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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi la ruée vers le cloud dépasse la capacité d'adaptation de la DSI.
Rien ne semble freiner désormais la course effrénée des entreprises vers le cloud computing. Rien ? Sauf peut-être les maux de tête de la DSI et des directions métiers quand il s'agit de migrer vers le cloud. Et de le faire fonctionner. Oui, la ruée vers le "cloud" risque bien de devancer la capacité des organisations à suivre le rythme.
C'est ce qui ressort en tout cas d'une récente enquête menée auprès de 300 responsables informatiques par la Harvard Business Review.
L'enjeu est de taille. A l'heure actuelle, la plupart des entreprises possèdent encore la majorité de leurs systèmes informatique en interne, c'est à dire sous la forme de serveurs stockés dans des salles informatiques, dites aussi datacenter.
Mais le tsunami du cloud computing, c'est à dire la migration de ces serveurs vers des acteurs externes, et spécialisés, arrive. D'ici deux ans, la plupart des entreprises fonctionneront principalement à partir du cloud prédit l'enquête.
Un chiffre pour éclairer la tendance : 65 % des DSI prévoient que plus de 60 % de leur portefeuille informatique résidera dans le cloud d'ici deux ans.
Reste que ce phénomène massif ne doit pas cacher une réalité qui demeure. Oui, personne ne va tout mettre dans le cloud. Le monde qui se dessine est un monde hybride. "La plupart des personnes interrogées utilisent le cloud en plus de leurs systèmes sur site" assurent les auteurs de l'étude. "Et ils prévoient de maintenir une telle infrastructure hybride dans un avenir proche".
Et c'est là, précisement, que ça se gâte. Car la la gestion des environnements hybrides est particulièrement complexe.
Mais le rush vers le cloud pose surtout la question de la pénurie des compétences. Recruter la bonne équipe pour gérer les environnements hybrides est devenue le problème numéro un de la DSI.
Déjà plus de 60 % des responsables informatiques déclarent avoir des difficultés à suivre l'évolution rapide des rôles et responsabilités technologiques nécessaires pour l'adoption du cloud.
Les auteurs de l'étude conseillent de ne pas se reposer dans ce contexte sur la solution de facilité de l'externalisation. Surtout auprès des fournisseurs de services de cloud.
Pourquoi ? C'est très simple.
L'enquête révèle que seuls 21 % des responsables informatiques disent que leurs fournisseurs de cloud fournissent tous les outils et processus nécessaires pour gérer et optimiser leurs environnements de cloud computing.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet.fr. Je m’appelle Guillaume Serries et aujourd’hui je vous explique pourquoi la ruée vers le cloud dépasse la capacité d'adaptation de la DSI.
Rien ne semble freiner désormais la course effrénée des entreprises vers le cloud computing. Rien ? Sauf peut-être les maux de tête de la DSI et des directions métiers quand il s'agit de migrer vers le cloud. Et de le faire fonctionner. Oui, la ruée vers le "cloud" risque bien de devancer la capacité des organisations à suivre le rythme.
C'est ce qui ressort en tout cas d'une récente enquête menée auprès de 300 responsables informatiques par la Harvard Business Review.
L'enjeu est de taille. A l'heure actuelle, la plupart des entreprises possèdent encore la majorité de leurs systèmes informatique en interne, c'est à dire sous la forme de serveurs stockés dans des salles informatiques, dites aussi datacenter.
Mais le tsunami du cloud computing, c'est à dire la migration de ces serveurs vers des acteurs externes, et spécialisés, arrive. D'ici deux ans, la plupart des entreprises fonctionneront principalement à partir du cloud prédit l'enquête.
Un chiffre pour éclairer la tendance : 65 % des DSI prévoient que plus de 60 % de leur portefeuille informatique résidera dans le cloud d'ici deux ans.
Reste que ce phénomène massif ne doit pas cacher une réalité qui demeure. Oui, personne ne va tout mettre dans le cloud. Le monde qui se dessine est un monde hybride. "La plupart des personnes interrogées utilisent le cloud en plus de leurs systèmes sur site" assurent les auteurs de l'étude. "Et ils prévoient de maintenir une telle infrastructure hybride dans un avenir proche".
Et c'est là, précisement, que ça se gâte. Car la la gestion des environnements hybrides est particulièrement complexe.
Mais le rush vers le cloud pose surtout la question de la pénurie des compétences. Recruter la bonne équipe pour gérer les environnements hybrides est devenue le problème numéro un de la DSI.
Déjà plus de 60 % des responsables informatiques déclarent avoir des difficultés à suivre l'évolution rapide des rôles et responsabilités technologiques nécessaires pour l'adoption du cloud.
Les auteurs de l'étude conseillent de ne pas se reposer dans ce contexte sur la solution de facilité de l'externalisation. Surtout auprès des fournisseurs de services de cloud.
Pourquoi ? C'est très simple.
L'enquête révèle que seuls 21 % des responsables informatiques disent que leurs fournisseurs de cloud fournissent tous les outils et processus nécessaires pour gérer et optimiser leurs environnements de cloud computing.
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