Unis, lorsqu’un hôpital québécois est attaqué, des équipes gouvernementales interviennent pour soutenir la défense.
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