Tout un programme pas vrai ? Je me sens bien audacieuse d’un coup… Parler de tout le cinéma italien dans un article ? Oui je l’affirme. Nous verrons dans cet article les grandes lignes de ce monde au travers de :
* Son histoire d’hier à aujourd’hui,
* Les 10 maîtres italiens qui ont marqué leur génération en créant des genres nouveaux,
* Cinecittà : la capitale du cinéma italien à Rome.
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Histoire du cinéma italien
Il est amusant de penser que les débuts du cinéma italien se sont faits via les films muets vers 1912-1914. Vous arrivez à imaginer des acteurs et actrices italiennes sans la voix ? J’ai un sourire en écrivant ceci… Mais oui, le cinéma a d’abord débuté muet. Puis la technologie progressant, la comédie dite “à l’italienne” a permis dans les années 30 d’inspirer le cinéma américain au travers de Mario Camerini. Grand réalisateur en son temps, il révèle de nombreux talents.
Mais comment parler du cinéma italien sans mentionner l’un de ces courants les plus représentatifs : le néo-réalisme. Après la Seconde Guerre mondiale, le pays était en ruine. La guerre avait dévasté bon nombre de choses en Europe dont le cinéma. Dans le néo-réalisme, les acteurs se retrouvent dans un décor matériel et spirituel devenu bien pauvre qui ne réclame plus qu’il fasse quelque chose en particulier. L’après-guerre est bien là… avec son esprit morose… L’acteur devient alors plus spectateur. Pour cette raison, la forme narrative adoptée par ce genre est la balade sans véritable but dans un univers qui a perdu ses critères de reconnaissance… La guerre a tout changé.
Dans les années 50, le genre néo-réalisme est peu à peu laissé de côté. En effet, l’Italie se reconstruit et est économiquement en bien meilleure santé. Le monopole de l’État sur la télévision a eu un impact considérable sur la diffusion extrêmement limitée des films sur le petit écran. Peux-tu imaginer que les films ne passaient pas à la télé le week-end ?