// Résumé de l’épisode : je vous invite à une conversation sans langue de bois avec Aïssata, une jeune femme d’origine sénégalaise et cheffe de service à l'aide sociale à l’enfance (ASE). Ayant vécu les limites de sa propre éducation avec ses enfants, elle partage avec humilité son expérience et nous rappelle avec justesse que tout notre héritage éducationnel n’est pas à jeter à la poubelle. Il doit plutôt être questionné, réévalué et ADAPTÉ aux personnes (adultes et enfants) qui composent notre foyer. Bonne écoute !

Aïssata est une maman qui a grandi dans une famille aimante, saine, où l’éducation était empreinte de respect, mais aussi -comme énormément d’enfants d’immigrés- de sévérité.

Lorsqu’elle a eu son premier fils, elle était persuadée que tout roulerait.

Qu’éduquer n’était pas si compliqué. Qu'elle aurait "simplement" à se calquer sur le modèle éducatif dans lequel elle avait baigné.

Mais les contrariétés sont vite arrivées avec son aîné. Confrontation, multiplication du non. Ambiance tendue à la maison.

Le problème ce n’était pas lui. Ce n’est pas elle. Mais plutôt le modèle éducationnel qui n’a pas été questionné, réadapté ni à l’enfant ni aux parents.

Peut-on préserver des valeurs qui nous sont chères et qui nous ont été transmises par nos père et mère sans leur main de fer ?

Comment construire une vision, un schéma éducationnel qui s’appuie essentiellement sur nos valeurs cultuelles ?

Est-ce que le choix du conjoint a de réelles conséquences dans notre parentalité ?  

Autant de questions (et bien plus !) qu'Aïssata et moi nous nous sommes posées.

Ce que j’apprécie particulièrement dans cette conversation que vous vous apprêtez à écouter, c’est qu’elle est sans faux-semblants. Aïssata partage avec nous sans fard sa réalité de maman, les changements que son conjoint et elle-même ont opérés et la difficulté encore aujourd’hui de tout maîtriser. Quant à moi… Je ne vous épargne ni mes idées arrêtées, ni mon conflit de loyauté non soigné, ni d’autres joyeusetés pas toujours simples à assumer 😩.

Mais vous savez ce qu’on dit : avant j’avais des principes, maintenant j’ai des enfants. Force est de constater que j’en ai énormément. C’est assurément proportionnel au travail sur moi-même qui m’attend 🫣.

Une dernière chose, Aïssata a créé une page Instagram pour aider les parents à élever leurs enfants sans culpabilité : @parents_sansculpabilite

Sans plus tarder, je vous laisse profiter de cet instant privilégié avec mon invitée et vous souhaite une excellente écoute !

Madina

Pour contacter Aïssata : @parents_sansculpabilite

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