La rechute de vendredi est en train de s'amplifier sur les marchés actions. Le compte à rebours vers la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis provoque une levée de boucliers symbolisée par l'ascension de l'or, qui vient de passer le cap des 3100 USD l'once. Les deux dates à retenir cette semaine sont le 2 avril, pour les annonces de la Maison Blanche, et le 4 avril, pour les statistiques sur l'emploi de mars aux Etats-Unis.

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Les marchés n’ont pas cédé à la panique après l’annonce de surtaxes américaines sur les voitures importées, mais l’inquiétude monte d’un cran. Le ton se durcit à Washington, entre visées stratégiques en Ukraine, ambitions groenlandaises et menaces contre les constructeurs auto. L’économie mondiale encaisse, pour l’instant, avec en ligne de mire l'échéance du 2 avril, qui pourrait réserver quelques nouvelles surprises désagréables.

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Donald Trump a repris le fil de la narration sur les tarifs douaniers en dégainant une grosse surtaxe visant spécifiquement l'industrie automobile. Après plusieurs jours de flou, ce coup de massue confirme les craintes des investisseurs et ne devrait rien faire pour apaiser le climat électrique actuel. Wall Street a effacé une partie de son rebond récent hier, tandis que l'Europe se prépare à panser les plaies d'une industrie déjà malmenée depuis plusieurs trimestres.

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J'avoue, j'ai utilisé ce titre une semaine en avance pour éviter de me le faire piquer. Mais c'est de cela dont il sera question au quotidien pendant sept jours : à quelle sauce le commerce international sera-t-il mangé le 2 avril, quand Donald Trump dégainera ses prochaines surtaxes douanières ? J'aborde aussi ce matin la question du consommateur américain et de sa résistance à la douleur.

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Wall Street a retrouvé son allant, porté par un Donald Trump version distributeur d’exemptions douanières et quelques emplettes dans le compartiment technologique. Pendant ce temps, l’Europe digère lentement et l’Asie ajuste. Un lundi presque normal, donc — à condition de ne pas trop s’intéresser aux taux, au pétrole, ou à la macro.

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La question de l'ampleur de la guerre commerciale que les Etats-Unis ont prévu de lancer la semaine prochaine agite les investisseurs. Les dernières rumeurs la disent un peu moins violente que prévu… jusqu'au prochain rebondissement. Pendant ce temps, la Chine joue toujours à fond la carte du redressement. Enfin, on a fêté un anniversaire particulier ce weekend.

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Les commentaires apaisants de la banque centrale américaine n'ont pas chassé les doutes des investisseurs à Wall Street. S'ils cernent les intentions de Donald Trump, les milieux d'affaires ont du mal à imaginer que les réformes et les offensives en cours laisseront l'économie américaine indemne. La dernière séance de la semaine coïncide avec l'arrivée à échéance d'un énorme paquet de produits dérivés, ce qui renforce les enjeux de ce 21 mars.

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Très attendue, la banque centrale américaine a délivré un message épouvanto-rassurant aux marchés, qui ont surtout retenu le côté rassurant. La Fed n'y voit pas très clair mais elle pense que ça devrait bien se passer, même avec un peu moins de croissance et un peu plus d'inflation. La bourse américaine a rebondi hier.

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Le 19 mars ne sera pas la date d'un cessez-le-feu déterminant dans le conflit russo-ukrainien. En revanche, c'est le Jour J pour une importante prise de position de la banque centrale américaine sur la politique monétaire à venir aux Etats-Unis. Wall Street compte de plus en plus sur Jerome Powell pour contrer les effets de la politique de Donald Trump. Ça promet.

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Les marchés actions poursuivent leur rebond, portés par un regain d’optimisme… et par le silence (relatif) de Donald Trump sur les tarifs douaniers. Les indices européens conservent une avance considérable sur Wall Street en 2025, en attendant deux échéances majeures : un échange téléphonique entre la Maison Blanche et le Kremlin dans la journée, et les commentaires de la Fed en marge de sa décision sur ses taux directeurs, demain.

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