Chaque semaine, j'analyse dans une chronique de quelques minutes un fait d'actualité internationale ou une tendance géopolitique. Au programme cette semaine, focus la guerre en Ukraine et les rapports de forces entre les deux pays protagonistes. Alors que l'on peut difficilement entrevoir une fin prochaine du conflit, qui de Kiev ou de Moscou peut espérer voir le temps jouer en sa faveur ?



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Guerre en Ukraine : pour qui joue le temps ? | Chroniques géopo

Le podcast "Comprendre le monde" est créé et présenté par Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Il propose des entretiens avec des acteurs et chercheurs du secteur des relations internationales (également disponibles sur YouTube) ainsi que des chroniques hebdomadaires d'analyse. Animé par un souci de pédagogie, il permet de resituer l'actualité immédiate, en toute liberté, dans une perspective globale et de long terme. 

Disponible sur Soundcloud, Apple podcasts, YouTube, Spotify, Deezer, Amazon Music, le site internet de l'IRIS et le blog de Pascal Boniface.  
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News

News Commentary

Guerre en Ukraine ou guerre à Gaza, les conflits contemporains viennent souligner le clivage croissant entre l’Occident au reste du monde. En effet, l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 22 février 2022 a ravivé les tensions entre la Russie et les pays occidentaux, tout en replongeant le continent européen dans une guerre dont la fin ne semble à ce jour pas se dessiner. Au Moyen-Orient, le conflit à Gaza accentue cette polarisation, certains pays dénonçant le deux poids de mesures des États occidentaux au bénéfice d’Israël. Afin de mieux appréhender les enjeux qui régissent les conflits contemporains, il convient de s’intéresser aux relations historiques qu’entretient l’Occident avec ses « adversaires ».  
 Comment en est-on arrivé à de telles situations ? Quelles sont les origines des affrontements entre les pays occidentaux et leurs adversaires ? Quelles erreurs l’Occident a-t-il commis à l’issue de la Seconde guerre mondiale ? Dans quelle mesure l'URSS a-t-il porté le flambeau de la lutte anti-occidentale pendant la guerre froide ? Les pays occidentaux sont-ils aujourd’hui à la hauteur des défis posés par le "reste du monde" ?  
 À travers cet entretien et son ouvrage « Le Labyrinthe des égarés – L’Occident et ses adversaires », Amin Maalouf, Secrétaire perpétuel de l’Académie française, offre une réflexion historique et géopolitique sur la place de l’Occident dans le monde. 
 Pour aller plus loin :  

Géopolitique : comment sortir du labyrinthe ? Avec Amin Maalouf | Entretiens géopo

Disposant du cinquième plus grand réseau diplomatique mondial, la France demeure une puissance influente en matière de politique étrangère. Si la défense et les affaires étrangères relèvent du "domaine réservé" du président de la République comme en atteste la Constitution française de 1958, le gouvernement, à travers notamment le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et le Parlement par l’intermédiaire de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, ont également un rôle à jouer en la matière. Alors que les questions de défense européenne et de politique étrangère revêtent une importance particulière avec la guerre en Ukraine et le conflit à Gaza, quel est le champ d’action de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale ?  Qu’appelle-t-on la diplomatie parlementaire ? Alors que la France était autrefois le deuxième plus grand réseau diplomatique mondial, doit-on considérer que la diplomatie française est en déclin ? 
 Autant de questions auxquelles répond, sans langue de bois, Jean-Louis Bourlanges, président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, tout en revenant sur les principaux enjeux géopolitiques actuels, tels que le conflit à Gaza, le clivage opposant l’Occident au « Sud global » ou encore le potentiel retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. 
 Pour aller plus loin :  

Diplomatie française : le franc-parler de Jean-Louis Bourlanges. Avec Jean-Louis Bourlanges

Retrait de l'armée française du Sahel, soutien à l'Ukraine, déclarations présidentielles sur l'économie de guerre, loi de programmation militaire, défense européenne, couple franco-allemand... Plusieurs dossiers liés à la politique de défense française sont au cœur des débats.  
 À l'heure où la guerre est aux portes de l'Europe, où le Proche-Orient s'embrase à nouveau, et où l'on doit faire face à de nouvelles menaces et défis, à l'image du cyber, de l'IA, plus largement des guerres hybrides ou encore du dérèglement climatique, comment caractériser la résilience de la Défense française ? Quelle est en ce sens le rôle de la commission de Défense de l'Assemblée nationale ? Comment accompagne-t-elle la prise de décisions ? Quel discours vis-à-vis de l'opinion publique pour l'acceptabilité de l'augmentation du budget de défense ? Quelles leçons tirer des retraits successifs au Sahel pour les relations franco-africaines ? Quelle position adopter sur l'autonomie stratégique européenne et le partage de la dissuasion nucléaire française ?  
 Autant d'enjeux qu'aborde Thomas Gassilloud, député et Président de la commission de la Défense nationale et des Forces armées de l'Assemblée nationale, dans ce podcast. 
 Pour aller plus loin :  

Quelle défense pour la France ? Avec Thomas Gassilloud | Entretiens géopo

En géopolitique, l’heure n’est pas à l’optimisme. Conflit à Gaza, en Ukraine, au Soudan, en République démocratique du Congo ou encore au Yémen… alors que l’établissement d’un nouvel ordre mondial post-guerre froide avait laisser naître des espoirs de paix, celui-ci n’a pas fait disparaître la guerre. Autrefois objets de rivalités de puissances, les guerres ont muté et ne peuvent plus désormais être lues par l’unique prisme des rapports de force. Selon Bertrand Badie, l’énergie sociale (incarnée notamment par l’opinion publique et la société civile), dotée de résilience et capable notamment de neutraliser les rapports de force, est un nouveau paramètre à prendre en compte dans l’analyse des conflictualités. 
 Quelle analyse de l’évolution des conflits mondiaux peut-on livrer aujourd’hui ? Des conflits, tels que ceux en Ukraine et à Gaza, peuvent-ils réellement être comparés comme cela peut-être le cas dans certains médias ? Dans quelle mesure certains conflits sont-ils sujets à la diplomatie de l’indifférence ? En quoi l’Occident joue-t-il sa crédibilité dans le conflit à Gaza ?  
 Autant d’enjeux qu’aborde Bertrand Badie, professeur émérite à Sciences Po Paris, spécialiste des relations internationales, dans ce podcast. 
Pour aller plus loin :  

Un monde de conflits.  Avec Bertrand Badie | Entretiens géopo

L’équipe olympique des réfugiés participera à nouveau aux Jeux olympiques et paralympiques (JOP) pour l'édition de 2024 à Paris. La cycliste afghane Masomah Ali Zada en est la cheffe de mission et la porte-parole. Masomah Ali Zada a vécu les premières années de sa vie en exil en Iran. De retour en Afghanistan, elle intègre l'équipe féminine afghane de cyclisme alors que la pratique du vélo par une femme est largement désapprouvée au sein de la société. En 2016, elle effectue une demande d’asile en France pour fuir la guerre et rejoint la métropole un an plus tard. En 2021, elle participe pour la première fois aux JOP organisés à Tokyo au sein de l’équipe olympique des réfugiés. À l’occasion de ses nombreuses prises de paroles, elle s’attache à mettre en lumière le sport comme facteur d’émancipation et de paix.  
 Qu’est-ce que l’équipe olympique des réfugiés ? Combien d’athlètes au sein de cette équipe participeront aux Jeux de Paris ? En quoi le sport peut-il être considéré comme un vecteur de paix et d’émancipation ? Quel état des lieux peut-on dresser à propos des droits des femmes en Afghanistan ? 
 Dans ce podcast, Masomah Ali Zada, cycliste et cheffe de mission de l’équipe olympique des réfugiés pour Paris 2024, revient sur son parcours personnel et sportif ainsi que sur les enjeux autour de la paix et du sport. 
 Pour aller plus loin :  

Guerre en Ukraine : pour qui joue le temps ? | Chroniques géopo

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