Le progrès a longtemps été vu comme un phare, un idéal. Il est aujourdʹhui fortement remis en cause. Dʹun côté, les personnes conservatrices, ou réactionnaires, estiment, en gros, que cʹétait mieux avant et que le progrès nʹapporte rien de bon. De lʹautre côté, à gauche, le progrès est de plus en plus vu comme le cache-sexe de lʹexploitation des ressources humaines et terrestres. On sʹinquiète aussi du potentiel de nuisances des machines que nous créons… Une crainte qui nʹest pas nouvelle, mais qui prend un tour particulier avec lʹintelligence artificielle. Faut-il mettre le progrès - ou certaines innovations - sur pause? De quand date cette idée dʹévolution perpétuelle vers un monde meilleurs? Tribu reçoit François Jarrige, historien, maître de conférences à l'université de Bourgogne, et auteur notamment de ce livre, "On arrête parfois le progrès", chez LʹEchappée