La chanteuse lyonnaise Célia Kameni, révélée dans les grands ensembles jazz et soul, franchit une nouvelle étape avec Méduse, son premier EP solo. Entre fragilité assumée et intensité déconcertante, elle y signe des titres intimes et poétiques, portés par une production soignée et un casting de haut vol.
Longtemps associée à la scène jazz, Célia Kameni s’est imposée par sa présence et son interprétation au sein du big band Bigre!, mais aussi aux côtés d’artistes de renom comme Erik Truffaz, Yaël Naim ou encore Manu Katché. Forte de ces collaborations, la chanteuse d’origine camerounaise choisit aujourd’hui de se dévoiler en solo, avec un projet résolument personnel.
Composé de quatre titres, Méduse marque le début d'une nouvelle voie : « Pendant longtemps, j’ai été une artiste qui collaborait avec des gens […] Je sentais qu’il y avait une part très sincère de moi qui n’avait pas encore de voix », confie-t-elle. Ce premier disque, à la fois poétique et introspectif, lui permet enfin d’exprimer toutes les facettes de son identité artistique, au-delà des étiquettes.
Une voix singulière portée par des collaborations prestigieuses
Accompagnée à l’écriture par Yaël Naim et Sarah Mikovski, à la production par LaBlue, et entourée de musiciens proches, Célia Kameni propose un opus d’une rare intensité. Sa voix, tour à tour puissante et fragile, se mêle à une vibration soul et à une énergie aérienne, rappelant les univers de Björk, James Blake ou encore Radiohead.
Le titre du projet, « Méduse », symbolise cette dualité : « C’est l’image de l’extrême fragilité apparente et aussi de la force, de la puissance qui peut être mortelle », explique-t-elle. Cette ambivalence traverse l’EP, où chaque morceau dévoile un peu plus de son intimité et de sa sensibilité. Disponible sur toutes les plateformes, Méduse s’annonce déjà comme une belle promesse pour la scène soul/jazz française.
Célia Kameni se produira en concert à Paris, aux Étoiles, le 25 septembre.
Son titre « Used » figure déjà en playlist sur RFI.