On discute avec Sonia, prends ton thé et prépare ta réflexion sur le voyage : qu'est ce qu'on emporte dans nos valises (projets, introspection, livres) mais aussi ce qu’on porte (attentes, fatigue, questions) ?

Qu'est ce que le voyage pour nous ?

Est-ce que je me sers de l’été pour avancer ou pour me reposer ?

Est-ce que c’est la saison où je prends du recul sur ma vie ?

Quand on pense au téléphone, on pense à l’écran, aux réseaux, aux notifications. Mais c’est plus profond que ça. C’est une transformation de notre rapport au monde, aux autres, à nous-mêmes. C’est une réécriture silencieuse de notre manière d’exister. Alors quand vous m'avez donné vos idées de thèmes de podcast, je faisais régulièrement le lien avec notre rapport au temps, aux écrans, à notre attention, et à notre façon de consommer la vie. Que ce soit l'échec, la procrastination, notre rapport aux autres...

“Perhaps for the first time for years, to look round, to look up—to look, for example, at the sky.” (On Being Ill, Virginia Woolf, 1925)

Alors là prends ton thé, ton café (ou ton matcha), on va discuter mariage, religion, argent... On a grandi avec des idées toutes faites. Des croyances qu’on a rarement remises en question alors qu'elles ne nous correspondent pas ou n'ont rien de logique.

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Ps : je suis un peu malade mais l'envie de vous parler était TROP présente mes stars <333333

“Ania, j’adore ton podcast, j’aimerais trop avoir autant de trucs à dire que toi, mais… j’ai rien. J’ai pas de passion. Je sais même pas ce que j’aime. Et ça me fait flipper.”

On vit dans une époque où tout le monde semble passionné.
Ou en tout cas, où chacun·e est censé·e l’être.

T’as pas de passion ? T’es boring.
T’as pas de loisir ? Tu dois être déprimé·e.
T’as rien à raconter sur ce que tu fais “pour toi” ? Alors t’as un problème de personnalité.

Let's taaaalk sur le sujet !

PS : sorry pour la qualité de l'audio je m'en suis rendu compte à la fin

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Dans une époque marquée par l’hyperconnexion, ne pas répondre à un message peut être perçu comme une offense. Disponibilité permanente, surcharge attentionnelle et affective : l’amour, l’amitié, la loyauté semblent devoir se prouver à travers des accusés de réception, des emojis et des "vu à" visibles. Le silence, autrefois naturel, devient aujourd’hui suspect. Et si la vraie question n’était pas "Pourquoi tu ne réponds pas ?", mais plutôt "Pourquoi on ne sait plus se taire sans se craindre ?"

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Ce dimanche, j’ai pleuré.
Pas parce que j’allais mal. Mais parce que je n’arrivais pas à guérir assez vite.

Dans cet épisode, je te parle de cette pression invisible : celle d’être toujours en train de faire du travail intérieur. Cette forme de productivité émotionnelle qui transforme chaque sentiment en mission à accomplir, chaque moment de calme en obligation de croissance.

On parle de ce piège, du syndrome du développement personnel toxique, et de ce que ça veut dire, au fond, de juste exister sans performance.

Tu as le droit de ne pas évoluer. De ne rien apprendre aujourd’hui. De juste être.

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Si t’es là, c’est que t’as besoin d’un petit moment pour souffler.

Et je te comprends. Parce que franchement, la vie, parfois, c’est juste… trop. Trop de choses à gérer, trop de pression, trop d’infos qui te bombardent, trop de fatigue, trop d’émotions.

Peut-être que la vie professionnelle, les études, ou même la simple charge mentale du quotidien t’écrasent un peu trop en ce moment. Ou alors, avec Ramadan, tu as l’impression de ne pas en faire assez, de ne pas en profiter comme tu le voudrais. Et tout ça, ça pèse, ça fatigue, ça frustre…

15 minutes express pour aller mieux ❤️

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Devenons-nous tous introvertis en vieillissant ?

Avec l’âge, on apprend à mieux choisir nos relations, à préserver notre énergie, à dire "non" plus facilement. Mais est-ce que, dans cette quête de paix intérieure, on ne finit pas par se couper des autres ? Est-ce qu’en cherchant à nous protéger, nous ne tombons pas dans une forme d’isolement ?

Les commérages comme une évasion inconsciente : entre études, psychologie sociale, et rappel sur l'énergie positive à cultiver.

"On le sait, juger ou parler négativement des autres n’est pas une bonne chose. Pourtant, pourquoi continuons-nous à le faire ? Et quelles sont les répercussions réelles de ces pensées et paroles sur nous-mêmes ?"

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« Le sens de la vie diffère d’un homme à l’autre, d’un jour à l’autre et d’une heure à l’autre. Ce qui compte, donc, ce n’est pas le sens de la vie en général, mais plutôt le sens spécifique de la vie d’un homme à un moment donné. »