Interview de Philippe Duvillier, co-fondateur de la Haute Ecole de Coaching
Le coaching, une démarche à découvrir pour atteindre ses objectifs de vie
(ou comment (bien) choisir son coach ?)
« Pour moi la plus belle des qualités d’un coach c’est la capacité d’un individu à faire évoluer un autre individu sans influence…. nous sommes un peu des catalyseurs de la pensée.» Philippe Duvillier
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Bonne écoute 😉
Rémi
Transcription de l’interview :
Rémi LEVY : Bonjour, aujourd’hui nous allons parler de coaching et mon invité est Philippe Duvillier. Bonjour Philippe
Philippe Duvillier : Bonjour
1) Devenir coach : un cheminement professionnel et souvent une reconversion
RL : merci d’avoir accepté mon invitation pour nous parler de coaching. Je pense que tu es très bien placé pour nous en parler puisque tu es coach toi-même et co-fondateur d’une école qui s’appelle la Haute Ecole de Coaching.
Mais avant de démarrer est-ce que tu peux nous parler de ton parcours de coach et de la création de l’école de coaching, peut-être en deux mots ?
Philippe Duvillier : Rebonjour. Je vais me présenter. Je suis Philippe Duvillier, j’ai 56 ans, je suis marié, j’ai trois enfants et je suis aujourd’hui grand-père d’un petit garçon.
Je n’ai pas été coach toute ma vie et très loin de là. J’ai d’abord eu une activité dans le domaine commercial et j’ai travaillé, un grand nombre d’années, dans un très grand groupe internati
onal américain (En fait, qui était français au démarrage et qui est devenu américain). Ce groupe, c’est UTC (United Technology Corporation), qui regroupe des sociétés que beaucoup de gens connaissent, comme Pratt & Whitney, Sikorsky (l’hélicoptère de combat américain), Carrier (la climatisation), Otis (les ascenseurs) et Sicli (la protection incendie).
Je suis entré dans la société Sicli, il y a plus de 25 ans, en tant qu’animateur des ventes et j’ai gravi tous les échelons dans des délais très courts. Presque tous les ans, je progressais dans cette entreprise et très vite, j’en ai pris la Direction Générale opérationnelle pour la partie française. J’ai pris beaucoup de plaisir dans cette entreprise, en tant que salarié même si j’avais un poste important. Et à un moment donné, la société a été vendue. On est devenu anglais et ensuite américain. Est alors arrivée une nouvelle approche, plus court terme et on a commencé à nous demander de travailler un peu différemment, beaucoup plus basé sur la réductions des coûts que sur l’optimisation du résultat.
Ca ne m’a plus animé et donc à ce moment-là, j’ai pris la décision de quitter cette entreprise pour faire autre chose et me lancer dans le coaching. Parce que du temps où j’étais dans cette entreprise, j’ai « consommé » du coaching, j’ai acheté des séances de coaching auprès d’un monsieur qui s’appelle Joël Berger qui est l’un des fondateurs du coaching en France. Il m’a beaucoup impressionné dans son approche. Il est, depuis, devenu un ami. À l’époque, je lui ai acheté des séances de coaching, pour moi, mais aussi pour l’ensemble de mes collaborateurs, et je me suis dit « ça c’est un super métier, c’est vraiment cela que je veux faire ! Accompagner des dirigeants, accompagner des managers d’entreprises,