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Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Louis Adam et aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi nous allons probablement entendre parler de blockchain pendant encore un bon moment.
C’est aujourd’hui difficile d’y échapper : tout le monde connaît au moins quelqu’un qui s’est lancé à cœur perdu dans la spéculation sur les cryptomonnaies, ou un entrepreneur qui pense révolutionner le monde avec une application de rencontres basée sur la blockchain.
Mais le principe d’une blockchain (ou chaîne de bloc en français) mérite tout de même une petite explication.
De manière simple, il s’agit d’une base de données distribuée entre plusieurs utilisateurs et dont les différentes transactions sont certifiées par des mécanismes cryptographiques.
L’image fréquemment utilisée est celle d’un grand livre de comptes accessible à tous, sur lequel l’ensemble des transactions entre les utilisateurs seraient inscrites et vérifiables par tout un chacun. La blockchain, c’est ça : un monstrueux fichier informatique partagé entre différents utilisateurs. Il est constitué de différents "blocs" qui contiennent le détail des transactions sur le réseau : qui a transféré quoi et à qui et quand.
Pour vous donner un exemple, la blockchain du bitcoin fait aujourd’hui un peu plus de 300 gigaoctets. Vous pouvez la télécharger, et retracer l’ensemble des transactions en bitcoin ayant eu lieu depuis la création de la blockchain.
Si le concept avait été envisagé dès les années 90, la première blockchain effectivement implémentée fut celle du Bitcoin en 2009. Le premier objectif de la blockchain telle qu’elle était conçue alors était de rendre possible la création d’une monnaie numérique et décentralisée.
Cette technologie est en effet tout indiquée pour cela. La blockchain permet de se passer d’une autorité centrale pour vérifier les transactions et de laisser cette tâche au collectif.
Dans une blockchain publique, comme celle du Bitcoin par exemple, ce sont en effet les "mineurs" qui se chargent de ce rôle. Ces utilisateurs se chargent de vérifier la validité des transactions et de comparer entre eux les informations ajoutées à la blockchain afin de parvenir à un consensus. Une tâche qui nécessite une certaine puissance de calcul, et pour laquelle ils sont rétribués, en bitcoins évidemment.
Si le Bitcoin a posé les premières bases, cela fait maintenant plus de 10 ans que les technophiles tentent d’améliorer le concept. La blockchain du Bitcoin, bien que fonctionnelle, présente en effet des défauts : on cite souvent la consommation énergétique importante, mais aussi les délais de validations des transactions, ou encore la gouvernance du système.
Pour répondre à ces problèmes et proposer de nouvelles fonctionnalités, d’autres blockchains fonctionnant sur des modalités différentes ont donc été développées. On peut par exemple citer Ethereum, Zcash, Monero et les centaines d’autres projets similaires qui ont émergé au cours des 10 dernières années.
Et si, à l’origine, la blockchain a été pensée pour développer une monnaie numérique, de nombreux utilisateurs envisagent aujourd’hui d’autres applications pour cette technologie, allant du vote en ligne au stockage de données. Une effervescence qui donne le meilleur comme le pire, mais qui ne semble pas prête de s’essouffler.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Louis Adam et aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi nous allons probablement entendre parler de blockchain pendant encore un bon moment.
C’est aujourd’hui difficile d’y échapper : tout le monde connaît au moins quelqu’un qui s’est lancé à cœur perdu dans la spéculation sur les cryptomonnaies, ou un entrepreneur qui pense révolutionner le monde avec une application de rencontres basée sur la blockchain.
Mais le principe d’une blockchain (ou chaîne de bloc en français) mérite tout de même une petite explication.
De manière simple, il s’agit d’une base de données distribuée entre plusieurs utilisateurs et dont les différentes transactions sont certifiées par des mécanismes cryptographiques.
L’image fréquemment utilisée est celle d’un grand livre de comptes accessible à tous, sur lequel l’ensemble des transactions entre les utilisateurs seraient inscrites et vérifiables par tout un chacun. La blockchain, c’est ça : un monstrueux fichier informatique partagé entre différents utilisateurs. Il est constitué de différents "blocs" qui contiennent le détail des transactions sur le réseau : qui a transféré quoi et à qui et quand.
Pour vous donner un exemple, la blockchain du bitcoin fait aujourd’hui un peu plus de 300 gigaoctets. Vous pouvez la télécharger, et retracer l’ensemble des transactions en bitcoin ayant eu lieu depuis la création de la blockchain.
Si le concept avait été envisagé dès les années 90, la première blockchain effectivement implémentée fut celle du Bitcoin en 2009. Le premier objectif de la blockchain telle qu’elle était conçue alors était de rendre possible la création d’une monnaie numérique et décentralisée.
Cette technologie est en effet tout indiquée pour cela. La blockchain permet de se passer d’une autorité centrale pour vérifier les transactions et de laisser cette tâche au collectif.
Dans une blockchain publique, comme celle du Bitcoin par exemple, ce sont en effet les "mineurs" qui se chargent de ce rôle. Ces utilisateurs se chargent de vérifier la validité des transactions et de comparer entre eux les informations ajoutées à la blockchain afin de parvenir à un consensus. Une tâche qui nécessite une certaine puissance de calcul, et pour laquelle ils sont rétribués, en bitcoins évidemment.
Si le Bitcoin a posé les premières bases, cela fait maintenant plus de 10 ans que les technophiles tentent d’améliorer le concept. La blockchain du Bitcoin, bien que fonctionnelle, présente en effet des défauts : on cite souvent la consommation énergétique importante, mais aussi les délais de validations des transactions, ou encore la gouvernance du système.
Pour répondre à ces problèmes et proposer de nouvelles fonctionnalités, d’autres blockchains fonctionnant sur des modalités différentes ont donc été développées. On peut par exemple citer Ethereum, Zcash, Monero et les centaines d’autres projets similaires qui ont émergé au cours des 10 dernières années.
Et si, à l’origine, la blockchain a été pensée pour développer une monnaie numérique, de nombreux utilisateurs envisagent aujourd’hui d’autres applications pour cette technologie, allant du vote en ligne au stockage de données. Une effervescence qui donne le meilleur comme le pire, mais qui ne semble pas prête de s’essouffler.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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