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By ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes
The podcast currently has 268 episodes available.
Aujourd'hui abordons un sujet brûlant désormais pour les entreprises et les professionnels de l'informatique. Il s'agit de la question de la stratégie de sortie de VMware. En effet, depuis que VMware a été racheté par Broadcom, les prix des services et de licences ont explosé. Et cela inquiète sérieusement les entreprises qui s’appuient sur ces technologies de virtualisation pour leurs infrastructures informatiques.
Alors comment fuir sans y laisser des plumes ? Voyons ensemble trois points essentiels.
Ne partez pas comme un voleur
Premièrement, ne partez pas comme un voleur. Il vous faut absolument une stratégie de sortie.
Certes, de nombreuses entreprises se demandent s’il ne serait pas plus avantageux de quitter rapidement VMware pour des solutions alternatives. Mais une stratégie de sortie ne doit pas être une simple réaction face aux hausses de prix. Cela permet de planifier en amont les étapes de migration vers une autre plateforme en évitant les risques majeurs.
Parmi les points clés, il est essentiel de prendre en compte la complexité de la transition, le temps nécessaire et l'adaptation aux nouvelles technologies.
Quelles sont les alternatives ?
Deuxièmement, comment préparer concrètement une telle stratégie ?
Pour sortir proprement de VMware, il est important de réaliser un audit complet des infrastructures actuelles. Il faut identifier les faiblesses, les forces, surtout prendre en compte les besoins futurs de l’entreprise.
Ensuite, je vous conseille évidemment de rechercher des alternatives adaptées. Cela peut inclure des plateformes comme celles de Microsoft Azure, AWS, ou Google Cloud, qui proposent des solutions robustes de virtualisation et de sécurité.
Envisager le chantier de migration des données en amont
Enfin, un élément crucial de la sortie de VMware est la migration des données.
Des solutions proposent des services de migration dans le cloud avec un temps d’arrêt minimal. Avec des technologies comme la réplication en ligne au niveau des blocs par exemple, cela permet d'assurer la continuité de la production informatique, sans interruption majeure.
Cela est particulièrement utile pour les configurations hybrides où certaines données sont stockées sur site et d'autres dans le cloud.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui, nous explorons le lien étroit entre la révolution de l’intelligence artificielle en Europe et la demande croissante en électricité.
Avec l’explosion de l’IA, la demande en centres de données s'accélère.
Mais cette croissance soulève un défi majeur pour le marché de l’électricité européen selon une nouvelle étude réalisée par McKinsey.
150 térawattheures par an d'ici 2030
Premièrement, les centres de données d’Europe sont déjà en pleine expansion. Et cette croissance va faire tripler leur consommation électrique d'ici 2030, atteignant environ 150 térawattheures par an.
Cela signifie que dans six ans, les centres de données représenteront jusqu’à 5 % de la consommation totale d'électricité en Europe, contre environ 2 % aujourd'hui.
Avec un tel volume, l’IA devient donc l’un des moteurs principaux de la demande énergétique du continent.
230 à 275 milliards d'euros d'investissement supplémentaire
Ensuite, des investissements massifs sont nécessaires pour accompagner cette transformation numérique. Pour alimenter les futurs datacenters, l'étude estime que l’infrastructure actuelle devra être renforcée avec un montant compris entre 230 à 275 milliards d'euros.
Et cela n'inclut même pas la production d'électricité elle-même, je vous parle juste ici du matériel nécessaire, c'est-à dire les équipements informatiques, les équipements électriques et de refroidissement ou encore tout simplement l'immobilier.
L'alimentation électrique devra de son côté de plus en plus reposer sur des énergies vertes, notamment pour respecter les engagements « net-zero » de nombreux acteurs.
Le délai pour obtenir l’électricité pour un nouveau datacenter : 3 à 5 ans
Enfin et surtout, l'Europe fait face à des obstacles pratiques à cette transition énergétique vers l'IA.
Les infrastructures de production en amont sont insuffisantes, les équipements électriques sont parfois indisponibles, et la main d'œuvre n'est pour l'instant pas assez qualifiée pour construire ces installations.
Conséquence, sur des marchés de l'électricité comme Dublin et Francfort, le délai pour obtenir l’électricité nécessaire à un nouveau centre de données peut dépasser trois à cinq ans. De quoi là aussi freiner l’essor de l’IA en Europe.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd’hui voyons pourquoi les données sont pour les entreprises le point de faiblesse et tout à la fois un élément essentiel du développement de l’intelligence artificielle et de la transformation numérique.
Malgré l’intérêt croissant pour l’IA générative, de nombreuses entreprises se heurtent en effet à cet obstacle majeur. Pour aller vite, les données sont mal organisées, et donc sont difficiles à traiter et à exploiter.
C'est le constat de deux récentes études, qui concluent que les données constituent le talon d’Achille de l’IA en entreprise.
De nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un coût
Premièrement, de nombreuses entreprises considèrent encore les données comme un simple coût, plutôt qu’un levier de valeur.
Malgré le discours marketing ambiant donc, les entreprises qui comprennent l’opportunité stratégique que représente l'analyse de données restent rares. Pourquoi donc ? Parce que les outils de mesure de la rentabilité concrète de l'analyse des données en entreprise sont difficiles à manier.
Conséquence, la majorité des cadres interrogés dans les deux études avouent manquer de méthodes pour estimer l’impact concret des données sur leurs décisions et, donc, leur rentabilité.
Et le coût des données freine également les investissements en IA
Deuxièmement, le coût des données freine également les investissements en IA. C'est la raison pour laquelle près de la moitié des entreprises adoptent l’IA sans avoir les infrastructures de données adéquates.
86 % des DSI rencontrent des obstacles liés aux données. Il s'agit principalement de difficultés d’accès aux informations en temps réel.
Ce manque de préparation entraîne échecs et retards, et les dirigeants hésitent alors à intégrer l’IA dans leurs opérations.
Les entreprises à la peine avec la gouvernance des données
Enfin, les entreprises peinent avec la gouvernance des données. Une des deux études montre que la gestion de la qualité des données, l’alignement des modèles d'IA et la transparence des flux d’information sont au cœur des difficultés.
Les entreprises doivent donc être capables d’évaluer, de corriger et de maîtriser la qualité de leurs données pour éviter des erreurs coûteuses et garantir une IA performante.
Et ça aussi, c'est difficile à faire.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, on s'intéresse à la montée en puissance des escroqueries en ligne pendant les fêtes de fin d’année. D’après un rapport récent de Norton, 48 % des consommateurs en ligne auraient déjà été victimes de tentatives de fraude au moment de faire leurs achats pour les fêtes. Face à ces pratiques, on va voir ensemble comment se prémunir des pièges les plus courants.
D'abord, soyons attentifs à la source de nos achats.
Que ce soit en naviguant sur des sites de vente en ligne ou en cliquant sur des publicités affichées sur les réseaux sociaux, les internautes sont souvent attirés par des offres très alléchantes.
Le sacro saint "https"
Mais attention aux apparences ! Il est recommandé de vérifier l’adresse du site pour s’assurer qu’elle commence par "https", signe de sécurisation des données. Et méfiez-vous des magasins en ligne peu connus. Lisez les avis. Scrutez les évaluations. En gros, fiez-vous à des indicateurs de fiabilité pour réduire les risques d’arnaque.
Ensuite, le bon sens reste notre meilleur allié face aux prix trop bas. Les cyber-escrocs savent jouer sur notre désir de faire de bonnes affaires, surtout en cette période d’achats intensifs. Comme le dit l’adage, "si ça semble trop beau pour être vrai, ça l’est probablement". Rester sceptique devant une offre exceptionnelle vous évitera bien des mauvaises surprises !
Enfin, en termes de cybersécurité, quelques pratiques simples peuvent aussi faire une grande différence.
Un bon VPN sur es réseaux publics
Utiliser un VPN sur les réseaux sans fil publics, par exemple, ajoute une couche de protection supplémentaire en masquant vos données personnelles.
Par ailleurs, privilégiez des mots de passe solides et changez-les régulièrement pour limiter les risques de piratage. Pour plus de simplicité, un gestionnaire de mots de passe peut même vous assister dans cette tâche.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un véritable bras de fer qui oppose la Banque Centrale Européenne, la BCE, et certains gouvernements de l'Union européenne, à commencer par la France. La raison de cette lutte de haute volée concerne la mise en place de l'Euro numérique.
Le conflit tourne plus globalement autour de la souveraineté et de la stabilité économique de la zone euro.
Elle met aussi en lumière des tensions entre les technocrates de Francfort, c'est dans cette ville d'Allemagne que se trouve la BCE, et les responsables politiques européens.
Alors, de quoi s’agit-il exactement ?
L'Euro numérique est une version numérique de l’euro, la monnaie que nous utilisons tous les jours dans la zone euro. Il s'agit d'un stablecoin, c'est à dire une monnaie virtuelle dont la valeur est indexée sur une monnaie physique.
Plus d'une centaine de banques centrales explorent de par le monde l'idée de créer une monnaie numérique nationale. L'idée à germé suite à la tentative malheureuse de Facebook de lancer une crypto-monnaie mondiale, le Libra, en 2019. Une initiative qui avait provoqué une onde de choc dans le monde de la finance.
Créer un système de paiement paneuropéen
La BCE travaille donc sur ce sujet depuis un bon moment. Surtout que l'idée sous-jacente est de créer un système de paiement paneuropéen capable de concurrencer des géants comme Visa ou Mastercard.
Pour la BCE, mettre en place l'euro numérique serait une façon de renforcer l’indépendance monétaire de l’Europe face aux entreprises américaines.
Reste que ce projet n’est pas sans risque. Des gouvernements comme la France et l’Allemagne sont inquiets parce que la BCE veut fixer une limite à la quantité d’euro numérique que chaque citoyen pourra détenir.
Le risque de la déstabilisation du système bancaire
Pourquoi une limite ? Eh bien, si la BCE fixe cette limite à un montant trop important, cela pourrait amener les gens à retirer des sommes importantes des banques traditionnelles, surtout en cas de crise. On pourrait alors assister à une déstabilisation du système bancaire européen.
Mais surtout, on touche ici surtout à une question de souveraineté.
La BCE est censée être indépendante et garantir la stabilité monétaire. Mais certains pays de l'UE, dont la France, estiment que c’est aux gouvernements des Etats membres, et non aux technocrates de la banque centrale, de décider des règles de l’euro numérique.
D’ailleurs, un diplomate le résume bien : "plus qu’un débat technique, c’est une question de pouvoir" explique t-il au site Politico.
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Aujourd’hui, on s’intéresse à un projet très ambitieux de Google. Le projet se nomme Jarvis.
C'est un agent d’intelligence artificielle conçu pour prendre le contrôle du navigateur de votre ordinateur afin d’automatiser certaines tâches quotidiennes.
Ce projet pourrait donc transformer notre manière de naviguer sur le web. Voyons quelles sont les implications pour vous et les utilisateurs.
Que fait réellement Jarvis ?
Selon les informations du média The Information, Jarvis pourrait, entre autres, effectuer des recherches, acheter en ligne, ou même réserver des vols à votre place. En pratique, si vous voulez par exemple réserver un vol, Jarvis pourrait comparer automatiquement les meilleures options en fonction de vos préférences, évitant ainsi des recherches fastidieuses et chronophages.
Cette innovation est possible grâce au modèle de langage de nouvelle génération de Google, appelé Gemini 2.0. Ce modèle, qui n'a pas encore été présenté, serait intégré directement à Chrome pour exécuter des actions dans le navigateur.
Pour vous donner une idée de ce que pourrait être et faire Jarvis, imaginez un assistant virtuel capable de cliquer, taper, et interagir avec des sites web comme un utilisateur humain, mais plus rapidement et de manière plus précise.
Google pourrait commencer à tester cette technologie dès décembre avec un groupe restreint d’utilisateurs. Et cela donnerait un avant-goût de ce que pourrait devenir votre navigation sur Internet d'ici peu.
Cette automatisation soulève aussi des questions
Si Jarvis facilite les tâches du quotidien, on peut se demander si cela risque de rendre les utilisateurs trop dépendants de l’IA.
D’autant plus que cet agent pourrait apprendre de vos habitudes de navigation, ce qui pose des questions de confidentialité et de sécurité des données.
Comment Google envisage-t-il de protéger ces informations sensibles ? Et quelle autonomie les utilisateurs auront-ils sur les actions de Jarvis ? Les premières réponses devraient nous parvenir en décembre prochain.
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Aujourd’hui, nous parlons de l’accord inédit que Meta a annoncé avoir signé avec l'agence de presse Reuters pour intégrer des contenus d’actualité dans son assistant d'intelligence artificielle nommé Meta AI. Alors pourquoi cet accord est-il si important ? Voici trois points à bien retenir pour bien comprendre.
C’est le premier partenariat de ce type pour Meta à l’ère de l’intelligence artificielle. Alors que l'éditeur de Facebook et Instagram avait pris ses distances vis-à-vis des actualités dans les fils d’actualité de ces réseaux sociaux, cet accord permet à Meta AI d’accéder aux informations de Reuters en temps réel pour répondre aux questions des utilisateurs.
Ce virage montre à quel point le contexte réglementaire et la demande pour des sources fiables influencent la manière dont les grandes plateformes numériques utilisent l’actualité.
Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles
Dès vendredi dernier, les utilisateurs américains du chatbot Meta AI pouvaient poser des questions d’actualité, et Meta AI leur proposait en temps réel des résumés et des liens vers des articles de Reuters pour approfondir.
Ce service est intégré dans les plateformes du groupe, notamment Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger.
A noter que Reuters sera rémunéré pour l’utilisation de ses articles, mais les termes de l'accord, révélés par Axios, ne précisent pas si ces mêmes contenus serviront également à l’entraînement du modèle de langage de Meta, nommé Llama.
Eviter la diffusion de fausses informations
Enfin, ce type de partenariat devient stratégique pour les entreprises spécialisées dans l'Intelligence artificielle.
Elles sont sous pression pour éviter la diffusion de fausses informations, surtout en période électorale comme c'est le cas en ce moment avec les élections à la présidence des Etats-Unis.
Et Meta n’est pas seule la entreprise à s’engager dans cette voie. OpenAI, par exemple, a récemment signé des accords avec plusieurs grands médias, et Microsoft paie également des éditeurs pour inclure des contenus journalistiques dans son assistant d'IA nommé Copilot.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une nouveauté très attendue dans l'univers Apple. Avec l'arrivée de la nouvelle version du système d'exploitation mobile d'Apple, iOS 18.2, les utilisateurs d'iPhone dans l'Union Européenne pourront ajouter des applications web depuis des navigateurs autres que Safari sur l'écran d'accueil de leur iPhone.
Ça ne vous parle pas ? Ce ne vous dit rien ? Pourtant, c'est une petite révolution. Mais surtout, pourquoi cela ne concerne que l'Europe ? C'est une réponse directe, et forcée, à la réglementation européenne qui impose à Apple d'ouvrir un peu plus son écosystème à la concurrence.
Alors, qu'est-ce que cela change vraiment ? Premier point, jusqu'à présent, si vous vouliez ajouter une application web à votre écran d'accueil sur un iPhone, vous deviez absolument passer par Safari.
WebKit n'est plus le gardien absolu
Avec iOS 18.2, ce ne sera plus le cas. Mais uniquement pour les utilisateurs français et européens d'iPhone. Et Apple permet désormais aux navigateurs comme Chrome ou Firefox de le faire aussi.
Et pas seulement avec WebKit, le moteur de Safari. Mais aussi avec leurs propres moteurs de navigation. Par exemple, une appli web ajoutée via Firefox utilisera le moteur Gecko.
Et cela donne forcément une expérience plus cohérente entre l'application web et le navigateur d'origine.
Influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech
Cette décision découle des pressions de la Commission européenne. Apple avait d'abord envisagé de supprimer complètement cette fonctionnalité pour éviter de se plier aux règles européennes.
Mais face à la menace d'une enquête, la marque a préféré finalement se conformer aux règles françaises et européennes.
Cette décision montre bien l'influence croissante des régulations européennes sur les géants de la tech.
La fin des app natives intouchables
Enfin, iOS 18.2 n'apporte pas seulement des nouveautés pour les navigateurs. Il inclut d'autres changements spécifiquement pour l'Union Européenne, comme la possibilité de supprimer certaines applications principales d'Apple, telles que l'App Store ou même Safari.
C'est une première, car jusque-là, ces applis étaient considérées comme intouchables dans l'écosystème iOS.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une véritable bombe qui vient d'éclater en début de semaine outre-Atlantique. TSMC, le géant taïwanais des semi-conducteurs, a récemment informé les États-Unis qu'une de ses puces avait été trouvée dans un produit du fabricant chinois Huawei.
Alors, premièrement, pourquoi cette découverte est-elle problématique ? Eh bien, les États-Unis imposent depuis 2019 des restrictions commerciales strictes à Huawei, pour des raisons de sécurité nationale.
Cela signifie que des entreprises comme TSMC, qui fournissaient auparavant des puces à Huawei, ont dû cesser leurs ventes depuis la mi-septembre 2020 pour se conformer avec l'embargo américain. Un embargo dont les termes précisent que si un acteur de la tech travaille avec Huawei, il n'a plus le droit de travailler avec une entreprise américaine.
Comment cette puce a t-elle pu se retrouver là ?
La présence d'une puce TSMC dans un produit Huawei soulève donc des questions sur la manière dont cette puce a pu se retrouver là, surtout dans un contexte aussi surveillé.
C'est bien sûr la première question que s'est posé un cabinet d'analyste américain, qui a démonté un produit Huawei et y a fait la découverte de la présence d'une puce TSMC dans les entrailles de la machine. Après leur découverte, les analystes ont informé TSMC avant de rendre public un rapport. Ce geste a permis à TSMC de prendre les devants en notifiant les autorités américaines.
Ce genre de situation montre à quel point les chaînes d'approvisionnement des semi-conducteurs sont complexes et comment il est parfois difficile de contrôler la destination finale des composants, même pour un acteur aussi puissant que TSMC.
Quel est l'impact de cette révélation pour TSMC et Huawei ?
Pour l'instant, le fabricant taïwanais affirme ne pas avoir fourni de puces à Huawei depuis 2020.
Cependant, les autorités américaines ont indiqué qu'elles étaient "au courant de rapports" concernant d'éventuelles violations des contrôles à l'exportation.
Ce qui est certain, c'est que cette situation pourrait intensifier les tensions déjà existantes entre les États-Unis, la Chine, et les entreprises technologiques impliquées. Les liens entre Huawei et TSMC vont continuer d'être scrutés de très près par Washington.
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Aujourd'hui, parlons des lunettes connectées Ray-Ban Meta, qui connaissent un succès considérable en Europe. Selon Stefano Grassi, le directeur financier d'EssilorLuxottica, la société mère de Ray-Ban, les Ray-Ban Meta sont le produit le plus vendu dans 60 % des magasins européens de la marque.
Quelles sont les raisons de ce succès ? Premièrement, ces lunettes sont un bon compromis entre design et technologie. Contrairement à d’autres lunettes connectées, les Ray-Ban Meta n’ont pas d’écran intégré, ce qui permet de conserver un design fin et élégant. Malgré cela, elles intègrent des fonctionnalités pratiques comme la prise de photos et la diffusion en direct sur les réseaux sociaux.
Meta a également ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités, telles que des rappels, des messages vocaux WhatsApp ou encore la numérisation de codes QR.
300 euros en moyenne
Surtout, ce qui étonne, c’est que les clients sont prêts à payer le prix fort pour ces lunettes. Leur prix de départ est d’environ 300 euros, soit bien plus que la moyenne des produits Ray-Ban classiques, qui se situe autour de 150 à 200 euros.
Cela montre que le marché est réceptif aux lunettes connectées lorsqu'elles sont bien pensées et esthétiquement attrayantes.
Enfin, cette tendance ne se limite pas à l'Europe. En Amérique du Nord aussi, les Ray-Ban Meta ont été un des principaux moteurs des ventes du groupe EssilorLuxottica ce dernier trimestre.
Un relai face à une industrie du luxe en perte de vitesse
Toutefois, le contexte macroéconomique reste difficile pour le lunettier, notamment en Chine, où l’entreprise rencontre des défis liés à la baisse des ventes dans le domaine du luxe, avec ses marques sous licence Chanel, Prada et Armani.
Le partenariat entre Ray Ban et Meta a donc de beaux jours devant lui, la technologie remplaçant donc peu à peu le luxe comme argument de vente des lunettes. Du côté logiciel, Meta a d'ailleurs ajouté récemment de nouvelles fonctionnalités d'intelligence artificielle aux lunettes Ray-Ban pour les rendre plus utiles, de la même manière qu'elle le fait avec ses casques de réalité virtuelle Quest. Ces fonctionnalités ne sont toutefois pas encore disponibles en Europe, à l'exception du Royaume-Uni.
Reste que Meta et EssilorLuxottica ont récemment étendu leur partenariat jusqu'aux années 2030. Samsung et Google seraient eux en train de travailler sur un concurrent. Et Apple envisagerait également de lancer un produit similaire en 2027.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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