Pavé dans la flaque. J'annonce.

Ces dernières années, les étiquetages nutritionnels ne sont plus uniquement le centre de l’attention des diététiciens et régimeuses en herbe. Non, c’est devenu le nerfs d’une guerre acharnée entre industriels de l’agroalimentaire, pouvoirs publics et maniaques de la bouffe.

Si tu ne connais pas la différence entre glucides et lipides, et que la mention kilocalorie est un mystère, alors pitié, aussi innocent sois-tu, garde de cette insouciance, sous peine de finir un peu timbré. 

J’exagère à peine, mais aujourd’hui la nutrition est au cœur des préoccupations de beaucoup de gens, au détriment, parfois, de leur capacité à prendre du recul sur les notations arbitraires des aliments, et de l’écoute de leur plaisir. 

Il y a deux ans, rappelez-vous, débarquait le Nutriscore, après de longs mois de travail gouvernemental. Le but était de catégoriser les aliments selon leurs aspects bénéfiques pour la santé. Quelques 500 références comportent désormais la note de A à E, de vert à rouge, afin de qualifier de “bon” ou “mauvais” l’aliment concerné. 

Maintenant, nous avons aussi Yuka ou encore Scan Up plus récemment. Il n’est pas rare de croiser au détour d’un rayon du supermarché une maman scannant avidemment un paquet de céréales, ou un homme analysant sa pizza par son application magique. 

Vert, on met dans le caddie, orange on hésite et rouge on repose ? 

Mais comment sont définies ces notes ? Sont-elles réellement pertinentes ? Que penser des méthodes utilisées ? Quelles sont les conséquences sur nous, consommateurs, et sur les industriels ? 

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Attention toi petit mathématicien en herbe pro du comptage de macros, tu risques de déchanter.

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