L'effet papillon des conflits mondiaux. Avec le Général Dominique Trinquand | Entretiens géopo

Hamas-Israël, Guerre en Ukraine, Afghanistan, Sahel… quelles sont les conséquences des conflits mondiaux sur les rapports de force internationaux ?

Les attaques du 7 octobre lancées par le Hamas ont entraîné une série de réactions en chaîne, sorte d'"effet papillon", à commencer par le déclenchement d’une opération aérienne contre Gaza par Israël le jour suivant. Les réactions se multiplient également à l’échelle régionale et internationale.

Un effet papillon similaire avait été constaté lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022. Vladimir Poutine n’avait alors pas seulement déclenché une guerre interétatique, il avait également bouleversé l’équilibre géostratégique mondial et accentué la tendance structurelle d’un clivage entre les Occidentaux et les pays du Sud global.

Enfin, les conflits en Afghanistan ou encore au Sahel se sont également élargis au-delà de leurs frontières à travers les interventions militaires américaine et française qui se sont soldées par des échecs. Échecs qui ont, entre autres, renforcé un rejet des valeurs occidentales dans le monde.

À ce titre, les répercussions de ces conflits soulèvent aujourd’hui plusieurs questions : En quoi l’outil militaire n’est-il pas la solution à tous conflits ? Est-il possible pour Israël de réduire les capacités militaires du Hamas et de détruire l’intégralité de ses infrastructures ? Le conflit au Proche-Orient va-t-il s'élargir au Hezbollah et à l’Iran  ? Quelles leçons peut-on tirer des échecs militaires occidentaux en Afghanistan et au Sahel ? Pourquoi observe-t-on un rejet des valeurs occidentales sur la scène internationale ? La puissance française est-elle aujourd’hui en déclin ? Alors que les conflits ne cessent de se multiplier ou de se raviver pour certains, existe-t-il un message d’espoir sur le plan géopolitique ?

Autant d’enjeux qu’aborde le Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.

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