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Quand on apprend l’espagnol, dès qu’on a passé le stade des tout débuts (savoir saluer, se présenter) et que l’on a les bases pour survivre dans le monde hispanophone, l’une des premières choses auxquelles on a recours est la comparaison. En effet, comparer les choses et le gens est l’un des mécanismes auxquels on a le plus souvent recours dans une langue. Si tu y prêtes attention, tu vas vite t’apercevoir que tu as recours à la comparaison un nombre impressionnant de fois dans une journée, sans même t’en rendre compte. Cette structure fait partie des basiques de nos conversations quotidiennes. Il est fondamental de la maîtriser, afin d’être capable de souligner les différences ou les points communs entre deux choses ou deux personnes. Commençons par poser quelques bases, pour bien définir ce dont on va parler La comparaison : qu’est-ce que c’est exactement ? Le comparatif en espagnol, comme en français d’ailleurs, qualifie donc un élément par rapport à un autre élément. Concrètement, il peut s’agir de noms (par exemple dans la phrase « Il y a plus de filles que de garçons dans cette classe »), ou d’adjectifs (« Pedro est plus jeune que María »). Lorsque l’on compare deux choses, elles peuvent être différentes ou identiques. C’est pour ça que l’on compte 3 types de comparaisons différentes. En effet, si on évoque la différence entre deux éléments, on peut utiliser un comparatif de supériorité (plus que), ou d’infériorité (moins que). Si l’on se réfère à deux élément identiques, alors on aura recours au comparatif d’égalité (autant que). Si on effectue une comparaison absolue (un élément par rapport à tous les autres existants), on utilise alors un superlatif. On compare avec un tout : c’est la comparaison par excellence, où l’adjectif a le degré maximum (le plus, le moins). Par chance, la comparaison espagnole et la comparaison française comptent de nombreuses similitudes. Elle est donc relativement facile à comprendre pour un francophone. Malgré tout, certains aspects, (en particulier au niveau du comparatif d’égalité) sont différents et nécessitent des explications particulières. Prêt ? C’est parti ! Les comparatifs de supériorité : « más … que » Le comparatif de supériorité est utilisé pour dire que quelque chose ou quelqu’un est supérieur à autre chose (ou quelqu’un d’autre). En français, nous utilisons la forme « plus … que » pour traduire cette idée. La traduction en espagnol est quasi littérale, et on emploiera la forme “Más …que”. Más + nom/adjectif/adverbe + que Exemples: Juan es más agradable que Pedro. (Juan est plus agréable que Pedro) Mi perro es más alto que el tuyo. (Mon chien est plus grand que le tien) Les comparatifs d’infériorité: « menos … que » Au contraire, quand on veut traduire l’infériorité, on emploi « moins.. que » en français. Là encore, on constate une similitude très forte entre les deux langues. En espagnol, on utilise la formule « menos.. que ». Menos + nom/adjectif/adverbe + que Exemples : Juan tiene menos suerte que María. (Juan a moins de chance que María) Mi casa es menos ordenada que la tuya. (Ma maison est moins rangée que la tienne). Jusque là, c’est facile, non ? Quelques particularités Le comparatifs irréguliers Il existe 6 comparatifs irréguliers. Il s’agit de : Adjectif espagnol Traduction Comparatif irrégulier grande grand mayor pequeño Petit menor poco peu menos mucho beaucoup más bueno bon mejor malo mauvais peor Ces comparatifs irréguliers sont invariables en genre (et donc ne prennent pas la marque du féminin). Ainsi, on dira « la calle mayor” ou “mi hermana menor”. Quand la comparaison est suivie d’une proposition subordonnée Lorsque le deuxième élément de comparaison est une proposition subordonnée, ayant son propre verbe, celle-ci est introduite par « de lo que » si la comparaison porte sur un adjectif, un adverbe ou un verbe. Si la comparaison repose sur un nom, on accorde en genre et nombre: « del que », « de la que », « de los que », « de las que ».
Quand on apprend l’espagnol, dès qu’on a passé le stade des tout débuts (savoir saluer, se présenter) et que l’on a les bases pour survivre dans le monde hispanophone, l’une des premières choses auxquelles on a recours est la comparaison. En effet, comparer les choses et le gens est l’un des mécanismes auxquels on a le plus souvent recours dans une langue. Si tu y prêtes attention, tu vas vite t’apercevoir que tu as recours à la comparaison un nombre impressionnant de fois dans une journée, sans même t’en rendre compte. Cette structure fait partie des basiques de nos conversations quotidiennes. Il est fondamental de la maîtriser, afin d’être capable de souligner les différences ou les points communs entre deux choses ou deux personnes. Commençons par poser quelques bases, pour bien définir ce dont on va parler La comparaison : qu’est-ce que c’est exactement ? Le comparatif en espagnol, comme en français d’ailleurs, qualifie donc un élément par rapport à un autre élément. Concrètement, il peut s’agir de noms (par exemple dans la phrase « Il y a plus de filles que de garçons dans cette classe »), ou d’adjectifs (« Pedro est plus jeune que María »). Lorsque l’on compare deux choses, elles peuvent être différentes ou identiques. C’est pour ça que l’on compte 3 types de comparaisons différentes. En effet, si on évoque la différence entre deux éléments, on peut utiliser un comparatif de supériorité (plus que), ou d’infériorité (moins que). Si l’on se réfère à deux élément identiques, alors on aura recours au comparatif d’égalité (autant que). Si on effectue une comparaison absolue (un élément par rapport à tous les autres existants), on utilise alors un superlatif. On compare avec un tout : c’est la comparaison par excellence, où l’adjectif a le degré maximum (le plus, le moins). Par chance, la comparaison espagnole et la comparaison française comptent de nombreuses similitudes. Elle est donc relativement facile à comprendre pour un francophone. Malgré tout, certains aspects, (en particulier au niveau du comparatif d’égalité) sont différents et nécessitent des explications particulières. Prêt ? C’est parti ! Les comparatifs de supériorité : « más … que » Le comparatif de supériorité est utilisé pour dire que quelque chose ou quelqu’un est supérieur à autre chose (ou quelqu’un d’autre). En français, nous utilisons la forme « plus … que » pour traduire cette idée. La traduction en espagnol est quasi littérale, et on emploiera la forme “Más …que”. Más + nom/adjectif/adverbe + que Exemples: Juan es más agradable que Pedro. (Juan est plus agréable que Pedro) Mi perro es más alto que el tuyo. (Mon chien est plus grand que le tien) Les comparatifs d’infériorité: « menos … que » Au contraire, quand on veut traduire l’infériorité, on emploi « moins.. que » en français. Là encore, on constate une similitude très forte entre les deux langues. En espagnol, on utilise la formule « menos.. que ». Menos + nom/adjectif/adverbe + que Exemples : Juan tiene menos suerte que María. (Juan a moins de chance que María) Mi casa es menos ordenada que la tuya. (Ma maison est moins rangée que la tienne). Jusque là, c’est facile, non ? Quelques particularités Le comparatifs irréguliers Il existe 6 comparatifs irréguliers. Il s’agit de : Adjectif espagnol Traduction Comparatif irrégulier grande grand mayor pequeño Petit menor poco peu menos mucho beaucoup más bueno bon mejor malo mauvais peor Ces comparatifs irréguliers sont invariables en genre (et donc ne prennent pas la marque du féminin). Ainsi, on dira « la calle mayor” ou “mi hermana menor”. Quand la comparaison est suivie d’une proposition subordonnée Lorsque le deuxième élément de comparaison est une proposition subordonnée, ayant son propre verbe, celle-ci est introduite par « de lo que » si la comparaison porte sur un adjectif, un adverbe ou un verbe. Si la comparaison repose sur un nom, on accorde en genre et nombre: « del que », « de la que », « de los que », « de las que ».
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