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Bonjour et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi nos jobs ne sont pas tous voués à disparaître au profit des robots. Et pour ce qui est du vôtre, et bien, écoutez bien cet épisode.
Doit-on craindre une invasion de robots tueurs d’emplois ? Rien n’est moins sûr. Les études actuelles montrent que la disparition de la main-d'œuvre au profit de l’automatisation est à relativiser.
Dans les pires scénarios catastrophes, l’avènement des robots est perçu comme une menace pour les emplois peu qualifiés. D’autres, plus optimistes, pensent que l’automatisation de tâches répétitives et difficiles est certainement un atout pour les travailleurs. Cela fait disparaître une partie de l’effort physique. Et peut mener vers des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme le travail de maintenance ou de supervision par exemple.
En voici un exemple parlant. Au plus fort de la pandémie de Covid-19, des robots sur roulettes parcouraient les hôpitaux et les aéroports, comme celui de Nice, pour désinfecter et éradiquer le virus.
Selon une étude de Forrester sur l’avenir du marché du travail, l’automatisation pourrait rendre 12 millions d’emplois superflus dans les 20 prochaines années. Mais qu’est-ce qu’on entend exactement par là ?
Les emplois les plus menacés de disparaître sont surtout les jobs moyennement qualifiés, qui consistent en des tâches routinières. Ils représentent près de 34 % de la main-d’œuvre en France.
12 millions, cela impressionne. Mais prenons ces chiffres avec un peu de recul. L’automatisation n’est pas la source de tous les maux. Forrester prend également en compte le vieillissement de la population européenne comme facteur clé de ces disparitions d'emplois. En 2050, l'Europe comptera 30 millions de personnes en âge de travailler de moins qu’en 2020.
Par ailleurs, tous les métiers directement concernés par l’automatisation ne sont pas
voués à disparaître. Certains emplois vont être transformés. C’est le cas par exemple
des opérateurs dans les entrepôts de logistique, qui, assistés par des machines, réalisent des tâches plus complexes.
Et de nouveaux métiers vont aussi voir le jour. Forrester estime que neuf millions de nouveaux emplois seront créés en Europe d’ici 2040 dans les secteurs émergents, tels que l’énergie verte et les smart cities.
Si on met tous ces éléments bout à bout, on arrive à un résultat bien moins
catastrophique que la suppression de 12 millions d’emplois. 3 millions d’emplois sont réellement menacés de disparaître d’ici 20 ans au profit de l’automatisation, assure le cabinet de recherche.
Trois millions, oui, cela reste un chiffre élevé. Mais le marché de l’emploi est loin d’être figé d’ici là. Pour s’adapter aux changements à venir, certaines organisations préparent le terrain de l’automatisation à coup de formations, à la fois pour recruter de nouveaux talents mais aussi pour conserver et valoriser le personnel existant.
Et voilà, on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ZDNet.fr . Et
retrouvez tous les jours un nouvel épisode du ZD Tech sur vos plateformes de podcast
préférées.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Clarisse Treilles, et aujourd’hui je vais vous expliquer pourquoi nos jobs ne sont pas tous voués à disparaître au profit des robots. Et pour ce qui est du vôtre, et bien, écoutez bien cet épisode.
Doit-on craindre une invasion de robots tueurs d’emplois ? Rien n’est moins sûr. Les études actuelles montrent que la disparition de la main-d'œuvre au profit de l’automatisation est à relativiser.
Dans les pires scénarios catastrophes, l’avènement des robots est perçu comme une menace pour les emplois peu qualifiés. D’autres, plus optimistes, pensent que l’automatisation de tâches répétitives et difficiles est certainement un atout pour les travailleurs. Cela fait disparaître une partie de l’effort physique. Et peut mener vers des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme le travail de maintenance ou de supervision par exemple.
En voici un exemple parlant. Au plus fort de la pandémie de Covid-19, des robots sur roulettes parcouraient les hôpitaux et les aéroports, comme celui de Nice, pour désinfecter et éradiquer le virus.
Selon une étude de Forrester sur l’avenir du marché du travail, l’automatisation pourrait rendre 12 millions d’emplois superflus dans les 20 prochaines années. Mais qu’est-ce qu’on entend exactement par là ?
Les emplois les plus menacés de disparaître sont surtout les jobs moyennement qualifiés, qui consistent en des tâches routinières. Ils représentent près de 34 % de la main-d’œuvre en France.
12 millions, cela impressionne. Mais prenons ces chiffres avec un peu de recul. L’automatisation n’est pas la source de tous les maux. Forrester prend également en compte le vieillissement de la population européenne comme facteur clé de ces disparitions d'emplois. En 2050, l'Europe comptera 30 millions de personnes en âge de travailler de moins qu’en 2020.
Par ailleurs, tous les métiers directement concernés par l’automatisation ne sont pas
voués à disparaître. Certains emplois vont être transformés. C’est le cas par exemple
des opérateurs dans les entrepôts de logistique, qui, assistés par des machines, réalisent des tâches plus complexes.
Et de nouveaux métiers vont aussi voir le jour. Forrester estime que neuf millions de nouveaux emplois seront créés en Europe d’ici 2040 dans les secteurs émergents, tels que l’énergie verte et les smart cities.
Si on met tous ces éléments bout à bout, on arrive à un résultat bien moins
catastrophique que la suppression de 12 millions d’emplois. 3 millions d’emplois sont réellement menacés de disparaître d’ici 20 ans au profit de l’automatisation, assure le cabinet de recherche.
Trois millions, oui, cela reste un chiffre élevé. Mais le marché de l’emploi est loin d’être figé d’ici là. Pour s’adapter aux changements à venir, certaines organisations préparent le terrain de l’automatisation à coup de formations, à la fois pour recruter de nouveaux talents mais aussi pour conserver et valoriser le personnel existant.
Et voilà, on a fait le tour du sujet. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ZDNet.fr . Et
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