Si le quatrain, à la fois concis et dense, constitue la principale forme strophique du patrimoine poétique français, il occupe une place tout aussi significative dans la poésie chinoise, depuis la dynastie des Tang (618-907) jusqu’à l’histoire moderne. C’est alors cette forme que choisit François Cheng lorsque, dans les années 1958-1960, il écrit ses premiers vers français, et qu’il retrouve – après avoir investi de nombreux genres littéraires – avec Enfin le Royaume.
Dans la présente édition critique, Madeleine Bertaud fait ainsi surgir la symbiose de l’écriture natale de François Cheng et de son écriture française. Mais plus encore, elle y étudie l’unité de l’œuvre chengienne, en révèle l’aspect spirituel, sans jamais la réduire à de simples choix formels – le sujet requérant la prise en considération de la totalité de la production du poète, mais également de son vécu.
Informations et commandes : https://www.droz.org/europe/product/9782600062251
Lu par Charlotte Simonin, enseignante en lettres-philosophie, au lycée Poincaré (Nancy, 54)