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Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro un peu spécial du ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m'appelle Clarisse Treilles et je vais vous expliquer ce qu'est l'informatique quantique. C'est un concept bien mystérieux pour le commun des mortels. Donc je vais y aller en deux étapes, parce que c'est assez complexe. Aujourd'hui, je vous dévoile la bataille entre bits et qubits qui se cache derrière cette révolution informatique. Accrochez-vous, c'est parti.
Plongeons tout d’abord aux racines de la mécanique quantique. L’informatique quantique exploite ce que les scientifiques observent dans les plus petits atomes que l'on trouve dans la nature. A cette échelle, les lois classiques de la physique cessent de s'appliquer. Et nous passons alors aux règles quantiques.
Les particules quantiques que l'on trouve dans ces atomes ont un immense potentiel pour contenir et traiter de grandes quantités d’information. L’enjeu est donc de maîtriser ces particules dans un ordinateur quantique. Et ce pour résoudre des problèmes jusqu’alors hors de portée de l’informatique dite “classique”.
Quelle est alors la différence fondamentale entre un ordinateur quantique et un ordinateur classique ?
Les systèmes classiques sont basés sur des petits morceaux, des bits en anglais. Cette unité, la plus simple dans un système de numération, ne peut prendre que deux valeurs, 0 ou 1. Les bits permettent de représenter et de transmettre les informations pour effectuer les calculs. Et au cœur d'un ordinateur quantique, les bits sont remplacés par des qubits, dont les propriétés sont bien différentes.
Tendez l'oreille, parce que là je vais vous parler de superposition et d'intrication, et bien sûr ce sont des concepts nouveaux pour vous. Alors commençons par la superposition. Cela signifie que les particules quantiques possèdent plusieurs états en même temps.
Contrairement au bit, un qubit ne doit pas nécessairement être égal à 1 ou à 0. Il peut être les deux en même temps.
Autre particularité des qubits, ils peuvent aussi être physiquement reliés les uns aux autres. C’est le phénomène d’intrication. Pour faire simple, chaque qubit ajouté à un système augmente les capacités du dispositif de manière exponentielle.
Avec ces deux principes quantiques en tête - la superposition et l’intrication, si vous suivez bien - les chercheurs prévoient une puissance de calcul extravagante. Et donc des gains de temps de calcul très importants.
Seulement voilà, pour que les qubits commencent à effectuer des calculs significatifs, il en faut des milliers, voire des millions. Et on est encore loin du compte. En 2019, un des premiers ordinateurs quantiques comptait à peine 30 qubits. IBM espère pour 2023 assembler 1 000 qubits dans une machine. Donc on est encore très loin du compte.
Ces limites matérielles expliquent pourquoi nous sommes encore au début de l’ère quantique. En clair, les ordinateurs quantiques actuels possèdent trop peu de qubits pour assurer des résultats cohérents.
Les scientifiques travaillent dur, mais tout le monde attend encore concrètement qu'un ordinateur quantique universel efficace soit prêt. Les plus optimistes pensent que cela va arriver dans cinq ans. Et c'est donc vers 2026 que nous saurons si les ordinateurs quantiques peuvent dépasser en puissance les ordinateurs classiques. Mais ça, je vous en parlerai dans notre prochain épisode du ZD Tech consacré à l'informatique quantique.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet pour aujourd'hui. Pour en savoir plus, rendez-vous sur zdnet.fr . Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD Tech sur vos plateformes de podcast préférées.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau numéro un peu spécial du ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m'appelle Clarisse Treilles et je vais vous expliquer ce qu'est l'informatique quantique. C'est un concept bien mystérieux pour le commun des mortels. Donc je vais y aller en deux étapes, parce que c'est assez complexe. Aujourd'hui, je vous dévoile la bataille entre bits et qubits qui se cache derrière cette révolution informatique. Accrochez-vous, c'est parti.
Plongeons tout d’abord aux racines de la mécanique quantique. L’informatique quantique exploite ce que les scientifiques observent dans les plus petits atomes que l'on trouve dans la nature. A cette échelle, les lois classiques de la physique cessent de s'appliquer. Et nous passons alors aux règles quantiques.
Les particules quantiques que l'on trouve dans ces atomes ont un immense potentiel pour contenir et traiter de grandes quantités d’information. L’enjeu est donc de maîtriser ces particules dans un ordinateur quantique. Et ce pour résoudre des problèmes jusqu’alors hors de portée de l’informatique dite “classique”.
Quelle est alors la différence fondamentale entre un ordinateur quantique et un ordinateur classique ?
Les systèmes classiques sont basés sur des petits morceaux, des bits en anglais. Cette unité, la plus simple dans un système de numération, ne peut prendre que deux valeurs, 0 ou 1. Les bits permettent de représenter et de transmettre les informations pour effectuer les calculs. Et au cœur d'un ordinateur quantique, les bits sont remplacés par des qubits, dont les propriétés sont bien différentes.
Tendez l'oreille, parce que là je vais vous parler de superposition et d'intrication, et bien sûr ce sont des concepts nouveaux pour vous. Alors commençons par la superposition. Cela signifie que les particules quantiques possèdent plusieurs états en même temps.
Contrairement au bit, un qubit ne doit pas nécessairement être égal à 1 ou à 0. Il peut être les deux en même temps.
Autre particularité des qubits, ils peuvent aussi être physiquement reliés les uns aux autres. C’est le phénomène d’intrication. Pour faire simple, chaque qubit ajouté à un système augmente les capacités du dispositif de manière exponentielle.
Avec ces deux principes quantiques en tête - la superposition et l’intrication, si vous suivez bien - les chercheurs prévoient une puissance de calcul extravagante. Et donc des gains de temps de calcul très importants.
Seulement voilà, pour que les qubits commencent à effectuer des calculs significatifs, il en faut des milliers, voire des millions. Et on est encore loin du compte. En 2019, un des premiers ordinateurs quantiques comptait à peine 30 qubits. IBM espère pour 2023 assembler 1 000 qubits dans une machine. Donc on est encore très loin du compte.
Ces limites matérielles expliquent pourquoi nous sommes encore au début de l’ère quantique. En clair, les ordinateurs quantiques actuels possèdent trop peu de qubits pour assurer des résultats cohérents.
Les scientifiques travaillent dur, mais tout le monde attend encore concrètement qu'un ordinateur quantique universel efficace soit prêt. Les plus optimistes pensent que cela va arriver dans cinq ans. Et c'est donc vers 2026 que nous saurons si les ordinateurs quantiques peuvent dépasser en puissance les ordinateurs classiques. Mais ça, je vous en parlerai dans notre prochain épisode du ZD Tech consacré à l'informatique quantique.
Et voilà, normalement on a fait le tour du sujet pour aujourd'hui. Pour en savoir plus, rendez-vous sur zdnet.fr . Et retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD Tech sur vos plateformes de podcast préférées.
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