Rémi, tu es un fils parmi des enfants, parmi sept pour être précis. D’un père extrêmement cultivé, d'une famille qui a la bougeotte, et tu as grandi entouré des premiers meubles IKEA que tu connaissais.

À l'origine, tu étais destiné à enseigner, après des études d'histoire et même une agrégation en poche ! Tu avais même commencé une thèse !

Enseignant, c'était ta voie, jusqu'à ce que, début trentaine en 1995, un hasard te mène au cabinet de François Bayrou, alors ministre de l'éducation nationale. À la sortie, quelle décision prendre : retour à l'enseignement ou un virage vers la fonction publique, la haute administration ou l'entreprise ? Finalement, l'industrie t'appelle, Arcelor naît et un bienfaiteur pousse ton nom jusqu'au PDG pour te positionner secrétaire du COMEX.

Tu étais à deux doigts d'ouvrir un bureau à Shanghai ou un service à Reims, mais sans le mandarin et avec peu de goût pour la vente, tu optes pour les RH, un peu par hasard.

Tu aurais pu rester à la Fosse-sur-Mer à travailler l'acier, mais te voilà aujourd'hui PDG de Clariane Allemagne. Rien ne te prédestinait à ce groupe, encore moins à ton rôle actuel.

Quand on dirige une entreprise du soin, la matière première, c’est l’humain. Comment on protège, on engage, on transforme… sans se trahir ni trahir ceux qui donnent tout ? C’est cette tension-là qu’on explore avec Rémi Boyer.

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En 2025, Disney est en pleine transformation. Un parc Avengers, un espace dédié à la Reine des Neiges, mais surtout un projet ambitieux : doubler la superficie du parc. Ces extensions s'accompagnent d’une annonce importante :

• 700 recrutements en CDI, ce qui portera le total à 17 700 collaborateurs en France, soit environ 0,06 % des CDI du pays.

  
  

Bruno, Directeur Général des Ressources Humaines chez Disney : ton parcours a débuté dans l’hôtellerie comme chef de projet, avec l’hébergement, le service de la gouvernance, le service général, les opérations de secours, puis la sûreté.

En 2009, tu as intégré l’équipe RH. Une suite de cast members depuis 1992.

Tu as connu Disneyland Paris, Eurodisney mais aussi Disneyland Resort Paris. Au fil des années, tu as vu l’évolution des termes utilisés pour désigner les employés : ouvriers, travailleurs, salariés, collaborateurs, jusqu'à aujourd'hui « talents ».

On parle de plus de 500 métiers et de 120 nationalités.

Comment un parcours aussi riche dans une entreprise de cette envergure façonne-t-il la culture et la stratégie des ressources humaines ?

Comment le phénomène RH Disney a-t-il évolué ?

Au fait, on avait pas dit qu’on ne parlait pas de Bruno ?

(Référence à Encanto la Famille Madrigal)

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Thomas, tu es Breton.

Tu as passé les neuf premiers mois de ta vie avec le directeur de la marque employeur de Decathlon. Un autre Breton, passionné de marketing, avec qui on te confond régulièrement. À la HR Tech, Laurent Brouat lui a fait la bise, mais cela ne lui a fait ni chaud ni froid : il ne sait pas qui c’est. C’est ton jumeau.

Fils d’une mère professeure d’arts plastiques et d’un père journaliste, tu rêvais de devenir joueur de billard professionnel et ne voulais pas passer le bac. Ta maman te laisse le choix, mais en émettant une petite condition : passer le bac. Ce que tu feras. Finalement, tu décroches un bac C – que plus personne n’appelle ainsi depuis la réforme de 1995. Tu enchaînes ensuite avec un Deug MASS - se lit “masse” - (Mathématiques appliquées aux sciences sociales), simplement parce que le titre sonnait bien, puis un Deug d’économie.

Résultat : deux Deug, deux licences, deux maîtrises, trois bac +5, deux chats, deux poules plus tard, tu es un générateur d’énergie, comme tu aimes le dire. Ce qui te distingue ? Une fiabilité certaine. Et sûrement les 51 608 abonnés qui te suivent.

Aujourd’hui, Thomas, tu as 52 ans. Visionnaire et entrepreneur, tu incarnes cette dualité essentielle à la réussite : une vision forte, presque dogmatique, ancrée en toi, mais tempérée par une remise en question permanente.

Tu le dis toi-même : “Entreprendre, c’est avoir une conviction chevillée au corps, une idéologie au sens brut du terme.” Mais sans remise en question, cette certitude devient une prison. Tu dis aussi que l’équilibre réside dans cette capacité à alterner entre moments d’assurance absolue et doutes constructifs.

Cette « schizophrénie » assumée te permet d’innover, d’avancer sans te figer. Tu sais que tu ne sais pas tout, et c’est précisément cette lucidité qui nourrit ta réussite.

DRH : mission ou soumission ? (apprécie le clin d’œil)

Entre les injonctions à la performance, les crises de recrutement et les attentes des salariés, c’est quoi aujourd’hui un "bon" DRH ? Un jongleur-danseur équilibriste ? Un magicien doublé d’un pickpocket ? Un futur ex-DRH ? En clair, qu’attend-on vraiment d’un bon DRH ?

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Joomy - Expert en recrutement RH

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Patrick,

Tu n’es pas un “pur jus RH” comme tu aimes le dire. Pourtant ton parcours semblait presque tout tracé : Sciences Po Grenoble, puis un master à l’IGS, une école classique de RH. Mais au fond, tu n’as jamais incarné cette image. Au test des insights couleurs, tu es passé d’un vert à un rouge-jaune, un changement que tu as dû travailler dur pour opérer.

Aujourd’hui, les sujets comme l’absentéisme ou d’autres problématiques opérationnelles classiques des RH ne t’intéressent pas vraiment. Ce qui te passionne, c’est le challenges et la performance. Tu n’as pas toujours été business oriented, tu dis que tu as dû se sentir légitime pour accepter ce type de responsabilités. Comme beaucoup, tu as connu au moins une fois un épisode de syndrome de l’imposteur. Mais pour toi, la confiance n’a rien à voir avec l’arrogance. Il n’empêche que c’est au bout de la 3e proposition que tu as accepté un rôle stratégique de ce niveau.

Au final, Patrick, tu es tout sauf conventionnel, et c’est probablement ce qui fait ta force.

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« Si ta seule compétence c’est d’être insolent, c’est déjà pas mal ! » Costume impeccable, cravate soignée : Jean-Claude Le Grand, DGRH de @L’Oréal, maîtrise parfaitement l’art de cultiver l'apparence. Mais derrière la façade, il assume surtout son insolence avec un sourire désarmant. Avec  @tontonkarim   @LorealParis

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Les équipes distribuées, ou comment efficacité et (longue) distances peuvent parfaitement s'équilibrer ?

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L'engagement collaborateur : et si on arrêtait de composer avec des contraintes ?

L'engagement des collaborateurs est un pilier essentiel pour la réussite d'une entreprise. Pourtant, souvent, les efforts pour le favoriser se limitent à des solutions ponctuelles ou des initiatives isolées.

Comme l'a souligné Lobna Calleja Ben Hassine : « Les collaborateurs en ont marre qu'on leur donne des bribes de ceci, cela. »

Alors, comment passer d'un patchwork de contraintes à une vision cohérente et durable ? Ce sujet, à la croisée des enjeux humains et stratégiques, nous interpelle.

Qui est Lobna Calleja Ben Hassine ?

Lobna est une figure incontournable dans le domaine des ressources humaines. Forte d'une carrière riche et diversifiée, elle a exercé des rôles de haut niveau au MEDEF, chez MAPPY, Calvin Klein, Revlon, et Schoolab, où elle a structuré la direction RH avec une approche innovante. Aujourd'hui membre actif du Lab RH , Lobna consacre son énergie à transformer les pratiques RH et à inspirer ses pairs.

Ses domaines d'expertise s'étendent de la structuration des politiques RH à l'intégration de l'innovation et de la créativité au service des collaborateurs. Elle est particulièrement sensible aux nouvelles approches visant à redonner du sens et de l'impact aux initiatives RH.

Les entreprises se dotent d’outils de mesures surpuissants, dissémine la data à base de survey ultra chiadés à tire à tire-larigot. On parle même de “Baromètre du bien-être au travail” qu’en penses tu, ça se mesure vraiment comme la température ?

Parlons d’argent sans détour. La rémunération pour l’engagement du collaborateur, levier essentiel ou secondaire ?

Est-ce qu’il y a une formule magique pour améliorer l’attraction des talents ? La compétitivité se traduit-elle par une culture forte pour un meilleur engagement ou se système est-il déjà bullshité ?

C'est ce que nous avons exploré ensemble... Pour savoir ce que Lobna pense sans bullshit de l'engagement collab c'est pas ici !

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La semaine de 4 jours peut-elle sauver le visage de la France ?

Un tour d’horizon autour du sujet en quelques dates :

• 1879 : Le mot week-end apparait pour la première fois. 1926 : Ford annonce sa décision d’adopter la semaine de 5 jours au lieu de 6 sans perte de salaire.

• 2014 : Larry Page CEO de Google a déclaré «(…) l*’idée que tout le monde doit travailler frénétiquement pour satisfaire ces besoins n’est tout simplement pas vraie ».*
  2015 : Jérémy Clédat (cofondateur et PDG de Welcome to the Jungle) mise sur la semaine de 4 jours, le reste du monde est suspicieux

• 2017 il lève 2 millions d'euros (et 50M en 2023 au passage). 30 janvier 2024 : le Premier ministre français, Gabriel Attal, a annoncé, lors de son discours de politique générale, l'introduction d'une semaine de travail de quatre jours dans la fonction publique.

• 11 octobre 2024: sortie du podcast NoBullshit.

  
  

Qui est Noëlla Gavier ?

Noella a rejoint Amazon en 2008, où elle a passé cinq ans à créer les Business Units qui sont aujourd'hui des points de repère essentiels de ce site que nous connaissons tous.

Ensuite, Noella a consacré cinq ans à Mirakl en tant que Global Head of Human Resources, période durant laquelle elle a contribué à faire croître l'effectif de 30 à 350 collaborateurs.

En 2020, sans savoir que la semaine de quatre jours avait déjà été mise en place chez Welcome to The Jungle, Noella signe et réalise son onboarding en plein confinement.

Depuis, l'effectif de WTJ a connu une croissance, passant de 150 à 400 collaborateurs, tant en France qu'à l'international.

D’ailleurs on dit “la semaine de 4 jours” ou “la semaine en 4 jours ? Comment éviter d'alourdir la charge de travail des salariés en supprimant une journée de travail ?

C'est ce que nous avons explorer ensemble...

Pour savoir ce que Noëlla Gavier et les équipes de Welcome to the Jungle France ont comme à côtés inédits du vendredi c’est par ici !

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La diversité renvoie aux différences individuelles qui se rapporte à notre identité propre. Et la mixité, c'est ce qui contribue à la diversité. Enfin, du moins, c'est ce que Google dit.

La diversité en entreprise, c'est aussi une richesse de points de vue qui embrasse un éventail de compétences. On est intimement convaincu que la diversité en entreprise est un levier essentiel pour l'innovation et la performance. Mais personne n’en parle aussi bien que Robin.

Qui est Robin ?

Robin a été l'objet de notre enquête, et une chose est claire : il ne mâche pas ses mots. Ses idées sont défendues avec pugnacité, et il sait captiver son auditoire. Il possède une panoplie d'expériences passionnantes à son actif : Directeur développement RH et diversité chez CARI dans le BTP, Directeur des ressources humaines du Groupes SOS, HR opérating partner chez Breega puis DG Ressources Humaines, RSE & Communication interne du Groupe Etam et enfin Directeur Ressources Humaines RSE & Communication interne pour Hygie31.

Nous avons voulu mettre en lumière sa vision de la néodiversité, de la mixité et des cultures d'intégration. Il a accepté avec enthousiasme de partager ses pensées dans un podcast.

En matière de diversité, Robin en parlait déjà en 2017 devant une salle bondée, pointant du doigt les enjeux spécifiques à son secteur de l'époque, celui de la construction : le fossé entre les hommes et les femmes dans les métiers traditionnellement masculins. C'était il y a sept ans.

La diversité en 2024 est-elle la même qu'il y a 10 ans ? Que penses tu du “H/F/X” ? comment envisages tu la diversité et l'inclusion en 2034 ? Un paquet de questions qu’on a posées à Robin.

Pour aller plus loin sur ce sujet plus que jamais actuel, découvrez le podcast.

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