Les recherches de Myriam Benisty, Astronome, portent sur l'étude du lieu et des conditions de formation des planètes, ainsi que sur la recherche de planètes naissantes. Elle dirige actuellement la bourse Consolidator du Conseil européen de la recherche « PROTOPLANÈTES ».
Directrice du département Planètes et Formation des Étoiles, elle combine des observations de pointe issues d'instruments spatiaux et terrestres à plusieurs longueurs d'onde avec des modèles théoriques des environnements de formation planétaire. Elle participe à la préparation de l'instrumentation de nouvelle génération, notamment les instruments METIS et PCS pour l'ELT.
Myriam a étudié la physique théorique à l'École Normale Supérieure de Paris, puis l'astrophysique en master à l'Université Grenoble Alpes. Elle a poursuivi ses études doctorales dans cette même université, poursuivant un doctorat en astrophysique instrumentale à l'Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG).
Après avoir obtenu son doctorat, elle a effectué un postdoctorat à l'Observatoire d'Arcetri à Florence, en Italie, avant de poursuivre son postdoctorat à l'Institut Max Planck d'astronomie.
Après ces postdoctorats, elle est retournée à l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble (IPAG) en tant qu'astronome titulaire, où elle est restée jusqu'en 2024. Dans le cadre de son engagement communautaire, elle a contribué aux activités de formation du Centre Jean-Marie Mariotti, le centre français d'interférométrie optique. Son mandat à l'IPAG a comporté plusieurs phases avec des postes conjoints : cinq ans à l'Institut du CNRS au sein du Département d'astronomie de l'Université du Chili à Santiago, et deux ans à l'Observatoire de la Côte d'Azur.
Elle a reçu une bourse ERC Consolidator pour le projet « Protoplanètes », qui se déroule de 2022 à 2027. Durant cette période, elle a réalisé son habilitation à diriger des recherches à l'Université Grenoble Alpes, intitulée « Vers une vision observationnelle globale de la formation et de l'évolution des planètes ».
En septembre 2024, Elle a rejoint l'Institut Max Planck d'astronomie en tant que directrice du département « Formation des planètes et des étoiles ».
Ses recherches portent sur la compréhension des conditions qui influencent la formation des planètes. Plus précisément, elle vise à comprendre les structures des disques protoplanétaires autour des jeunes étoiles, les lieux de naissance des planètes (et de leurs lunes), ainsi que les processus qui façonnent ces disques.
De son côté, Vincent Munier, né en 1976 à Épinal dans les Vosges, est un photographe et cinéaste français reconnu pour son approche poétique et minimaliste de la nature.
Initié très jeune à l’observation discrète du monde sauvage par son père, il réalise son premier cliché de chevreuil à 12 ans. Après avoir voyagé en Europe de l’Est et en Scandinavie, il publie en 1999 son premier ouvrage, Le Ballet des grues. Lauréat à plusieurs reprises du concours international « Wildlife Photographer of the Year », il choisit dès 2000 de se consacrer pleinement à la photographie. Ses expéditions solitaires l’ont mené des forêts japonaises aux étendues glacées de l’Arctique, en passant par le Tibet, où il parvient à capturer en image la mythique panthère des neiges. Auteur d’une douzaine de livres, il devient cinéaste et réalise des documentaires dont le film « La Panthère des neiges « (2021- césar du meilleur documentaire), il expose aujourd’hui dans le monde entier et poursuit son engagement en faveur de la préservation de la faune sauvage, tout en restant fidèle à ses Vosges natales. C’est à ces montagnes que rend hommage son nouveau film "Le chant des forêts".
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