Il y a une quinzaine de jours, nous passions en revue la relation franco-allemande, qualifiée d’un côté de « couple », de l’autre de « moteur », pour conclure que si la France s’était toujours attelée à défendre les intérêts de son voisin, l’Allemagne la jouait davantage individualiste. Si les deux pays se sont toujours accordés pour s’entendre sur des sujets majeurs, depuis quelques années, les désaccords sont nombreux, autour différents points importants, parmi lesquels la politique énergétique. S’il y a bien sûr, au cœur de celle-ci, les sujets du nucléaire et du renouvelable, s’ajoute désormais la question plus précise de l’hydrogène vert, dont l’Union européenne s’est engagée à augmenter la production d’ici 2030. Mais il semblerait que sur ce sujet encore, nos voisins d’outre-Rhin nous aient quelque peu embobiné et les désaccords persistent sur la question du nucléaire. Alors qu’est-ce que l’hydrogène vert ou durable ? Le nucléaire peut-il vraiment être étiqueté comme une source d’énergie « propre » ? Pourquoi la France et l’Allemagne ne parviennent pas à s’entendre sur la question ? Avant tout et pour comprendre, voilà ce qu’il faut savoir.