Seule la grâce de Dieu dénoue les cordes de l'orgueil qui tient captif le cœur de l'homme naturel, l’avilit et l'empêche de chercher Dieu. La grâce nous sort du gouffre ténébreux et crasseux qui emprisonne notre âme, et nous donne un cœur nouveau et un esprit nouveau qui acceptent et comprennent les choses de l'Esprit. En d'autres termes, c'est uniquement par la grâce de Dieu que nous sommes vidés de notre corruption morale, libérés de l’emprise du péché et de l'aiguillon de la mort, et nourris d'amour pour le Christ. La grâce de Dieu est fondamentale pour notre naissance et vie spirituelle; c'est le fondement de notre capacité à aimer Dieu et à nous aimer les uns les autres. C'est uniquement par la grâce que nous sommes délivrés du joug de la corruption et adoptés dans la famille du Christ. C'est uniquement par la grâce de Dieu que nous pouvons vivre une vie comblée. La grâce est suffisante pour notre réconciliation avec Dieu notre Père et pour mener à bien la vie qu'Il a préparée pour nous en Christ.

Les œuvres de l'homme ne peuvent pas le couvrir. Peu importe son ardeur, il demeure nu devant le Dieu Saint, séparé de sa gloire. Seul le Christ Seigneur et Sauveur, en qui se trouve la grâce, peut couvrir la nudité de ceux qui s'humilient, considèrent leurs œuvres comme des ordures, se jettent sur les tendres miséricordes et implorent la justice de l'Agneau parfait de Dieu. C’est le Christ qui ôte les péchés de tout pécheur repentant qui a foi en Lui et confesse qu’Il est le Seigneur et Sauveur. Les orgueilleux et les pharisaïques, ceux qui s’amassent les trésors ici-bas, toute personne qui aspire à la gloire des mortels ou s’adonne à ce qui est une abomination aux yeux de l’Eternel, ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, car ainsi déclare l’Eternel dans Esaïe 66:2, «Voici sur qui Je porterai les regards: sur celui qui est humble et a l'esprit abattu, sur celui qui fait preuve de respect vis-à-vis de ma parole.»

La grâce salvatrice est fondamentale pour notre réconciliation avec Dieu. Sans la grâce qui nous est donnée en notre Sauveur Jésus-Christ, nous resterions à jamais séparés de Dieu. Dieu nous accorde sa grâce afin de nous libérer des terribles effets de la malédiction qu’a engendrée la chute de l'homme – nous sommes tous nés dans le péché, et dans le péché nous vivons, séparés de notre Dieu par le péché et prisonniers de la mort. Mais bien que l’Eternel n'ait aucune obligation envers nous, de Lui nous recevons grâce et pardon, de Lui nous recevons le don de la foi. Et par cette foi nous avons maintenant la vie, une vie que nous vivons en union avec notre Dieu. Car dans sa grâce, l’Eternel a envoyé son Fils Jésus vivre la vie parfaite que nous ne pouvons jamais vivre et prendre sur Lui tous nos péchés. Le Christ est mort comme notre substitut et nous a crédité sa propre justice.

Grâce à l'œuvre rédemptrice du Christ, nous sommes gratuitement justifiés devant Dieu. Comme l'écrit Paul dans Romains 8:33, «[…] C'est Dieu qui justifie.» C’est par sa grâce que nous sommes justifiés et réconciliés avec Lui. Il nous justifie gracieusement, aussi méchants que nous soyons. Notre justification nous maintient dans l'amour éternel de notre Père qui est aux Cieux. Rachetés par le sang précieux du Christ, notre Sauveur et Seigneur, nous héritons d’une nouvelle nature et d’une nouvelle identité. Nous sommes nés de l'Esprit, avec un nouveau cœur et un esprit nouveau, notre inimitié avec Dieu prend fin, nous sommes réconciliés et adoptés dans la famille du Christ et devenons ainsi enfants de Dieu. Par ailleurs, victoire nous est donnée sur la mort, le péché et Satan.

Le Christ est le don le plus précieux, la plus grande révélation de la grâce de Dieu à nous, pécheurs; car le Père L'a offert en sacrifice de propitiation pour nos péchés, non à cause de ce que nous avons fait nous-mêmes, mais en raison de sa miséricorde, sa grâce et son amour. Nous étions morts dans nos transgressions. Sans espoir, nous vivions dans la peur de la damnation éternelle à cause de notre culpabilité. Nous étions incapables de faire la paix avec le Dieu Saint et Juste. En d’autres termes, nous ne pouvions pas expier nos iniquités, nous ne pouvions pas apaiser la colère de Dieu ni nous justifier devant Lui. Mais «Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle» (Jean 3:16). Dieu a donné son Fils en rançon du péché pour réconcilier avec Lui ceux qui croient en son Fils. Le Christ est mort volontairement comme notre substitut à Golgotha, afin que quiconque croit en Lui puisse être gracieusement justifié devant Dieu et hériter de la vie éternelle. Le salut est un don de Dieu pour nous, pécheurs, et la manifestation de sa grâce. Nous ne pouvons pas l’acquérir, nous ne méritons pas d'être sauvés et l’Eternel Dieu n'est pas obligé de nous sauver. Notre destin en tant que pécheurs c’est la damnation éternelle. Mais Dieu offre le salut à toute personne qui met sa foi en Christ. Car «en Lui nous avons la rédemption par son sang, le pardon de nos offenses, selon la richesse de sa grâce» (Éphésiens 1:7).

La grâce commune se rapporte à la bénéficence et à la bienveillance de Dieu envers les hommes, qu'ils soient chrétiens ou pas. Les bénédictions que l’Eternel accorde à tous les êtres humains, aussi réprouvés soient-ils, et tout ce qu'Il fait pour les soutenir, sont une révélation générale de sa grâce commune. Il faut noter, cependant, que cette forme de grâce n'apporte pas le salut. Son but c’est de préserver et de soutenir ce que Dieu a créé. Ce qui veut dire que ceux qui ne se détournent pas de leurs péchés et n’implorent pas le pardon en Christ seront condamnés. Quiconque continue à vivre dans la désobéissance et refuse d'adorer le Seigneur succombera à sa colère le Jour du Jugement. «Car voici, l'Éternel arrive dans un feu, et ses chars sont comme un tourbillon; Il convertit sa colère en un brasier, et ses menaces en flammes de feu. C'est par le feu que l'Éternel exerce ses jugements, C'est par son glaive qu'Il châtie toute chair; et ceux que tuera l'Éternel seront en grand nombre» (Esaïe 66:15-16). Aussi le Seigneur déclare-t-il dans Jean 12:48, «Celui qui Me rejette et qui n’accepte pas mes paroles a son juge: la parole que J'ai annoncée, c'est elle qui le jugera, le dernier jour.»

La méchanceté domine le cœur de l’homme, mais la grâce de Dieu abonde. Sans la grâce de Dieu, aucune vie ne serait épargnée, car Dieu est saint et juste; ses yeux sont trop purs pour regarder le mal. S'Il jugeait chacun de nous et exécutait le jugement contre nous tout de suite, personne ne serait en vie aujourd'hui. Mais l’Eternel continue gracieusement à préserver sa création, Il continue à préserver la vie des hommes indépendamment de leurs actes. Cependant, il faut noter que la grâce de Dieu n'annule pas sa colère contre les fils de la désobéissance, la grâce de Dieu ne fait pas obstacle à sa justice «parce qu'Il a fixé un jour où Il jugera le monde avec justice par l'homme qu'Il a désigné. Il en a donné à tous une preuve certaine en Le ressuscitant d'entre les morts» (Actes 17:31). Alors, le jour vient où l’Eternel jugera ceux qui refusent de L'adorer, ceux qui refusent de se repentir de leurs péchés et de croire en Christ le Sauveur. Ce jour-là, tous ceux qui rejettent la grâce de Dieu seront détruits comme ceux du temps de Noé.

Ce que nous méritons tous, en raison de notre état de pécheur et de notre hostilité envers notre Créateur, c'est la mort, l'éternité en enfer. Toutefois, le Seigneur ne nous a pas bannis, mais nous soutient continuellement malgré nos iniquités et notre hostilité envers Lui.

Cependant, il faut noter que bien que le Seigneur soutienne toujours sa création, tout ce qu'Il fait n'est ni une exigence qu'Il doit remplir, ni une récompense pour nos mérites ou bonnes œuvres. Alors, comment interpréter les bénéfices et les soins continus que Dieu procure aux êtres aussi pécheurs et rebelles que nous sommes? Il faut comprendre que tout ce que Dieu fait n'est qu’une manifestation de son caractère intrinsèque. Autrement dit, la seule explication aux soins continus et à la préservation des hommes par Dieu se trouve dans le caractère de Dieu. Dieu nous soutient non pas parce que nous le méritons, mais plutôt tout ce qu’Il fait est une révélation de qui Il est, une affirmation de ses attributs – Il est l’Eternel, et par conséquent Il fait ce qui est inhérent à sa nature. La grandeur suprême et l'unicité de Dieu contrastent avec la dépravation humaine.

Si nous continuons à exister aujourd'hui, ce n'est que par la grâce et la miséricorde de notre Dieu. Cependant, pour que nous appréciions à juste valeur la grâce abondante de Dieu dans nos vies, nous devons d'abord saisir le sens biblique du mot grâce.

La grâce est une faveur imméritée et non acquise, accordée bénévolement par Dieu aux pécheurs indignes. En d'autres termes, la grâce est un don immérité de Dieu pour nous, pécheurs; cela ne se gagne pas, ne se mérite pas et est encore moins quelque chose dont nous sommes dignes de recevoir. C'est plutôt une faveur, un don gratuit de Dieu, et non quelque chose dont Il est tenu; car Dieu ne nous doit rien. Au contraire, nous Lui devons tout « puisqu'Il donne à tous la vie, le souffle et toutes choses» (Actes 17:25), et nous ne pouvons rien faire sans Lui. La grâce abondante de Dieu dans nos vies révèle qui Il est et est perçue dans ce qu'Il fait pour préserver, soutenir et délivrer sa création du joug du péché (cf. Romains 5:15). Cependant, pour que notre esprit limité puisse saisir le concept de la grâce de Dieu, une distinction doit être faite entre ce qu'on appelle la grâce commune et ce qu'on appelle la grâce spéciale ou la grâce salvatrice.

Exode 20:7 dit: «Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain, car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui prend son nom en vain.» Dieu est saint et son nom aussi. Toute attaque contre le nom de Dieu est une attaque contre sa personne. Nous révérons le nom de l'Eternel pour qui Il est - Lui seul est Dieu; louange, gloire, honneur et révérence Lui sont dus. Ainsi déclare l'Éternel dans Ésaïe 42:8, «Moi seul, Je suis l'Éternel, votre Dieu. Aucun autre dieu ne peut partager ma gloire; Je ne laisserai pas les idoles partager mes louanges.»

Je vous exhorte à vous abstenir de l'immoralité sexuelle, à discipliner votre corps et à aspirer à la sainteté. Ne laissez pas vos désirs immoraux vous contrôler. Celui qui est sexuellement perverti détruit sa propre âme et se fraie un chemin pour l'enfer. Comme le dit la Sainte Écriture, «Ne savez-vous pas que les injustes n'hériteront pas le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: Ni les fornicateurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les homosexuels, ni les sodomites, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les extorqueurs n'hériteront du Royaume de Dieu» (1 Corinthiens 6:9-10).

Dans Apocalypse 21:6-8, l’Eternel déclare, «C'est fait! Je suis l'Alpha et l'Oméga, le Commencement et la Fin. A celui qui a soif, Je donnerai à boire gratuitement de la source de l'eau de la vie. Celui qui vaincra héritera de toutes choses, et Je serai son Dieu et il sera mon fils. Mais les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les sorciers, les idolâtres et tous les menteurs auront leur part dans l'étang ardent de feu et de soufre, qui est la seconde mort.»

Ainsi déclare l’Eternel dans Jean 6:35, «Je suis le pain de la vie. Ceux qui viennent à Moi n'auront jamais faim; ceux qui croient en Moi n'auront jamais soif.» Verset 47-48, « En vérité, Je vous le dis, celui qui croit a la vie éternelle. Je suis le pain de la vie.» Le Christ est venu dans le monde et a donné sa vie afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Ainsi déclare l’Eternel au verset 53, «Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l'Homme et ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la vie en vous.» Ceci dit, si vous rejetez le sang de l'alliance de Dieu qui libère les gens de l’emprise du péché et de la mort, si vous déshonorez le Fils de Dieu, vos péchés ne seront pas pardonnés; vous resterez sous le jugement de Dieu et serez envoyé en enfer le jour du jugement.

Le Christ est l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés de ceux qui croient en Lui. Verset 54, l’Eternel déclare, «Ceux qui mangent ma chair et boivent mon sang ont la vie éternelle, et Je les ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est la vraie nourriture; mon sang est la vraie boisson. Ceux qui mangent ma chair et boivent mon sang vivent en Moi, et Je vis en eux. Le Père Vivant M'a envoyé, et par Lui Je vis aussi. De la même manière, celui qui Me mange vivra grâce à Moi.»

Si vous ne vous repentez pas de vos péchés, ne croyez pas en la Parole de Dieu et n’avez pas foi au Fils de Dieu, vous ne pouvez pas recevoir le Saint-Esprit. Contrairement au baptême d'eau qui peut être accessible à tout le monde, le baptême du Saint-Esprit est destiné aux pécheurs repentants qui ont répondu avec foi à la Parole de Dieu. La foi authentique est la condition du salut, et donc ce qui nous donne accès au baptême de l'Esprit. Ceux qui ne croient pas en Christ, ceux qui n'ont pas une foi authentique en Jésus-Christ ne peuvent pas recevoir le Saint-Esprit. Ils ne sont pas nés de nouveau, ils ne sont pas baptisés dans la famille de Dieu. Ce sont les enfants de Satan. Le baptême de l'Esprit est administré par Dieu à ses enfants, à ceux qui se détournent de leurs péchés, renoncent à eux-mêmes, portent leur croix et se soumettent à la Seigneurie du Christ Sauveur. Le Saint-Esprit est un don de Dieu pour ses enfants. Le Christ Lui-même marque ses brebis en les baptisant du Saint-Esprit. Ceci dit, que vous receviez le baptême d'eau par aspersion, par effusion ou par immersion, cela ne fait pas de vous un chrétien né de nouveau; cela ne vous sauve pas non plus. Le baptême d’eau ne fait pas de vous un enfant de Dieu.

Le baptême du Saint-Esprit est l'acte par lequel le Saint-Esprit unit au corps du Christ les pécheurs repentants qui croient en la Parole de Dieu et ont foi en son Fils Jésus-Christ. Le baptême du Saint-Esprit, la régénération et le salut sont simultanés. En d'autres termes, le baptême du Saint-Esprit nous régénère, nous fait naître en Christ. Nous sommes nés de l'Esprit à travers notre baptême par l'Esprit du Christ et nous recevons le don du salut au moment même où le Christ nous baptise de son Esprit. Le baptême du Saint-Esprit est la marque d'un vrai chrétien, la preuve qu'une personne est née de nouveau. C'est exclusivement l'Esprit de Dieu qui nous régénère par l'intermédiaire de la Parole de Dieu. Ainsi déclare le Seigneur dans Jean 6:63,  «C'est l'Esprit qui donne la vie; la chair n'est d'aucune aide. Les paroles que Je vous ai dites sont esprit et vie.» Ceci explique pourquoi ceux qui ne croient pas mais rejettent le Parole de Dieu sont condamnés. Ils sont condamnés à cause de leur rejet de la parole qui donne la vie. De telles personnes ne peuvent pas recevoir l'Esprit de Dieu.

Pour justifier leur hérésie, certains de ceux qui croient que le baptême d'eau sauve invoquent à tort Marc 16:15-16, où le Seigneur ordonne à ses disciples: «Allez dans le monde entier et prêchez la Bonne Nouvelle à tout le genre humain. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné.» Ils interprètent mal la déclaration faite par notre Seigneur au verset 16. Ce verset, pourtant, peut être facilement interprété en considérant d'autres versets sur la doctrine du salut – la Bible est son propre interprète. Le Seigneur n’est pas en train d’affirmer que le baptême d'eau est ce qui sauve les gens. Pour être sauvé, vous devez croire en la Parole de Dieu, vous devez mettre votre confiance en Christ. Le salut résulte exclusivement de la grâce de Dieu et est accordé uniquement à ceux qui ont foi en son Fils Jésus-Christ. L'Apôtre Paul affirme cette vérité lorsqu'il rappelle aux chrétiens d'Ephèse comment ils ont été sauvés. Paul écrit: «En Lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, en Lui vous avez cru et vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s'est acquis, à la louange de sa gloire.» (Éphésiens 1:13-14).