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By Bookapax Podcast
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Quand j’ai reçu cet ouvrage, j’ai plusieurs fois relu le titre pour chercher à le comprendre. Le titre, comme la couverture d’un livre, comme son incipit, c’est la porte d’entrée, le petit truc qui donne envie de poursuivre ou pas, d’entamer la lecture ou pas. Là, le titre ne m’a pas parlé, et l’ouvrage a atterri dans la pile des romans de la rentrée d’hiver. Qu’est-ce que j’irais faire au paradis ? Voilà le titre dont je vous parle. Comme je vous disais, j’ai donc délaissé l’ouvrage pour aller en ouvrir d’autres. Sauf que ceux que j’ai ouverts alors ne m’ont pas convaincue. Alors deux jours plus tard, je suis revenue à ce roman, le premier de Walid Hajar Rachedi. Il faut croire que j’étais alors dans de meilleures dispositions pour le lire. Parce que dès les premières lignes, j’avais envie de le suivre, ce jeune Malek de 17 ans.
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C’est à une lecture coup de poing que je vous invite, une lecture dérangeante, une lecture qui met le doigt sur les vexations, les humiliations, les discriminations dues à la race, à la couleur de peau, à l’origine. C’est à une lecture nécessaire que je vous invite, celle d’un roman paru en 1963 aux Etats-Unis, et qui n’est publié en France, par les éditions Christian Bourgois, qu’en septembre 2021, soit près de soixante ans plus tard. Pourquoi ? Le sujet sûrement, qui touche au sort des Algériens en France au temps de la guerre d’Algérie, durant les années 50-60, avec en miroir, le sort des Noirs Américains aux Etats-Unis à la même période. Ce livre dont je vous parle, il a pour titre Le visage de pierre et il est signé du journaliste et romancier américain William Gardner Smith. Et dès les premières pages de ce roman très engagé, je suis en compagnie de Simeon Brown, jeune Noir qui a laissé l’Amérique et sa violence et ses meurtres pour la France où enfin il se sent en paix. Mais jusqu’à quand ?
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Le livre dont je vais vous parler aujourd’hui n’est ni un roman ni un essai, mais un témoignage. Le témoignage d’une femme qui a passé les plus belles années de son existence dehors, sans un abri fixe, sans un chez elle qui lui appartienne vraiment. Son titre, à la fois grave et oximorique, donne le ton. Longtemps, j’ai habité dehors, de Elina Dumont. Ce livre, il m’est arrivé dans les mains par le biais d’une femme, d’une amie, d’une formidable enseignante, ex-grande gueule sur RMC. Fatima Aït Bounoua, c’est d’elle qu’il s’agit, a rencontré Elina Dumont à plusieurs reprises. Les deux femmes sont devenues très amies, Elina sait qu’elle peut compter sur Fatima, et l’inverse est vrai. Il y a quelques semaines, je participais à un atelier d’écriture dispensé par Fatima, qui nous a fait travailler sur le chez soi, ce qu’il signifie et comment il est vécu, entendu. Elle s’est alors appuyée sur ce livre, nous a conté l’histoire de cette femme, et m’a laissé l’ouvrage. Et dès les premières lignes, j’avance avec Elina, tête basse, épaules rentrées, et je fonce.
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Si vous avez écouté l’épisode 15 de cette saison, vous savez combien j’ai apprécié, combien j’ai été touchée, émue, transportée par le roman intitulé Un nom pour un autre de Jhumpa Lahiri. Alors sachez qu’entre-temps, j’ai acheté tous ses romans, tous ses recueils de nouvelles, j’ai offert ses livres aussi, j’en ai parlé très régulièrement sur les réseaux et auprès des miens, et je ne peux m’empêcher de m’enquérir régulièrement de son actualité. Bref, vous le comprenez, c’est une autrice que je suis de près. C’est donc avec plaisir que je me suis penchée sur les lignes du recueil dont je vais vous parler aujourd’hui, intitulé Sur une terre étrangère. Et dès les premières lignes, je retrouvais le style Lahiri, empreint de douceur et de vague à l’âme.
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Le roman dont je vais vous parler aujourd’hui a une histoire, un contexte particulier. C’est en effet un ouvrage dont j’ai d’abord entendu parler sans avoir aucunement envie de le lire. Ce que j’en ai perçu dans les médias, les interviews, la presse, ne m’attirait pas du tout. Il était alors partout question de la Méditerranée et de ses interdits sociaux, de la situation des femmes au Maroc, de tabous familiaux, bref, des sujets, toujours les mêmes, collés aux pays du Maghreb, dont la littérature regorge et se repaît, en boucle. Attention, je ne nie pas ces états de fait, je pense qu’ils existent partout, et je pense qu’on réduit certains pays et certaines populations à cela. Bref, je n’avais vraiment pas envie de lire le premier roman de Hajar Azell, intitulé « L’envers de l’été ». Mais le temps a passé et j’ai lu quelques critiques positives venant de personnes en lesquelles j’ai confiance, notamment sur le compte Instagram de Sarah @TheArabicNovel. Alors quand fin octobre 2021, l’autrice elle-même m’a contactée pour me proposer de m’envoyer son roman, j’ai dit ok. Le livre est arrivé, il a rejoint l’étagère des livres à lire, et fin octobre, alors que je remplissais ma valise de lectures en vue d’un voyage au Maroc, mon œil est tombé sur celui-ci, et je me suis dit ‘Pourquoi ne pas l’emporter pour le lire dans le pays où il se passe ?’ Et dès les premières lignes, j’entre dans une famille endeuillée.
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Le roman dont je vais vous parler aujourd’hui, je l’ai trouvé dans une librairie d’occasion. Vous savez, ce genre de librairie où vous avez d’énormes bacs emplis de livres en enfilade, où vous faites défiler les bouquins du bout de l’index, et où vous dénichez de vraies pépites à des prix imbattables. Je suis sûre que vous voyez très bien ! Ce jour-là donc, j’étais là, à farfouiller dans les bacs, quand je suis tombée sur ce titre : L’ombre d’une différence, de Sefi Atta, avec ce format tout en longueur typique des éditions Actes Sud. En couverture, sur fond noir, une jeune femme noire est là, debout, bras le long du corps, t-shirt blanc ajusté, coupe afro, créoles aux oreilles, visage fin, sourire à peine esquissé, une fleur rose énorme dans les cheveux. Sur la quatrième de couverture, des mots ont immédiatement retenu mon attention. Nigéria, Londres, différences, exil, altérité, famille, amitié. Autant de thématiques qui m’attirent. Et dès les premières lignes, je suis emportée par un style simple et percutant.
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Ce jour-là, on était fin août, et je devais passer rapidement à la libraire du Divan dans le XVème arrondissement de Paris, pour acheter le pavé tout frais tout neuf signé Philippe Jaenada. Mais vous le savez, vous, que même quand on le voudrait, on ne ressort pas rapidement d’une librairie. Surtout en pleine rentrée littéraire. Partout les nouveautés étalent leurs couvertures, les titres appellent le visiteur, les auteurs, confirmés comme tout neufs, cherchent à se faire une place, sur les tablées, sous les tablées, en vitrine. Et moi je suis là, ne sachant où arrêter mon regard. Jusqu’à ce qu’il se pose sur ce livre court, rectangulaire, placé debout sur une table. C’est le nom de l’autrice qui, immédiatement, me fait m’emparer de l’ouvrage, le retourner et en parcourir la quatrième de couverture. Le titre ? Comme nous existons, de Kaoutar Harchi. Un récit autobiographique sur fond de vérités sociales et politiques. Il n’en fallait pas plus pour repartir avec le livre. Et dès les premières lignes, je suis avec cette enfant, dans cette cuisine familiale.
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C’est LE roman de la rentrée littéraire 2021. Il est sur toutes les tables des libraires, son auteur est sollicité partout, dans toutes les émissions littéraires, sur le net, sur les réseaux sociaux, dans les journaux. Le titre figure sur les listes de plusieurs prix. Bref, il était impossible de passer à côté de ce livre. J’ai résisté un temps pourtant, agacée comme d’habitude par cette surexposition. Et puis un jour, j’étais sur le chemin de l’école maternelle pour aller récupérer mon petit dernier, écouteurs aux oreilles, écoutant un énième podcast. Parmi les invités de l’émission, Mohamed Mbougar Sarr. Arrivée devant l’école maternelle, c’est en automate que j’ai récupéré mon fils tant j’étais absorbée par les paroles de l’écrivain. Et là je me suis dit « s’il écrit aussi bien qu’il parle, je veux le lire ! ». L’après-midi même, je me procurais son roman, intitulé La plus secrète mémoire des hommes. Et dès les premières lignes, j’entrais dans les pas d’un écrivain.
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La première fois que j’ai entendu parler de cet ouvrage sobrement intitulé Blizzard et écrit par Marie Vingtras, c’était au cours d’une rencontre littéraire, et l’éditrice qui présentait le livre comparait l’autrice à David Vann. Il n’en fallait pas plus pour enflammer ma curiosité. Si comme moi vous avez déjà lu David Vann, en particulier son désormais très célèbre Sukkwan Island (dont je vous parle dans l’épisode 3 de la saison 1), vous savez combien ses romans sont marquants, combien ils sont remarquablement frappants. Alors dès que je l’ai pu, je me suis procuré l’ouvrage. Et dès les premières lignes, j’avais peur, j’avais froid.
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Je l’avoue franchement, certains auteurs ont ma confiance aveugle. Ils sont peu nombreux c’est vrai, mais ce sont des écrivains dont je guette les nouvelles parutions avec une ardente convoitise. Philippe Jaenada est de ceux-là. Cet auteur, je l’ai découvert avec Sulak, la biographie romancée qu’il a consacrée à Bruno Sulak, ce voyou si charismatique. Depuis, j’ai lu tout ce qu’il faisait paraître, tous les pavés qu’il semait derrière lui. Et puis à la fin de l’été 2021, l’info est tombée : une nouvelle enquête de plus de 700 pages arrivait en librairie le 18 août. Et moi, ce même jour, j’étais en librairie pour acheter mon exemplaire de ce livre intitulé Au Printemps des monstres. Et dès les premières lignes, je retrouvais le style Jaenada, drôle, grincheux, et méticuleux.
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