Lʹactivité physique est-elle vraiment bonne pour le cerveau?
LʹOrganisation mondiale de la santé (OMS) affirme depuis des années que lʹexercice physique améliore la santé cognitive, les performances scolaires et les fonctions exécutives (gestion du comportement lors de situations nouvelles). Et pourtant, le 27 mars 2023, une méta-analyse parue dans Nature Human Behaviour est venue chambouler cette certitude. Selon ses auteurs, le lien entre activité physique et santé cognitive ne serait pas si évident.
Mais lʹhistoire ne sʹarrête pas là, 4 jours plus tard, le 31 mars 2023, une étude parue dans Scientific Reports, qui a utilisé les données génétiques de 350'000 personne, vient contredire cette méta-analyse. Lʹactivité modérée, comme le vélo ou la marche rapide, aurait un impact sur le fonctionnement cognitif.
Pour plus dʹexplications, Adrien Zerbini a invité Boris Cheval, chercheur au Centre interfacultaire en sciences affectives (CISA) de lʹUniversité de Genève et premier auteur de lʹétude parue dans Scientific Reports.
Visite du premier cimetière nucléaire au monde en Finlande
Cʹest le casse-tête de lʹindustrie nucléaire: comment neutraliser les déchets radioactifs produits par les centrales? La Finlande, elle, a déjà trouvé sa solution sous forme de site dʹenfouissement nucléaire, baptisé "Onkalo", caverne en finnois. Constitué de plusieurs kilomètres de galeries creusées à 400 mètres sous la terre et situées à environ 1 kilomètre de la centrale nucléaire de lʹÎle dʹOlkiluoto, Onkalo est censé garder les résidus nucléaires scellés sous terre à jamais.
Plongée dans ce "cimetière nucléaire" bientôt en fonction, en compagnie de Johanna Hansen, géologue et responsable de recherche à Onkalo.
Avec la participation du Dr. Christophe Nussbaum, géologue, responsable du projet Mont Terri près de Saint-Ursanne (JU). Un sujet de Sophie Iselin.
Décorner les rhinocéros noirs pour les préserver du braconnage
Une étude de l'Université de Neuchâtel (UNINE), publiée dans la revue PNAS (12.06.23), a cherché à mesurer l'impact dʹune pratique de plus en plus courante dans les réserves naturelles dʹAfrique du Sud: le décornage préventif des rhinocéros noirs pour les préserver du braconnage.
Vanessa Duthé, doctorante au Laboratoire dʹécologie fonctionnelle de lʹUNINE et initiatrice du Black Rhino Conservation Ecology Project, a étudié pendant 15 ans les conséquences de cette mesure sur 368 individus dans dix réserves naturelles du pays. Elle parle des aspects négatifs et positifs dʹune telle pratique au micro dʹAnne Baecher.