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... moreBy Bibliothèque Sonore Romande
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Rencontre avec les responsables de deux associations d’audiodescription : Ecoute Voir pour le théâtre et la danse, et Regards Neufs pour le cinéma, avec sa plateforme de films en streaming accessible.
L’Association Ecoute Voir propose depuis 9 ans des spectacles en audiodescription dans les théâtres de toute la Suisse romande. Pour découvrir ce que c’est que l’audiodescription théâtrale, pour assister à une pièce depuis chez soi ou tout simplement pour revoir un spectacle qu’on a aimé, l’association propose d’enrichir la collection de la Bibliothèque Sonore Romande avec les vidéos de plusieurs spectacles audiodécrits ces dernières années.
Depuis 2010, Regards Neufs, une approche sensible du cinéma, programme en Suisse des films accessibles en audiodescription et sous titrages sourds dans les salles de cinéma et festivals. Dès le 24 février 2024, nous proposons une toute nouvelle offre de films accessibles en streaming pour pouvoir visionner des films partout et tout le temps. Grands classiques du cinéma suisse, films récents, courts métrages, Play Regards Neufs vous offre un large choix de films accessibles et de qualité et tout ça gratuitement !
« L’addiction est une maladie du désir et de la décision…Et le désir, nous en connaissons un rayon, pour d’infinies sensations de plaisir : une odeur de forêt, la caresse de la peau douce, le plaisir de pétrir la pâte, d’entendre une musique aimée, plaisir de manger, de boire, de s’enivrer… » (Extrait de La maladie du désir, de Jean-Bernard Daeppen).
Le désir, le manque, la perfectibilité et la rencontre. Quelques mots-clés au centre de la discussion que nous aurons autour des addictions et de la perspective qu’en offre La maladie du désir. J.-B.D.
Le professeur Jean-Bernard Daeppen est médecin, spécialiste de la prévention et du traitement des addictions et chef du service de médecine des addictions au CHUV, à Lausanne.
Par le souvenir et le fantasme, Yasmine Char lève le rideau sur son univers à travers son dernier roman L’amour comme un empire (Gallimard). L’histoire, la grande et la petite, se passe dans un Liban contemporain qui tient et se contient comme il le peut entre guerre et paix avec pour lieu d’action, un théâtre. L’ensemble se lit comme une philosophie de vie, une quête de sagesse à l’échelle d’un individu.
Evolutions et transformations dans le monde du journalisme, les dangers qui le guettent, les chances aussi.
Modérateur Jacques Poget
Qu’est-ce que la justesse, et comment l’atteindre ? Depuis l’adolescence, cette question - à la fois musicale, littéraire et existentielle - m’obsède. Je cherche donc par deux pratiques, distinctes et pourtant liées : celle de la lecture et de l’écriture, d’une part, et celle de l’écoute musicale et du chant, d’autre part. Quels liens secrets entretiennent la littérature et la musique - s’ils en entretiennent, bien sûr ? Comment l’une et l’autre nous permettent-elles - c’est en tous cas ma conviction, non seulement de gagner en acuité, mais aussi de regagner le pouvoir sur nos propres vies ? C’est autour de ces questions à la fois vastes et précises (comme un chapitre, comme une chanson) que nous discuterons et réfléchirons ensemble, le 28 octobre à la BSR. En nous appuyant sur des livres et des films inspirants.- B.R.
Blandine Rinkel est écrivaine, journaliste et musicienne. Comme écrivaine elle a publié 6 livres, dont 3 romans très remarqués. Son premier, L’abandon des prétentions, fut sélectionné pour le Goncourt du premier roman 2017. Le dernier, Vers la violence, obtint le Prix Méduse 2022 et el Prix de lectrices d'Elle 2023. Comme musicienne, elle a cocréé le groupe de pop « Catastrophe », dans lequel elle est chanteuse, parolière et danseuse.
Entre ses romans Se réjouir de la fin (Grasset, 2020, adapté au théâtre en 2021), qui parle de la fin de vie, et Départ de feu (Plon, 2022) qui emmène le lecteur jusqu'à Tahiti en quête de sens, quels liens ? Pourquoi, à 28 ans, écrire sur la fin de vie en maison de retraite, et pourquoi ensuite vouloir partir au bout du monde, tout lâcher, et mettre le feu ?
Adrien Gygax se questionne sur les thèmes de ses romans et leur trajectoire. Aujourd'hui auteur, chroniqueur, conseiller en écriture créative, membre du Comité de programmation du Livre sur les Quais, il fait partie du monde littéraire, mais avec étonnement. Comment entre-t-on en littérature ? Qu'est-ce qui fait qu'un jour, on écrit, puis on publie ? Pourquoi la mort, pourquoi le feu ? Et, pourquoi ce premier roman, avant les deux autres, Aux noces de nos petites vertus (Cherche-Midi, 2017), où l'on va fumer de l'opium à Istanbul ?
De jour, Tasha Rumley est une humanitaire ayant passé sept ans dans les zones de conflit et post-conflit pour le CICR. De nuit, elle écrit de la prose et de la poésie pour dire le monde, son étrangeté et le sens qu’on y trouve, ses douleurs et la possibilité de réinvention. Son premier livre À l’amour à la mort est paru chez Campiche en 2022 raconte, dans sept récits différents, ces instants où frappe la tragédie et la réinvention de soi qui peut s’ensuivre, parfois mais pas toujours.
Dans cette rencontre, l’autrice parlera en particulier de la guerre en littérature, pour prendre le contrepoint des récits héroïques et uniquement masculins véhiculés traditionnellement. Car la guerre, ce sont surtout des hommes qui meurent ou disparaissent, laissant derrière eux un monde de femmes endeuillées mais battantes, aux parcours de vie insoupçonnables.
Tasha Rumley est linguiste, spécialiste de l’ex-URSS. Outre la publication de son livre, elle a gagné des prix d’écriture, notamment de la fondation Studer/Ganz 2021, des concours de nouvelles aux éditions Au Diable Vauvert (France), Montsalvens et de courte pièce de théâtre pour le festival Lausan’noir. Elle a aussi été choisie pour écrire des nouvelles représentant la Suisse dans le recueil de la Semaine de la Francophonie 2023.
Le livre Les Sources est une fiction. L’autrice réinvente la vie des siens. Et c’est tout le pouvoir de l’écriture : en imaginant ce qui aurait pu avoir lieu, l’autrice se libère du passé.
Ce sont les années 1960. Le Cantal. Une famille (celle de Marie-Hélène Lafon) est installée dans la vallée de la Santoire. Ils sont trois enfants, petits, avec leurs parents. La ferme est isolée de tout.
Même si, depuis son premier roman, Marie-Hélène Lafon n’invente rien, jamais elle ne se sera autant inspirée de sa propre histoire. Les Sources appartient à la veine âpre, à la face Nord de l’œuvre de Marie-Hélène Lafon (à rapprocher de Les Derniers Indiens). Ses lecteurs reconnaîtront le socle à partir duquel a pu être écrit Histoire du fils, prix Renaudot 2020.
Exploration de la mythologie Cendrars, sur les traces qu’il dissémine dans ses vers, invention avec lui de voyages formidables, préférant à la raison ce qui résonne. «J’ai de la musique sous les ongles», écrit-il, et il faut aller y voir, dans ce spectacle musical d’une durée d’1h10, où la biographie intéresse moins que les coïncidences, les résonances qui flottent autour de sa prose.
Une flûte de Pan, un piano et une guitare sont l’écrin d’un verbe lumineux porté par le récitant Christophe Monney, lecteur à la BSR. La littérature et la musique dialoguent pour esquisser de nouvelles géographies, rêveuses et intuitives, dans l’œuvre de ce phare des lettres mondiales éclairant le grand large
Lecture à plusieurs voix du roman de Florent Oiseau par la troupe sierroise Les Compagnons des Arts.
“Parce que son voisin, comme le fruit d’un arbre, est tombé raide mort à l’arrêt Popincourt, Pierre se retrouve à errer sur la ligne de bus 69. Fantôme urbain comme il se définit lui-même, c’est un type plus très jeune et pas encore très vieux qui cherche des réponses dans de grands verres de lait glacé. La liberté guide ses pas…. tout fait aventure quand on regarde bien et qu’on ne regrette rien.”
Venez partager certaines des improbables rencontres de Pierre : l’actrice célèbre qui ne sait pas faire une mayonnaise, Pascal qui joue l’otarie pour sa femme, Samantha qui chante Dalida et… un peloton cycliste bariolé, pédalant à vive allure en direction du cimetière !
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