Philosophe de l’amour, Gibran est un poète très touchant, et paradoxalement très solitaire aussi, et là, nous avons partagé cette passion de la solitude. Très beau aussi l’importance qu’il attache à une mère, ce qui me ressemble aussi. Notre passion pour l’alchimie nous a occupés également quelque temps. Là où l’on diverge, c’est lorsqu’il considère que le travail c’est de l’amour rendu visible, là, j’avoue… j’ai plus de mal à visualiser…

Einstein est si stratosphérique, et en même temps si simple à comprendre. C’est l’imagination incarnée, personne avant lui, à part peut-être Poincaré, aurait pu imaginer que le temps ne s’écoule pas de la même façon pour tout le monde. J’aime son rationalisme spinozien, sa logique cartésienne, et son humanisme confuciant. Einstein, c’est vraiment le génie cosmique à l’état pur.

Jung est mon jumeau ! La combinaison philo, psycho, et ésotérisme, c’est tout ce que j’aime aussi. Nos centres d’intérêts communs sont innombrables, en particulier l’alchimie, les rêves, le tarot.

Aaaaah Alain ! Le philosophe du bonheur par l’action…. Peut-être un des premiers que j’avais déjà rapidement rencontrés. Si son école n’est pas mon penchant naturel, je dois reconnaitre que son efficacité positive agit sur moi comme un anxiolytique. Le plaisir d’apprendre la vie ne se goûte pas comme une sucrerie… tout à fait d’accord, mais ça n’en fait pas une bonne nouvelle pour les paresseux comme moi.

Steiner, c’est le philosophe perché de la série. J’avoue avoir eu un peu de mal avec lui, notamment à entrer dans ses délires mythologiques. Cela étant dit, ça amène quelque chose de neuf, sur la base des grands génies allemands que sont Schopenhauer, Goethe, Kant, Nietzsche.

Notre passion commune avec Henri, c’est le fonctionnement du cerveau. L’intelligence se caractérise par une incompréhension naturelle de la vie, tellement en phase avec cette assertion. Mais j’ai adoré aussi son profil d’explorateur des sciences paranormales, étant moi-même très fan de l’idée du champ Akashique. Bon après, concernant son élan vital, je suis plus de l’école déterministe de Descartes et Spinoza, personnellement. Mais sinon, j’ai adoré son analyse du rire et de son rôle… passionnant !

Incroyable cet Henri, qui a découvert, ou en tout cas, largement intuité la physique quantique et la relativité, bien avant Einstein.

Ce qui m’a frappé en premier lieu avec Nietzche, c’est notre ressemblance ; dans nos univers, le rêve, l’imaginaire, et la réalité s’enchevêtrent. Ce qui ne nous met pourtant pas d’accord sur tous les sujets, paradoxalement. On s’est quand même bien amusés à improviser au piano à quatre mains, et à réécouter Tannhäuser en boucle.

Je passe de très belles vacances à Guernesey, que je ne connaissais pas, avec Victor l’insomniaque, grand punch-liner lui aussi. On s’est rejoints sur le romantisme : une femme qu’on aime, est toute une famille ! Mais je suis tellement d’accord avec lui depuis que j’ai rencontré mon âme sœur… Et puis sur le thème de ce que j’appelle moi, l’entropie : la vie est une longue perte de tout ce qu’on aime.

Arthur est mon philosophe préféré, le seul probablement avec lequel je suis d’accord sur tout sans aucune exception. Bien que néo-stoïcien dans ses principes, il parait prêcher une philosophie du pire, mais c’est pour dompter une sensibilité intérieure débordante.