Quand une jeune enquêtrice de 11 ans, un brin philosophe, interroge un astronaute amoureux de lʹespace et de la Lune, cela donne la rencontre de Mathilde avec Claude Nicollier.

Fly me to the Moon, au Musée des Beaux-Arts de Zurich cʹest la vision des artistes sur cette aventure Apollo dʹil y a 50 ans. Mathilde y découvre un regard décalé, critique, humoristique qui colle bien avec son goût pour les histoires imaginaires.

En quête de preuves, Mathilde se rend à lʹInstitut de physique de lʹUniversité de Berne qui possède une voile solaire, en fait une feuille dʹaluminium traitée qui a capté le vent solaire lors de la mission Apollo 11. Cʹest lʹoccasion de sʹintéresser de plus près à la naissance de la Lune.

Cʹest au collège ou elle est entrée cette année que Mathilde évoque lʹaventure lunaire avec ses ami.e.s. Et pourquoi ne pas tous sʹenvoler vers la Lune ? Le professeur de sciences, lui, est plus dubitatif sur les conditions de vie sur le satellite de la Terre.

Au bord du lac de Neuchâtel, Mathilde interroge son papa sur lʹéventualité dʹaller visiter la Lune. Elle replonge dans ses souvenirs dʹécole primaire avec son institutrice qui, en premier, lui a raconté lʹunivers et fait dessiner des maisons sur la Lune.

Mathilde a 11 ans et rêve dʹêtre journaliste. Au départ, le fait que deux hommes aient marché sur la Lune il y a tout juste un demi-siècle, ne lʹenthousiasme guère. Pourtant elle décide de demander à sa grand-mère son souvenir du jour de lʹalunissage. Ce quʹelle apprend est à mille lieues de ce quʹelle imaginait.