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A Marseille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Rennes, Lille, Paris, entre autres : des milliers de participants et participantes (100 000 selon les organisateurs) ont pris part samedi 23 novembre à une marche en soutien à la lutte pour l’élimination des violences faites aux femmes. Alors que s’ouvre la nouvelle phase du procès des viols de Mazan, les voix de sociologues, de militantes et de victimes de Violences Sexistes et Sexuelles s’élèvent en vue d’une transformation sociétale dont un changement de paradigme dans la prise en compte des cas de viol, de soumission chimique et d’inceste.
MUSIQUE : « King » de Florence and the Machine
GENERIQUE : « Basic Instinct » de Jimmy Whoo
[Adrien Barrier – Nathan Aznar – Aubry Piffault – Antoine Grimaud – Louis Rubellin]
Deux ambiances très différentes dans l’épisode du jour avec un retour sur la projection du Malcolm X de Spike Lee à l’Institut Lumière et le retour de Ridley Scott aux intrigues impériales romaines dans la suite qu’il donne à son fameux Gladiator…
Les « prolongations » du Festival Lumière prenaient fin jeudi dernier… Dans les derniers jours de ce court cycle de projections où étaient repris certains films du Festival, Adrien a pu voir le Malcolm X de Spike Lee, et a tenu à nous en dire un mot.
Pouce levé ou pouce en bas pour Ridley Scott, de retour à l’émission après Napoléon l’année dernière à la même période ? Suffit-il de remplacer Russell Crowe par Paul Mescal et Pedro Pascal pour convaincre vos critiques ? Nathan, Aubry, Antoine et Louis descendent dans l’arène pour débattre de Gladiator II.
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Et pour ne pas manquer d’être vous-mêmes « entertained », ne manquez pas nos conseils :
La recommandation de Nathan
La recommandation d’Aubry
La recommandation d’Antoine
La recommandation de Louis
Vive le cinéma, vive Trensistor !
Émission enregistrée le 25 novembre 2024, au studio de Trensistor.
Il est temps de vous dire les mots bleus… mais si, les mots qu’on dit avec les yeux. Entre le vert et l’indigo, allons découvrir ce qui se cache derrière l’usage mystérieux du mot bleu dans les expressions de domaines aussi variés que la cuisine, la finance ou les émotions. Il va nous falloir nous pencher sur le fascinant transfert qui s’opère de la couleur à la langue pour saisir la spécificité propre au bleu en matière d’expressions. À vos écouteurs, on embarque !
[Aubry Piffault – Victoria Mendes – Antoine Grimaud – Mélusine O’Connor – Nathan Aznar – Claire Simon – Louis Rubellin]
Aujourd’hui, votre émission préférée va dans tous les sens : d’abord, dans un procès très américain et dans un Hollywood ensanglanté pour deux chroniques coup de cœur. Pour les deux débats, Le Comptoir est casanier puis se dépayse radicalement, puisque nous suivons Emmanuel Mouret et ses Trois Amies dans Lyon, et le chat noir Flow dans un monde submergé par les eaux…
Si Juré N°2, le dernier film du nonagénaire Clint Eastwood, n’a eu droit qu’à une sortie extrêmement limitée aux États-Unis, Aubry lui rend justice dans sa chronique du jour. Un dilemme moral fascinant, qui prouve que le réalisateur n’a rien perdu de sa maîtrise.
Prix du scénario à Cannes en mai dernier, The Substance est un film qui a enthousiasmé Antoine et Victoria, qui nous donnent trois bonnes raisons d’aller voir Demi Moore et Margaret Qualley s’affronter dans un body horror où entendre un vieux dégueulasse manger des crevettes est probablement ce qu’il y a de plus glauque… Curieux·se ? Écoutez leur avis !
Le nouveau film d’Emmanuel Mouret divise notre tribune. Un film sincère et émouvant, ou, tout à l’inverse, un affligeant badinage écrit par ChatGPT ? De voir Camille Cottin, India Hair et Sara Forestier aller de peines de cœur en aventures amoureuses dans le musée gallo-romain de Fourvière, sur les marches du TNP ou dans le Comœdia suffira-t-il pour que Nathan, Mélusine et Louis apprécient Trois Amies ?
Il ne raconte pas sa vie amoureuse dans de grands appartements mal décorés, il miaule : Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau fera-t-il fondre le cœur de la tribune comme il a emporté celui des festivaliers de Cannes et du jury d’Annecy ou de Guadalajara ? Voyage à bord d’un petit bateau en compagnie d’un capybara, d’un serpentaire, d’un labrador, d’un lémurien et d’un chat noir (ce sont les personnages du film, pas une métaphore de votre équipe de critiques).
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Et pour cette semaine, des recommandations aussi diverses que l’équipage du bateau de Flow :
La recommandation de Nathan
La recommandation de Claire
La recommandation d’Aubry
La recommandation d’Antoine
La recommandation de Louis
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Vive le cinéma, vive Trensistor !
Émission enregistrée le 18 novembre 2024, au studio de Trensistor.
En 1959, naissaient deux auteurs américains peu connus en France : Kate Braverman, et Peter Kaldheim. Tous deux se sont vite intéressés à l’écriture autobiographique, mêlants dans leurs récits leurs expériences de la prise de drogue. Un rapport intime, qu’il soit lyrique ou humoristique et autodérisoire, se tisse rapidement entre autofiction et drogue, la drogue étant un seuil permettant de franchir les portes de la perception et de la vie intérieure. C’est l’occasion pour Marelle de commenter ces rapports intimes de la littérature à travers la découverte et lecture de deux oeuvres, Lithium for Medea et Idiot Wind, qui explorent les confins du sujet humain et de ses affres à travers l’univers psychotrope et chimique. Pour aller plus loin, entre addiction et sujet, Clément Camar-Mercier, jeune auteur français cette fois-ci, a étudié ces rapports modernes de l’addiction et du récit dans Le Roman de Jeanne et Nathan, roman néo-romantique et expérimental en montage alterné entre deux protagonistes cocaïnomanes au XXIe siècle. De quoi pimenter et altérer vos expériences de lecture…
Extraits de Kate Braverman, Lithium for Medea, Seven stories press, 1979 :
Los Angeles, brutal claustrophobic basin of delusion and ripoff, clutter, eerie, sticky, horrible. They came, they saw and wend blind. O hallucination of urban gray slabs. . . . Poor ruined sunsore and sadness for demented City of Angels.”
Everything requires an explanation: Name. Age. Sexual persuasion. Occupation. Incarnation. Marital status. Addictions. Past arrests (note convictions).
You are my dark one. My solitary one. You are my longed for and absolute in black marble. You are onyx. We skate down the iris night, one body. We map the black warm flesh openings. Your tongue is moss. You are a flutter of wings and hemp smoke. Your breath is sweet lime. Your sighs are like a drum, a tree falling down. You are my charmer, my fire-eater, my wind-rider. You are the cloud dance.
Extraits de Idiot Wind, de Peter Kaldheim, Canongate Books, 2019 :
And what, exactly, was my situation? Well, for starters, I was thirty-seven years old, unemployed and flat-out broke. On top of that, I was also homeless, except for the pay locker in Penn Station where I stored my clothes and toiletries. In short, my life had become nothing to brag about, only something to survive, and for that I had no one to blame but myself and my accomplices: alcohol, cocaine and a deep-seated streak of what my old Greek philosophy professor would call akrasia – a weakness of will that allows one to act against one’s better judgement. If Greek’s not your thing, call it what Bob Dylan does: idiot wind. That’s what I came to call it, and for nearly a dozen years it had been blowing my life ragged. Along the way, I’d watched it carry off just about everything that should have mattered to me. My marriage. My career. The respect of my parents and friends. Even a place to lay my head at night. All gone. Gone with the idiot wind.
You would think that after snorting coke for sixteen hours nonstop, sleep would be hard to come by. Not true. Despite all the marching powder in my system, as soon as I stripped down to my skivvies and flopped on the sagging bed I was out for the count. And I stayed out for the next five hours, until my bladder finally rang the Apache alarm clock and forced me out of bed.
And what did I have to show for my efforts? Twelve measly dollars. That’s all that was left in my wallet after I’d forked over twenty for the room. Even for me this was an all-time fuck-up. What now? I asked myself, again and again, as I sat on the edge of the bed and tried to wrap my « head around the full dimensions of this disaster.
Chanson de Bob Dylan, Idiot Wind, 1975
Chanson de The Field Mice, Canada, 1990
Une émission produite par Mélusine O’Connor
Générique original de Géraud Baudet
Mercredi 6 novembre 2024, malgré des sondages annonçant un scrutin des plus serrés, Donald Trump remporte l’élection présidentielle. En dépassant la barre des 270 électeurs nécessaires pour récupérer les clefs de la Maison Blanche, il devient le 47e président de l’histoire des Etats-Unis après une campagne présidentielle virulente et marquée par le retrait de Joe Biden au profit de Kamala Harris trois mois seulement avant le scrutin électoral.
Pouvoir d’achat, immigration, campagne électorale : à l’aune de quels éléments pouvons-nous tenter d’analyser les votes qui ont porté Donald Trump vers la prochaine investiture présidentielle en janvier 2025 ?
Vincent Michelot, spécialiste de l’histoire politique des Etats-Unis, partage quelques éléments de compréhension du scrutin et dégage quelques perspectives pour la période d’après scrutin.
« Donald Trump a conduit pendant son premier mandat un travail non pas de destruction des contre-pouvoirs mais de destruction des normes politiques, qui prépare à la désactivation des contre-pouvoirs »
Retour de vacances mouvementé pour vos critiques, qui s’en prennent plein les yeux avec le nouveau film de Gilles Lellouche, L’Amour Ouf, où François Civil et Adèle Exarchopoulos s’aiment malgré la violence et la difficulté de la vie. Fresque magnifique et pleine d’émotion ou catastrophe prétentieuse et dégoulinante de prétention ? On vous dit tout.
Dans le Nord de la France, dans les années 1980, deux jeunes gens, Clotaire et Jackie, tombent amoureux. Mais l’ultraviolence du jeune garçon le mène à commettre l’irréparable. Quand Clotaire sort de prison, douze ans plus tard, son amour avec Jackie sera-t-il toujours aussi « ouf » ? Alexia, Nathan, Lucie et Louis en débattent vivement.
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Bon et puis Le Comptoir Ouf ce sont aussi des recommandations ouf :
La recommandation d’Alexia
La recommandation de Nathan
La recommandation de Lucie
La recommandation de Louis
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Vive le cinéma, vive Trensistor !
Émission enregistrée le 4 novembre 2024, au studio de Trensistor.
[Aubry Piffault – Mélusine O’Connor – Louis Rubellin]
Le 20 octobre 2024 s’est close la seizième édition du Festival Lumière 2024, le festival de cinéma de patrimoine, de cinéma retrouvé, appelez ça comme vous voulez, organisé à Lyon et dans la Métropole de Lyon par l’Institut Lumière. Cette année, outre Isabelle Huppert, qui recevait le Prix Lumière, c’étaient Toshiro Mifune, Fred Zinneman, Matilde Landeta ou encore Yasuzo Masumura qui étaient mis à l’honneur dans des rétrospectives plus ou moins importantes, en plus des habituel·les invité·es exceptionnel·les qui nous ont fait l’honneur de leur présence, qui d’une Justine Triet, qui d’un Xavier Dolan, qui d’une Iciar Bollain, d’un Benicio del Toro…
Manifestation qui prend de l’ampleur dans le champ du cinéma mondial, le festival Lumière est devenu un vrai rendez-vous lyonnais et il était hors de question pour l’équipe du Comptoir du Cinéma de ne pas y prendre part. Aubry, Mélusine et Louis vous rendent compte de ce qu’il ne fallait pas manquer de ce festival, des séances présentées à la remise du Prix Lumière en passant par les masterclasses et les nuits de cinéma…
Quelques séances présentées
Retour sur « La cinéphilie de Justine Triet »
Kurosawa/Masumura, celui qui croyait en l’homme et celui qui n’y croyait pas
Nuit de l’Horreur et Nuit Jodorowsky
Disclaimer d’Alfonso Cuarón
Lumière Classics : Viol en première page et La Terre de la Grande Promesse
Coup de cœur pour le Che de Soderbergh
Remise du Prix Lumière à Isabelle Huppert
Les musiques de cet épisode :
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Vive le cinéma, vive Isabelle Huppert, vivent les Frères Lumière et vive Trensistor !
Affolement, épouvante, frayeur, frousse, crainte, pétoche, trouille, horreur, terreur, hantise… vous l’aurez compris, il va être question de dire la peur dans ce premier épisode. À l’occasion du grand direct d’Halloween, on se posera quelques questions de langue. Pourquoi autant de couleurs pour dire la peur ? En quoi a-t-elle du corps ? Comment la conjuguer ? En bref, la peur nous donne matière à écrire et à trouver des formules en tout genre. Bonne écoute !
Dans ce nouvel épisode de Post Scriptum, nous nous entretenons avec Annick Cojean, grande reporter au journal Le Monde. Son dernier livre, Nous y étions. 18 vétérans racontent heure par heure le D-Day, publié au printemps dernier aux éditions Grasset regroupe des reportages d’Annick Cojean publiés il y a trente ans dans les pages du grand quotidien français.
Au fil des pages se dessinent les souvenirs du ranger Len Lomell, du major Von Luck et de l’Allemande Eva Bojack qui racontent, parmi d’autres, ce jour où ils et elles ont eu rendez-vous avec l’Histoire. Des témoignages précieux qu’Annick Cojean, de sa plume généreuse, envoûtante et fidèle, parvient à retranscrire dans leur plus touchante sincérité.
Par quels moyens faire résonner ces voix du passé ? Comment restituer la charge émotionnelle et la valeur historique de témoignages du D-Day dans la presse écrite ? La grande reporter regarde-t-elle parfois du côté de la littérature ? Annick Cojean nous éclaire sur son rapport personnel à la mémoire du D-Day et sur les méthodes de sa passion de grande reporter.
« Je dois trouver le rythme, la phrase, le mot qui vont restituer au mieux l’émotion, la passion, les troubles, les hésitations, la foi qu’ils avaient dans ce qu’ils faisaient, ces vétérans du D-Day »
Générique : « Good vibrations », de Patrice
Extrait musical : « It’s a long way to Tipperary », de Jack Judge et Harry Williams.
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