Être aux manettes de sa vie. Décider ce qui est bon pour soi. Cela semble une évidence, mais ce nʹest de loin pas possible pour de tout le monde. Dʹoù cette notion dʹempowerment. Un anglicisme qui réclame un pouvoir dʹagir pour les personnes qui nʹont que trop peu voix au chapitre. Cette notion se retrouve dans de nombreux mouvements sociaux, des luttes féministes à celles concernant la pauvreté. A quoi ressemble cet empowerment? Est-il synonyme de responsabilité individuelle? Quel sont les limites de cette capacité dʹagir? Tribu reçoit Fabrizio Cantelli, chercheur associé au Centre de droit public et social de lʹUniversité libre de Bruxelles. Il cosigne avec Jean-Louis Genard ce livre "Pouvoir et ne pas pouvoir. Discussions politiques et anthropologiques" aux éditions ies de la Haute école de travail sociale Genève.