A l’occasion de la sortie attendue de Cruella dans les salles, on revient sur le parcours musical de l’une des méchantes iconiques de Disney.
[Extrait Sonore « Cruella, 2021 »]
[« SérieFonia : Season III : Opening Credits » – Jerôme Marie]
[« 101 Dalmatians, 1961 – Cruella De Vil » – George Bruns]
Elle est de retour… Plus en vogue que jamais. Depuis ce 28 mai, aux Etats-Unis, à la fois en salles et en prime access sur Disney+, l’une des plus grandes figures de la vilénie selon les studios de l’oncle Walt s’offre une flamboyante origin-story, portée avec autant d’extravagance que de génie par les deux Emma les plus talentueuses de leurs générations respectives… j’ai nommé Mesdames Emma Stone et Emma Thomson. Un face à face absolument détonnant… porté par une habile succession de titres pop et rock iconiques des années 60/70 et une partition originale de Nicholas Britell…
[« Cruella, 2021 – Call Me Cruella » – Nicholas Britell]
Le morceau s’intitule « Call Me Cruella » et le film… Très sobrement Cruella. Vous l’aurez donc naturellement compris, cette semaine, votre SérieFonia s’apprête à remonter le temps jusqu’en 1956… Date de publication du roman pour enfants, The Hundred and One Dalmatians de Dodie Smith ; que vous connaissez peut-être pour avoir également écrit Le Château de Cassandra en 1948… Car, aux origines de ce nouveau Cruella, la série des 101 Dalmatiens, c’est donc : un roman, deux long-métrages d’animation, deux séries télé animées, deux autres films en « live-action » et même quelques jeux vidéo… avec autant de musiques pour les accompagner… à commencer par celle, cultissime, de George Bruns en 1961.
[« 101 Dalmatians, 1961 – Puppies Everywhere » – George Bruns]
Fidèle du premier âge d’or des films d’animation Disney, c’est également à lui que l’on doit les tout aussi entrainantes partitions des premières aventures de Davy Crockett, du Livre de la Jungle, ainsi que de Merlin l’enchanteur, du sensationnel Robin des Bois animé de 1973, et – histoire qu’il n’y ait pas de jaloux entre chiens et chats – C’est encore lui qui signait Les Aristochats trois plus tôt. De la musique subtile, aérienne et narrative… Et comme on n’en fait plus vraiment des comme ça, j’en rajoute une petite couche…
[« 101 Dalmatians, 1961 – Through the Snow » – George Bruns]
En 1996, John Hughes (le réalisateur de Breakfast Club et de Ferris Bueller) produit, toujours pour Disney, un remake du célèbre dessin-animé et en confie la mise en scène à Stephen Herek qui vient tout juste d’achever le tournage de Professeur Holland… LE film qui a tant compté dans la vie du compositeur Michael Kamen. En toute logique, les deux hommes se retrouvent sur cette nouvelle version des 101 Dalmatiens… et, visiblement, se régalent devant la prestation de Glenn Close, tout simplement parfaite en Cruella que l’on jurerait tout droit sortie des celluloïds du dessin animé originel…
[« 101 Dalmatians, 1996 – The House of Da Vil » – Michael Kamen]
Bien avant la mode des adaptations Live comme Maléfique, Aladdin, Le Roi Lion, La Belle et la Bête, Mulan et j’en passe, le film fait un carton ! Suffisamment en tout cas pour engendrer une première série d’animation dès l’année suivante… avec un zest de George Bruns dedans.
[« 101 Dalmatians, The TV Series – Opening Theme » – Randy Petersen, Kevin Quinn & Tim Heintz]
Puis, en 2000 tout pile, une suite directe… cette fois titrée 102 Dalmatiens et dirigée par Kevin Lima.