Caroline* a perdu son père à lʹâge de deux ans, tué par balle sur son lieu de travail. Cʹétait en 1972. Depuis, elle a le sentiment que sa vie lui échappe. Reprendre son destin en main, à 50 ans, elle en est convaincue, cela passe par une rencontre avec lʹassassin de son père. Elle lui a écrit et espère une réponse qui lʹapaisera enfin. Si en Suisse, les rares rencontres victimes-auteurs sont encore le résultat dʹinitiatives individuelles. En Belgique, elles sont devenues monnaie courante. Cʹest un droit inscrit dans la loi.