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By Le Jardin des Merlettes
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The podcast currently has 36 episodes available.
Présentation de l’atelier organisé à Nantes à l’occasion des ‘Assises internationales des paysages comestibles fruitiers dans la cité’ sur les travaux nécessaires dans un jardin fruitier au cours de l’année. Pour plus de clarté, notre présentation est organisée selon 4 thèmes :
Une promenade dans le jardin de Hermannshof, à Weinheim, en Allemagne, un jardin très réputé pour ses parterres de plantes vivaces et de graminées. Deux fils conducteurs pour les plantations : l’identification des habitats écologiques présents sur le site, espaces libres de parterres, sous-bois, lisières (ombragées ou non), milieux humides, pleine eau, etc. Et la phytosociologie, c’est à dire les relations des plantes entre elles. Pour permettre aux plantes de se mettre en valeur les unes les autres.
Les travaux de l’Institut Weihenstephan, (Richard Hansen) ont fortement influencé les plantations. Une nouvelle dimension à la conception des parterres a été rajoutée récemment par le professeur Cassian SCHMIDT : quantifier quel entretien chaque combinaison de plantes demande tout au long de l’année. Le but : réduire drastiquement l’apport de main d’œuvre tout en conservant le caractère ornemental attendu.
La taille d’hiver des rosiers répond à un besoin de régénération de ces arbustes basitones. Elle provoque le développement de nouvelles pousses vigoureuses et bien florifères. Le meilleur moment pour tailler est l’hiver, pendant que les rosiers sont au repos, sauf dans le cas des rosiers non remontants. Le diagnostic de vitalité du rosier et sa préparation avant taille sont très importants. On porte une attention spéciale au point de greffe, d’où surgiront les nouvelles pousses. Il faut qu’il soit bien dégagé, ni recouvert de terre ni de mousse mais qu’il reçoive les rayons du soleil. On supprime toutes les branches mortes ou blessées. On sélectionne ensuite les branches à conserver, les plus robustes, et on les raccourcit. Les rosiers grimpants suivent la même logique, mais il faut également les attacher à leur support, un travail délicat. Les tailles importantes, de rénovation, sont possibles car les rosiers sont capables de ‘repercer’ sur vieux bois.
Comme pour les arbres de plein vent, différentes tailles s’appliquent aux arbres fruitiers palissés. La taille de formation, bien sûr, puis la taille de fructification et enfin la taille de régénération. On apprend à reconnaître chaque organe de l’arbre fruitier que l‘on va tailler. Puis on réfléchit aux possibilités d’évolution de ces organes : ce qui deviendra bois, ce qui pourra porter des fruits, ce qui végétera.
La forme la plus simple est le cordon. Pendant les stages, on apprend à analyser ce que l’on voit et chaque élève taille tour à tour en expliquant ce qu’il voit et pourquoi il propose telle ou telle solution.
Après les cordons, on aborde des formes plus difficiles d’arbres conduits sur des espaliers : croisillons, cordons à plusieurs étages, palmettes, et aussi des arbres en trois dimensions comme les fuseaux…
La stratégie de taille à adopter pour les arbres à noyaux est très différente de celle des arbres à pépins car ils ne repercent pas sur vieux bois. Cela signifie que si une coupe est effectuée sur une branche qui a plus de deux ans, il y a de fortes chances qu'aucun bourgeon ne se forme sur la partie de la branche conservée. Cela veut dire qu’il faut garder du bois jeune partout sur l'arbre et en même temps éviter de s'éloigner trop des charpentières. Le problème n'est pas aussi aigu pour toutes les espèces de fruits à noyaux. Les pêchers sont les pires, puis les abricotiers et les cerisiers. Les pruniers repartent en général assez bien même sur du bois ancien. Pour eux, la seule chose un peu délicate est de surveiller le nombre de repousses, de choisir celles que l’on veut garder et de pratiquer dessus justement une taille de formation pour recréer des charpentières. La méthode est exactement la même pour les arbres à noyaux palissés. On laisse s'allonger progressivement quelques branches bien choisies qui serviront de charpentières et on les palisse. On taille les branches latérales pour garder l’ensemble près du mur. Le résultat est magnifique. Cette méthode est applicable à beaucoup d'autres espèces pourvu que l’on soit un peu attentif à suivre le développement des charpentières désirées et modérer celui des autres branches.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un arbre fruitier n’est presque jamais vendu ‘prêt à pousser’. Il comporte trop de branches, et trop longues. Il convient donc, soit à la plantation, soit au printemps suivant, d’opérer une première taille dite ‘de formation’ pour permettre à l’arbuste de développer sa charpente dans de bonnes conditions. Nous vous proposons quelques conseils sur la hauteur à choisir pour le tronc, le nombre de branches à conserver, sur quel œil tailler, et plus encore.
L'offre de rosiers des pépiniéristes est très fournie et les catalogues regorgent de merveilles. Mais comment choisir ? Le propos semble anodin mais rien n'est plus dommage que de voir un rosier mal adapté à l'endroit où il est planté. Tout le savoir-faire du jardinier ne pourra pas compenser un mauvais choix à la plantation.
Ce podcast propose quatre règles d'or pour choisir un rosier : Des plantes en bonne santé, une forme de rosier appropriée àl'endroit où il est planté, un besoin d'entretien de la variété choisie bien synchronisé avec la disponibilité et le savoir-faire du jardinier. Et bien sûr, un rosier dont la couleur, les pétales, le parfum enchantent le jardinier et/ou ceux pour qui le rosier a été planté !
Une fois choisis vos critères, le nombre de rosiers ‘éligibles’ pour votre petit coin de paradis se réduit étonnamment. Mais le résultat sera à la mesure de vos efforts de recherche.
L’été 2021, très pluvieux, nous avait fait oublier les épisodes de canicule et la sécheresse de l’année précédente. L’été 2022 nous rappelle brutalement que le dérèglement climatique est bien là et que nous devons désormais l’intégrer dans nos pratiques jardinières. Mais, pratiquement, que faire quand la canicule sévit et que nos jardins souffrent ? Face à ce défi, chacun recherche des solutions et certaines sont plus efficaces que d’autres. Nous vous proposons quelques pistes de réflexion.
Le Jardin des Merlettes insiste depuis sa création en 2007 sur l'importance du développement durable, un concept économique articulé au départ pour mieux concevoir et gérer les projets de développement dans les pays pauvres et qui, revisité en ‘jardinage ‘durable’, propose au jardinier d’assumer un nouveau rôle, qui n’est plus seulement de produire des fleurs, des légumes et des fruits, mais de participer à un effort plus large d’équilibre et de bien être de la société tout en œuvrant, entre autres missions, à la protection, voir au développement de la biodiversité. Tout un programme !
The podcast currently has 36 episodes available.
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