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Or
Lundi 30 juin, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme", alors qu'il réalisait un reportage pour "So Foot". Il lui est reproché des faits datant de 2024 : s'être entretenu avec l'ancien président d'un club de football, depuis devenu un leader indépendantiste kabyle. Le lendemain, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal écopait, lui, de 5 ans d'emprisonnement en appel pour "atteinte à l'unité nationale" car il a estimé, dans un entretien accordé au média français d'extrême-droite "Frontières", que l'Algérie avait hérité de territoires marocains suite à la colonisation française. Ces condamnations s'inscrivent dans des tensions diplomatiques jamais vues entre Paris et Alger. Celles-ci ont débuté à l'été 2024, quand Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région disputée entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Paris dénonce une "posture d'escalade" de la part d'Alger mais s'interroge sur la marche à suivre, entre prudence diplomatique et fermeté.
On en débat avec Jean François Colosimo, directeur des éditions du Cerf et essayiste, Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien-Aujourd’hui en France et Adlene Mohammedi, chercheur en géographie politique et enseignant à Paris 3 et à l’Iris.
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Lundi 30 juin, le journaliste français Christophe Gleizes a été condamné à 7 ans de prison en Algérie pour "apologie du terrorisme", alors qu'il réalisait un reportage pour "So Foot". Il lui est reproché des faits datant de 2024 : s'être entretenu avec l'ancien président d'un club de football, depuis devenu un leader indépendantiste kabyle. Le lendemain, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal écopait, lui, de 5 ans d'emprisonnement en appel pour "atteinte à l'unité nationale" car il a estimé, dans un entretien accordé au média français d'extrême-droite "Frontières", que l'Algérie avait hérité de territoires marocains suite à la colonisation française. Ces condamnations s'inscrivent dans des tensions diplomatiques jamais vues entre Paris et Alger. Celles-ci ont débuté à l'été 2024, quand Emmanuel Macron a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, une région disputée entre le Maroc et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Paris dénonce une "posture d'escalade" de la part d'Alger mais s'interroge sur la marche à suivre, entre prudence diplomatique et fermeté.
On en débat avec Jean François Colosimo, directeur des éditions du Cerf et essayiste, Marie-Christine Tabet, directrice adjointe des rédactions du Parisien-Aujourd’hui en France et Adlene Mohammedi, chercheur en géographie politique et enseignant à Paris 3 et à l’Iris.
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