Share Vacarme ‐ RTS Première
Share to email
Share to Facebook
Share to X
By RTS - Radio Télévision Suisse
5
22 ratings
The podcast currently has 2,357 episodes available.
L’activité qu’on associe régulièrement à la chasse, c’est la pêche. Sur le lac, le long des rives ou en bord de rivière, il faut une patience exemplaire pour taquiner la truite.
Antoine chasse le crocodile au Zimbabwe, le sanglier en Roumanie, le buffle en Afrique du Sud et l’élan au Canada. Une pratique utile et bienfaitrice, explique-t-il au beau milieu de son impressionnante salle des trophées.
Au-dessus de Solalex, Frédéric Hofmann, chef de la section Chasse, pêche et espèces du Canton de Vaud, et Luc Jacquemettaz, inspecteur de la Police Faune-nature, organisent une journée de comptage des chamois, nécessaire pour réaliser les plans de tir des années à venir. De son côté, Jean Barth, porte-drapeau historique de l’initiative anti-chasse à Genève, estime que l’activité des chasseurs, «qui tuent par plaisir», reste inacceptable.
Appuyer sur la détente et tuer un animal est un geste naturel et familier pour Bernard. Sur les hauteurs gruériennes de Pra Châtelain, Claire de Ribaupierre et Massimo Furlan répètent leur spectacle «Avec l’Animal», dans lequel Bernard, chasseur, interprète son propre rôle. À Chiboz, en Valais, la famille Ançay tient depuis trois générations Le Relais des Chasseurs. En septembre, chamois et marmottes sont dépecés en public, devant le restaurant.
Environ 1500 femmes détiennent un permis de chasse en Suisse. Marie, 29 ans, a débuté sa formation. Elle a rendez-vous dans une forêt jurassienne avec Nicolas, président de la Fédération jurassienne, qui est aussi son «parrain de chasse». À Agiez, Nathalie reçoit trois amies. Chasseuses comme elle, elles ont dû faire leur place dans un monde masculin. À l’heure de l’apéro, les langues se délient.
On dit de la Suisse qu’elle est le pays du chocolat. Une réputation internationale due à quelques grandes découvertes helvétiques datant du XIXe siècle, qui ont permis de transformer le cacao en masse fondante et crémeuse. Depuis, notre chocolat s’exporte dans le monde entier. Mais malgré le mythe et les images d’Épinal, la Suisse n’est plus leader des ventes. Côté fabrication, très peu de chocolatières et chocolatiers suisses travaillent directement à partir des fèves de cacao. La chaîne de production est contrôlée par une poignée de multinationales qui importent massivement la matière première depuis la Côte d’Ivoire et le Ghana et la transforment en chocolat de couverture, prêt à être moulé en pralinés ou en tablettes. Des fèves dont le prix explose sur le marché mondial, ce qui ne profite pas aux producteurs de cacao ivoiriens soumis à des conditions de production et de traçabilité de plus en plus strictes.
Comme le cacao, le blé est une matière première soumise aux fluctuations du marché. Près de la moitié du négoce mondial est sous la responsabilité d’acteurs basés en Suisse. A Genève principalement, on trouve les succursales des plus grandes entreprises de négoce, les fameuses ABCD (ADM, Bunge, Cargill et Dreyfuss) qui cumulent à elles seules 80% des transactions mondiales. Une filière peu transparente qui soulève les critiques des ONG, dont l’association Public Eye.
La saison du cacao bat son plein en Côte d’Ivoire. Pour la main-d’œuvre sur place, le travail s’avère long et pénible - de l’écabossage à la fermentation en passant par le brassage. Les fèves sont ensuite expédiées à Abidjan pour être vendues à un prix fixé par le Gouvernement ivoirien. Un prix quatre fois inférieur à celui auquel se négocie le cacao sur le marché mondial et qui ne permet pas aux producteurs de vivre dignement.
Dans la zone industrielle genevoise, Caroline Buechler et François-Xavier Mousin se sont lancé un défi: produire du chocolat de la fève de cacao jusqu’à la tablette. Un savoir-faire complexe qui s’est perdu, puisque la majorité des chocolateries de Suisse travaillent une masse de cacao préfabriquée par de grands industriels.
Barry Callebaut, leader mondial de l’industrie du chocolat et du cacao, a son siège à Zurich. Dans ses locaux, un grand chef belge propose des ateliers à une clientèle professionnelle, issue de l’artisanat ou des grandes industries. À des milliers de kilomètres de là, en Côte d’Ivoire, la petite chocolaterie de la coopérative Camayé tente de se faire une place sur le marché en reprenant la main sur la chaîne de production du chocolat.
The podcast currently has 2,357 episodes available.
2 Listeners
253 Listeners
29 Listeners
9 Listeners
6 Listeners
15 Listeners
109 Listeners
0 Listeners
3 Listeners
289 Listeners
5 Listeners
24 Listeners
157 Listeners
86 Listeners
12 Listeners
7 Listeners
5 Listeners
51 Listeners
3 Listeners
3 Listeners