Emmanuel Ducrot nous plonge dans une situation pour le moins surprenante qui se déroule à la Gaîté Lyrique, une salle de spectacle parisienne.
Depuis le 10 décembre dernier, ce lieu culturel du 3e arrondissement de Paris est occupé par plus de 300 migrants, avec la bénédiction de la direction. Alors que la Gaîté Lyrique avait prévu une programmation autour de la thématique des migrations, elle se retrouve désormais au cœur de cette problématique, devenant elle-même un acteur malgré elle.
Comment en est-on arrivé là ? Tout a commencé lors d'une conférence de la Croix-Rouge sur l'accueil des réfugiés en France. C'est à cette occasion qu'un groupe de 250 migrants a fait irruption, exigeant des logements. Derrière eux se cache un collectif décolonial antiraciste, qui semble avoir manipulé cette situation à des fins politiques.
Depuis, les rangs des occupants n'ont cessé de grossir, atteignant désormais plus de 300 personnes. Et la direction de la Gaîté Lyrique, loin de s'opposer à cette occupation illégale, semble adopter un comportement pour le moins surprenant. En effet, elle refuse de porter plainte et d'exiger l'évacuation des lieux, préférant attendre que la ville ou l'État trouvent une solution d'hébergement pour ces squatteurs.
Pire encore, la direction déplore certes le « caractère subi » de cette occupation, mais rappelle également la « légitimité de la revendication du collectif visant à obtenir un toit ». Un véritable syndrome de Stockholm, où la victime en vient à comprendre et à excuser son bourreau
Résultat, la Gaîté Lyrique est aujourd'hui inutilisable depuis près d'un mois et demi. Tous les événements prévus entre le 10 et le 24 janvier ont dû être annulés ou déplacés. Et pour couronner le tout, l'établissement risque désormais le dépôt de bilan, vivant à 70% de sa billetterie et de ses partenariats.
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