Le 30 novembre à 12h30, Mike Borowski dévoilait comment l’exécutif prépare la France à la guerre contre la Russie au nom d’un “patriotisme européen” imposé depuis Bruxelles, en direct sur Géopolitique Profonde.

L’exécutif prépare les Français à la guerre

Ce que les médias traitaient hier de “fantasmes complotistes” s’impose aujourd’hui dans les colonnes du Monde : le pouvoir prépare l’opinion à la guerre. En appelant à un “patriotisme européen”, l’exécutif rallie les peuples à une logique sacrificielle au nom d’un projet supranational. Ce discours s’inscrit dans un agenda planifié : celui d’un ordre atlantiste en crise qui cherche dans le conflit la cohésion qu’il a perdue. Lorsque le chef d’état-major appelle les Français à se préparer au “sacrifice de leurs enfants”, ce n’est plus une image : c’est une doctrine.

Cette préparation mentale traduit un basculement. Derrière la rhétorique de la “défense des valeurs”, Paris s’aligne sur la logique de confrontation de l’OTAN. L’usure intérieure, la fragilisation sociale et la faillite économique poussent le pouvoir à la fuite en avant. Pour masquer la décomposition occidentale, il lui faut désigner un ennemi, rallumer la peur, et exiger des sacrifices au nom de “l’Europe”. Ce chaos programmé vise à ressouder un bloc en décomposition autour d’un péril fabriqué : Moscou.

Le patriotisme européen comme instrument de mobilisation

Le “patriotisme européen” désarme la conscience nationale en transférant la loyauté vers une structure technocratique sans légitimité. Le soldat français ne mourra plus pour la France, mais pour un conglomérat d’intérêts financiers et géopolitiques pilotés depuis Washington.

Ce glissement sémantique prépare les masses à accepter l’inacceptable : réquisition, censure, ponction du patrimoine, obéissance à l’appareil d’État. Les “valeurs européennes” ne sont que le vernis moral d’une guerre contre la Russie, orchestrée pour maintenir l’hégémonie américaine. L’opinion est conditionnée à confondre obéissance et patriotisme.

Une tension organisée pour remodeler l’ordre mondial

Les discours militaires, les ajustements budgétaires, les simulations de crise convergent. Ce calendrier de tension suit celui du basculement géoéconomique voulu par les institutions globalistes. Le Forum économique mondial parle de “refondation systémique” : un cycle de déstabilisation pour imposer un nouvel ordre.

La France est piégée dans une alliance qui ne défend ni ses frontières ni ses intérêts. Sommée de sacrifier ses enfants, son industrie et son autonomie, elle s’efface au profit d’un empire en déclin. Pendant que les BRICS bâtissent la multipolarité, l’Europe s’enferme dans une logique suicidaire. Retrouver la souveraineté, c’est refuser de mourir pour un projet qui n’est pas le nôtre.

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