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Le mot d’aujourd’hui pour la lettre T est Transition.
C’est un autre concept est souvent revenu dans cette série d'épisodes et qu’on entend un peu partout, tout le temps et à toutes les sens. On l’entend tellement qu’il est difficilement d’y voir clair. De séparer les discours de greenwashing, d’une étude sérieuse de la transformation d’une société.
Afin d’y voir un peu plus clair je vous propose de vous présenter quelques définitions et quelques composantes d’une transition pour mieux recontextualiser les efforts actuels par différents acteurs.
De manière simple, nous pouvons définir la transition comme un passage d’un état (stable) vers un autre. Ceci est facilement imaginable quand nous pensons la transition de l’eau d’un état solide vers un état liquide ou gazeux.
Par contre, quand on parle d’un système socio-écologique (par exemple un territoire ou une ville), qu’est-ce qui décrit un état ? Qu’est-ce qui décrit un état stable et en existe-t-il un ? Existe-t-il des phases ou éléments fondamentaux pour qu’une transition s’opère ? Quand pouvons nous acter qu’une transition a été effectuée ? Et pouvons nous de manière théorique prévoir voire orchestrer une transition ?
Pour aborder cette notion complexe, je vous propose de donner quelques définitions puis un exemple. Dans le graphique ci-dessous, certaines composantes d’une transition (empruntées des transitions des systèmes écologiques) sont illustrées dans la Figure 1 :
Afin d’éplucher cette complexité, je vous propose d’étudier l’évolution de la consommation énergétique de Paris du XVIIIè siècle à aujourd’hui grâce à l’incroyable article d’Eunhye Kim et Sabine Barles (Kim et Barles 2012).
Dans cet article nous pouvons découvrir plusieurs transitions énergétiques du système socio-écologique “Paris”. Par exemple, la consommation énergétique de Paris avant le 19ème était basée à 100% de bois (bois de chauffage, à brûler et charbon de bois). Il a fallu environ 50 ans pour le charbon devienne le vecteur énergétique principal. Il a fallu par la suite environ un siècle pour que les combustibles fossiles (autres que le charbon) représente ensemble plus de 50% du mix énergétique (avec une disparition complète du bois). Cinquante ans plus tard, l’électricité et la chaleur représente 50% du mix énergétique parisien.
Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Le mot d’aujourd’hui pour la lettre T est Transition.
C’est un autre concept est souvent revenu dans cette série d'épisodes et qu’on entend un peu partout, tout le temps et à toutes les sens. On l’entend tellement qu’il est difficilement d’y voir clair. De séparer les discours de greenwashing, d’une étude sérieuse de la transformation d’une société.
Afin d’y voir un peu plus clair je vous propose de vous présenter quelques définitions et quelques composantes d’une transition pour mieux recontextualiser les efforts actuels par différents acteurs.
De manière simple, nous pouvons définir la transition comme un passage d’un état (stable) vers un autre. Ceci est facilement imaginable quand nous pensons la transition de l’eau d’un état solide vers un état liquide ou gazeux.
Par contre, quand on parle d’un système socio-écologique (par exemple un territoire ou une ville), qu’est-ce qui décrit un état ? Qu’est-ce qui décrit un état stable et en existe-t-il un ? Existe-t-il des phases ou éléments fondamentaux pour qu’une transition s’opère ? Quand pouvons nous acter qu’une transition a été effectuée ? Et pouvons nous de manière théorique prévoir voire orchestrer une transition ?
Pour aborder cette notion complexe, je vous propose de donner quelques définitions puis un exemple. Dans le graphique ci-dessous, certaines composantes d’une transition (empruntées des transitions des systèmes écologiques) sont illustrées dans la Figure 1 :
Afin d’éplucher cette complexité, je vous propose d’étudier l’évolution de la consommation énergétique de Paris du XVIIIè siècle à aujourd’hui grâce à l’incroyable article d’Eunhye Kim et Sabine Barles (Kim et Barles 2012).
Dans cet article nous pouvons découvrir plusieurs transitions énergétiques du système socio-écologique “Paris”. Par exemple, la consommation énergétique de Paris avant le 19ème était basée à 100% de bois (bois de chauffage, à brûler et charbon de bois). Il a fallu environ 50 ans pour le charbon devienne le vecteur énergétique principal. Il a fallu par la suite environ un siècle pour que les combustibles fossiles (autres que le charbon) représente ensemble plus de 50% du mix énergétique (avec une disparition complète du bois). Cinquante ans plus tard, l’électricité et la chaleur représente 50% du mix énergétique parisien.
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