INTERVIEW - La rédaction de Caractères reçoit Brigitte Lecordier, comédienne. On la connaît et la reconnaît aujourd’hui grâce à sa voix, qu’elle prête à de nombreux films et dessins animés depuis plus de 30 ans. C’est avec Dragon Ball, et le personnage de Son Goku, qu’elle passe de l’anonymat à la lumière, au milieu des années 80. Ambassadrice de toute une génération, elle incarne d’autres héros tout aussi connus tels que Oui-Oui, Bouli, Nicolas de Bonne nuit les petits, ou plus récemment La Petite Mort de Davy Mourier. Aujourd’hui c’est une autre facette de Brigitte Lecordier que l’on vous propose de découvrir chez Caractères, à regarder et partager sans modération!
- 1:10 : « Mon rêve d’enfant, c’était d’être clown… mais le cirque a été réservé pour les hommes”.
- 2:25 : Quelle formation pour devenir clown ?
- 4:30 : Devenir clown pour émouvoir les gens, pas pour les faire rire.
- 5:42 : L’enfance aux abords de Paris “On disait à l’époque les zonards, aujourd’hui, on dirait, les gens du cité… On était tous ensemble, tous mélangés, tous pauvres”.
- 8:31 : Du chapiteau aux rôles de comédienne.
- 10:31: On me l’a presque reproché parfois dans ma carrière en me disant : « Ouais, euh.. » elle fait des dessins animés, c’est pas sérieux, c’est des trucs d’enfants, comme si l’enfance était un peu crade ! ».
- 11:26 : Combat contre la perception des enfants comme s’ils “ne comprenaient rien”.
- 12:12 : Carrière dans le théâtre : “C’est difficile le théâtre parce qu’en fait, aujourd’hui soit t’es dans une petite troupe et pratiquement tu payes pour jouer. Ou t’es dans une grande troupe mais pour jouer il faut être pratiquement une star”
- 12:35 : “En France, on passe pas d’un univers à un autre”
- 14:20 : “Plutôt que d’aller vers l’ouverture et le rêve, on va vers le vrai. Est-ce que le vrai est intéressant ? Peut-être pas artistiquement”.
- 14:32 : De l’anonymat à la célébrité grâce à Internet
- 15:35 : Les gens me disent : “J’ai passé plus de temps avec vous qu’avec mes parents. Votre voix m’a donné la force d’aller au bout de mes rêves”
- 16:51 « Quand Dragon Ball est arrivé, personne ne savait où était le Japon, personne ne parlait japonais, à part quelques hurluberlus !”
- 17:45 Les mangas, phénomène clivant qui a valu des périodes difficiles dans la carrière.
- 19:16 : Un fils qui a grandi avec une maman incarnant tous les personnages de l’enfance.
- 25:15 : Liens qui se créent entre les comédiens
- 27:35 : Quel héritage laisse-t-on derrière soi ? “Je n’ai jamais pensé qu’un jour j’allais disparaître”.
- 30:00 : Ses passions et son temps libre
- 33:25 : A la rencontre de jeunes en prison pour mineurs
- 34:38 : “Dragon Ball, c’est hallucinant ce programme ! Il fédère tout le monde, il fédère les enfants, les adultes, les ados, les filles, les garçons. Y’a pas de frontière ! Là j’ai eu des gens qui venaient de plein de pays différents, tous étaient unanimes, c’est leur programme !”
- 41:16 : Aborder tous les sujets par le dessin animé ?
- 43:28 : L’humour trash des Kassos et de Peepoodo
- 46:01 : « On peut grandir et continuer de rêver, mais faut justement garder cette fameuse part d’enfance qui est en nous et pas la rejeter. Pas se dire « oh c’est puéril ». Ben non. »
- 47:00 : “C’est chouette d’être libre”
- 48:03 : 60 ans, le virage d’une vie ?
- 52:06 : “Je pense que j’ai réalisé déjà beaucoup pour une petite jeune fille d’ouvriers”.