L'Iran et l'« axe de la résistance ». Avec Azadeh Kian | Entretiens géopo

45 ans après la fin de la révolution iranienne, la République islamique demeure au cœur des préoccupations géopolitiques. Si son adhésion aux BRICS lui avait apporté une aura sur la scène diplomatique, le régime s’est rapidement retrouvé implicitement impliqué dans le conflit qui oppose Israël au Hamas à la suite de l’attaque du 7 octobre 2023.

Depuis lors, l’Iran maintient un niveau de tensions dans la région sans pour autant entrer dans un conflit ouvert avec Israël et ses alliés. Comme en atteste les dernières frappes perpétrés par les milices pro-iraniennes contre des bases étatsuniennes en Irak et en Syrie, Téhéran intervient indirectement à l’échelle régionale en soutenant financièrement et logistiquement l’« axe de la résistance », une alliance de groupes armés propalestiniens regroupant notamment le Hamas, le Hezbollah (Liban), des milices chiites en Irak et en Syrie ainsi que les Houthis (Yémen). Quelles relations entretient le régime iranien avec respectivement le Hamas, le Hezbollah et les Houthis ? En quoi la République islamique d’Iran parvient-elle à s’impliquer indirectement dans le conflit à Gaza sans pour autant franchir la ligne rouge et déclencher une réaction de grande ampleur de Tel-Aviv ou de Washington ? Quelle analyse peut-on dresser du programme nucléaire iranien ? Quelle est l’influence de Moscou et Pékin en Iran ? Quelles sont les conséquences de l’Adhésion de l’Iran aux BRICS ?

Autant d’enjeux qu’aborde Azadeh Kian, sociologue et professeur à Université Paris-Cité.

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