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By Claudine Roussel et Marylène Roy
The podcast currently has 96 episodes available.
C’est ici la suite de notre épisode et article précédent.
Que tu utilises Drive ou Sharepoint, que vous soyez deux ou douze dans ton équipe, la gestion documentaire devient rapidement un casse-tête!!!
On a développé notre méthode (très intuitive et bien à nous – comme toujours😉) pour classer nos dossiers. Cette méthode a été éprouvée et peaufinée au fil des ans et il nous fait plaisir de la partager suite à plusieurs demandes. Parmi les sujets que nos auditrices et auditeurs (et lectrices et lecteurs) nous ont demandé de couvrir en 2024, celui de la gestion de la mémoire d’une organisation est arrivé en tête de liste. Alors nous (re)voici!
Voici encore la liste des dossiers qu’on a créé dans la majorité des organisations qu’on a gérées.
Administration
CA et gouvernance
Communications
Développement
Équipements et bâtiments
Financement
Gestion financière
(cette première section est couverte dans notre épisode 88)
Innovation
Opérations
Relations externes
Ressources humaines
Service-client
Ventes
Innovation
Alors que Développement concerne du long terme, on retrouvera dans le dossier Innovation les projets ponctuels, les projets qu’on prévoit réaliser d’ici la prochaine année et les copies des tableaux blancs, par exemple.
Il faut voir ce dossier comme une salle de jeux et de créativité.
Contrairement à plusieurs autres dossiers qui nécessitent de l’ordre, c’est un des endroits où on aime que tout soit pêle-mêle. Un affichage en Très grandes icônes (surtout si on a beaucoup de photos ou captures d’écran) permet de voir la galerie de toutes les idées.
Ce dossier est un super endroit pour documenter l’origine de certains projets (devenus des opérations) avec les notes quant à l’idéation initiale, quant au “pourquoi” on l’a mis en place. On peut également y consigner les indicateurs et les suivis pour témoigner du succès ou non de l’initiative.
La clé : la constance
Dans nos tâches de Quadrant II : on suggère de prévoir à l’échéancier 2 fois par an de passer voir dans Innovation pour faire des suivis et pour s’inspirer.
Toutes les méthodes sont bonnes pour enregistrer les inspirations (courriels, captures d’écran) : on peut les enregistrer directement dans le dossier (en les nommant clairement), avoir un document avec des liens vers nos propres padlets, ou vers nos tableaux Pinterest. On peut prendre des photos de nos inspirations ou les inscrire sur des serviettes de table (que l’on photographie également!).
L’idée, c’est de passer là pour s’inspirer, se motiver. Les bonnes idées qui sont semées dans ce dossier peuvent vivre dans l’année ou plus tard (si on voit qu’il s’agit de développement à long terme, on peut transférer dans Développement).
Le vide
Si ce dossier est vide, eh ben ça témoigne d’une absence d’innovation, d’inspiration, de créativité dans l’organisation ou encore de rigueur dans le dépôt des idées à cet endroit. C’est là que des rencontres d’équipe de type Lac-à-l’Épaule (2 fois par an minimum) et même des tâches récurrentes individuelles (par exemple aux 2 mois) pourront permettre de rappeler aux membres de l’équipe de faire le transfert des idées ici. En se laissant des indices (favoris sur internet, sous-dossier Innovation dans la boite courriel), cette tâche récurrente ne prendra que quelques minutes!
Pour réagir dans l’urgence
Quand un budget (subvention, commandite) tombe de façon impromptue, avec 10 jours de délai, on peut puiser ici (dans les semis) pour compléter des appels de projets (ça, c’est un cas vécu!).
Le stationnement à idées
Lorsqu’on pilote des ateliers d’idéation / design thinking, la première chose que l’on crée, c’est un stationnement à idées pour y mettre les idées qui émergent hors du contexte ou de l’activité. Parce qu’une mauvaise idée est souvent une bonne idée avec un mauvais timing (ne dit-on pas que “avoir raison trop tôt c’est avoir tort”?).
Un peu plus en détail😉
Que tu utilises Drive ou Sharepoint,
que vous soyez deux ou douze dans ton équipe,
la gestion documentaire devient rapidement un casse-tête!!!
On a développé notre méthode(très intuitive, pas du tout scientifique et bien à nous - comme toujours) pour classer nos dossiers. Cette méthode a été éprouvée et peaufinée au fil des ans et il nous fait plaisir de la partager suite à plusieurs demandes. Parmi les sujets que nos auditrices et auditeurs (et lectrices et lecteurs) nous ont demandé de couvrir en 2024, celui de la gestion de la mémoire d’une organisation est arrivé en tête de liste. Alors nous voici!
Voici d’abord la liste des dossiers qu’on a dans la majorité des organisations qu’on a gérées.
Administration
CA et gouvernance
Communications
Développement
Équipements et bâtiments
Financement
Gestion financière
Innovation
Opérations
Relations externes
Ressources humaines
Service-client
Ventes
Et maintenant, un peu de détails sur le contenu de chacun ;)
Administration
C’est ici qu’on aura toutes les traces administratives de l’organisation : les assurances, les bases de données, les codes d’accès, les immatriculations d’entreprise, etc. Pas de gouvernance (lettres patentes, CA) ni de finances ici. Tout ce qui doit être archivé et qui porte sur le “contenant” qu’est l’organisation (par opposition à son “contenu” que seront ses opérations). On y retrouve les données relatives au personnel (pas les documents de versement de paie, qui eux seront dans la Gestion financière), mais la paperasse d’embauche, d’assurance, de congés. On y met également le sous-dossier Formation qui permettra de stocker les présentations et notes des formations auxquelles assistent les membres de l’équipe. C’est la bibliothèque de l’organisation. Et souvent, quand on ne sait pas où mettre quelque chose, c’est là que ça va!
CA et gouvernance
Ici, on reproduit le “cartable de compagnie” : lettres patentes, règlements généraux, ordres du jour et procès-verbaux des rencontres du CA, résolutions, etc. On y tiendra aussi le “Dossier/Étui du parfait administrateur”, un dossier partagé aux membres du CA qui inclut des copies des réglements généraux à jour, des coordonnées des membres du CA, de la planification stratégique à jour, des différentes politiques, du formulaire de frais de rempboursements, etc.). S’y trouvera aussi le Dossier partagé aux membres du CA : il inclut le Dossier/Étui et surtout les dossiers des réunions (par année, puis dates) avec ordresdu jour, procès-verbaux, résolutions, documents joints. C’est dans ce dossier qu’on doit retrouver les archives des décisions. Attention : on ne partage que les parties nécessaires de ce dossier au CA (pour éviter de les surcharger et de partager des informations qui ne devraient pas l’être).
Communications
On trouvera ici tous les éléments de marketing de l’organisation. Stratégie, éléments graphiques, publicités, images, logos (les nôtres, ceux de nos partenaires). Une grande décision doit se prendre lors de la composition de ce dossier : par année/édition ou par sujet.
On préconise par sujet (d’abord), puis par année, surtout parce que ça laisse des indices, ça démontre ce qu’on fait. Et si tu utilises l’échéancier performant Que Des Solutions, tu sais que les tâches sont en lien avec des Secteurs et des sous-dossier. Comme c’est plaisant quand tout est “raccord” et qu’on se retrouve facilement entre l’échéancier et l’arborescence.
Attention : quand on utilise de l’infonuagique (ex. sharepoint) on peut se retrouver avec des avertissement en lien avec la longueur du nom des fichiers (le chemin d’accès + le nom du fichier). Le mieux est toujours de couper au plus court (et idéalement d’éviter les espaces et les accents… ce qu’on déteste personnellement!)_eurk_re-eurk_!
[La suite sur www.quedessolutions.com]
L’image est belle (oui, un autre “meme” aperçu sur les réseaux sociaux) : on porte 3 grosses pierres en tout temps : l’une représente le passé, la seconde, le futur et la dernière, le présent. La plus petite et la plus légère, c’est celle qui représente le présent (bien sûr!). Et quand tout devient trop lourd, on doit se permettre de déposer ce qui n’est pas nécessaire (les deux grosses pierres que sont le passé et le futur). Avoue que ça frappe comme image!
L’opposition du présent/passé/futur se distingue aussi dans les concepts découlant de la réponse psychologique aux changements climatiques : il y a l’éco-anxiété (crainte ou inquiétude face à l’avenir (le sien et celui de l’humanité)) au regard des bouleversements climatiques, puis la solastalgie (détresse et angoisse face aux transformations négatives subies par l’environnement). L’un est tourné vers le futur, l’autre vers le passé, les deux sont douloureux. L’étude démontre également que l’implication et le passage à l’action (que l’action soit petite et personnelle ou collective) permettent une reprise de pouvoir et entraîne la diminution des symptômes anxieux/dépressifs.
On récapitule : quand on mijote dans le passé ou dans le futur, comme on n’a aucun impact, ni aucun pouvoir, on est dans l’impuissance et on risque de développer des symptômes anxieux ou dépressifs. Quand on est dans le présent : on est au seul endroit où on peut développer notre capacité d’agir, où on peut se mobiliser (personnellement et collectivement) et reprendre du pouvoir sur la situation, diminuant ainsi nos symptômes anxieux/dépressifs.
Passé/futur : anxiété/dépression
Présent : capacité d’agir, pouvoir
C’est presque trop simple.
Les conclusions de cette étude sont en lien direct avec une citation qu’on adore de Byron Katie : “Si tu veux déprimer, trouve-toi un passé, si tu veux être anxieux, trouve-toi un futur.” Elle en a des dizaines, des perles comme celle-ci, Katie.
Voici d’ailleurs quelques épisodes où on a parlé d’elle.
#65 On a les qualités de nos défauts,
#61 Face au chaos, Sérénité, Courage, Sagesse,
#37 C’est Noël, fais comme les enfants,
#13 Des pratiques simples pour un quotidien plus léger,
#2 Intégrer la formation dans ma routine / marche & podcasts, le mariage parfait
Une autre posture qu’on choisit d’éviter le plus possible, c’est de s’inquiéter. S’inquiéter, c’est un curieux mélange de futur incertain et de présent imaginé. Pour plusieurs, c’est une façon d’aimer (la belle-maman de Claudine était experte pour s’inquiéter de la famille lors de leurs voyages!). Le problème avec le fait de s’inquiéter, c’est que ça nous retire tout pouvoir. On se place dans un présent parallèle qui n’existe pas, où on n’a aucune possibilité d’agir, où on est à la merci des événements. Mais avouons qu’il y a des moments où on ne peut pas s’empêcher de s’inquéter (un ado qui devait être rentré depuis 2h et qui ne donne pas de nouvelles). Le meilleur moyen de gérer l’inquiétude et de reprendre son pouvoir, c’est d’agir. De sortir de sa tête et de prendre action (on te laisse le choix de l’action : appeler des amis, envoyer quelqu’un faire son trajet à l’envers, vérifier sa dernière connexion sur SnapChat, etc.). Mais agis, ne reste pas dans des scénarios catastrophes qui sont dans un futur-présent-parallèle et qui te retirent tout ton pouvoir sur le présent.
[la suite sur https://quedessolutions.com/podcast/)
C’est tellement formidable, quand tout se passe bien! Les résolutions sont faciles à tenir, l’énergie est là, tout semble vouloir fonctionner à merveille pour l’éternité… mais non, arrive un mur. Ou pire, le mur n’arrive pas, mais on l’anticipe. On ne peut pas croire que ça puisse bien aller longtemps. Et invariablement, ça se met à mal aller!
On nous a posé la question : que faites-vous quand ça vous arrive? Et ce qu’on a identifié, c’est que quand tout se met à bloquer, ou à accrocher, ou à fonctionner “de travers”, c’est d’abord qu’on s’est déconnectées de la Source, qu’on a arrêté de créer.
Parce qu’en tant qu’humains (êtres spirituels dans un corps physique), on est FAITS pour créer. On est faits pour transformer physiquement des inspirations, les matérialiser. Il existe une source à laquelle nous sommes connectés (appelle-la comme tu voudras, on ne lui donnera pas d’autre nom que Source ici) et nous sommes faits pour créer à partir des inspirations qui nous viennent de cette connexion. Quand on dit créer, ça n’est pas seulement des toiles, des fresques, des sculptures, de la musique. Tu crées des fichiers excel, des systèmes, de l’harmonie, des liens, des équipes, des expériences. La création n’est pas seulement artistique!
Créer, c’est transformer une inspiration en la matérialisant.
Du moment où on constate que nos projets ralentissent, que la motivation diminue, que l’énergie bloque, on doit s’arrêter et constater qu’on est déconnectées de la Source et qu’on a cessé de créer. C’est la première étape : simplement constater.
Après, on peut se questionner sur comment on en est arrivées à se déconnecter de la source. C’est souvent par :
un focus sur les systèmes (défendre les systèmes, justifier la bureaucratie)
un focus sur le comment (et pas assez sur le pourquoi (mission) ou le quoi (vision globale))
la (mozus de) comparaison avec l’autre (entre autres avec les médias sociaux où on compare la vitrine de l’autre avec notre backstore… :/)
C’est Einstein qui nous disait qu’on ne peut pas défaire un problème avec le même mindset avec lequel on l’a créé! Il avait drôlement raison!
Alors quand tu te demandes : pourquoi ça ne fonctionne pas présentement, prends automatiquement pour acquis que tu t’es déconnectée de la création! Le truc infaillible pour en sortir : se reconnecter sur l’autre (le client, l’employé, le partenaire, le conjoint, l’enfant). Nos billets ne se vendent pas et on rage parce qu’on a mis toute notre énergie dans notre belle campagne de promotion : ressortir les focus group, relire la description de l’avatar de client, idéalement contacter mon client idéal/habituel et poser la question directement. En trois mots : refaire le lien!
Si c’est plus individuel comme étape et qu’il n’y pas de partie prenante directe (par exemple quand ça bloque dans ta gestion de dossiers, de documents, de données) : la méditation et la respiration seront des alliées (on en a parlé ici).
Pour te reconnecter sur les valeurs du projet et sur les tiennes, on te suggère un travail d’écriture dirigée comme proposé par Danielle Laporte avec le Desire Map, par Stéphanie Forgues et sa Vision pour l’année, par Mel Robbins avec son Workbook Best Year ou avec d’autres outils pour mieux te connaître dont on a parlé ici.
Se reconnecter : c’est aussi se rebrancher pour recevoir.
[voir la suite sur www.quedessolutions.com]
Comme gestionnaires d’événements ou de projets (que ce soit notre profession ou notre mandat “par défaut”) on porte souvent plusieurs chapeaux. Les relations de presse sont celles qui lui reviennent à moins d’avoir dans l’équipe un responsable des communications/marketing qui assume également ces fonctions. Et le médias, disons-le, c’est monde en soi, avec des conventions et bien des mystères. On monde qui fait peur quand on l’aborde pour la première fois. On a décidé de partager ici certaines astuces et pièges à éviter pour le gestionnaire à qui revient le chapeau des relations de presse.
D’abord, on ne couvre pas ici la rencontre ou conférence de presse (on en parlera dans une classe de maître complète sur les relations de presse plus humaines), mais la question à laquelle nous répondrons ici est : est-ce que je peux rédiger moi-même mon communiqué de presse et quels sont les conseils quant à ce qui doit s’y retrouver ou pas.
D’abord l’humain!
On parle au journaliste (pas comme sur notre site web ou nos médias sociaux où on parle directement au public). Le journaliste est en quête de faits, d’une actualité/nouvelle qui est d’intérêt public. Et ce journaliste représente aussi un média (attention de vous vanter d’avoir paru dans tel ou tel média, c’est le genre de truc qui refroidit les autres…). Certains médias (surtout numériques) pourraient reprendre votre communiqué tel/quel, il est donc bon de le penser en fonction de l’article qu’il pourrait devenir, mais au départ c’est un contenant que vous remplissez avec des faits et destiné à des journalistes.
Puis le contenant
Un communiqué de presse doit avoir un titre accrocheur en lien avec la nouvelle qu’il présente. Nous préférons également avoir un sous-titre qui permet de compléter l’idée formulée dans le titre et qui précise la nouvelle (ex. De grands retours au prochain Festival d’automne Les têtes d’affiche des 15 dernières années seront sur scène pour la grande ouverture).
Le lieu et la date de diffusion est indiqué en début de premier paragraphe, juste sous la mention “Pour diffusion immédiate” (ou “Sous embargo jusqu’à (date/heure)” selon le cas - c’est assez rare, ne vous enfargez pas dans ce concept). Les paragraphes peuvent ou non avoir des titres (on préfère oui). Il tient sur 1 à 2 pages (si vous avez plus d’info, placez-les en annexe (ex. liste exhaustive de la programmation).
Comme dans tout, il faut savoir prioriser. À la fin du texte destiné aux médias (et donc avant la source), on ajoutera “- 30 -” qui est une vieille convention télégraphique qui indique que la communication est terminée (oui oui, ça date du télégraphe!!) On termine le communiqué avec sa source (une personne à l’interne de votre organisation qui agira comme intermédiaire auprès des journalistes pour des demandes d’entrevues ou précisions). À noter : si vous êtes cité dans le communiqué comme responsable du projet, désignez une autre personne comme source (surtout si vous êtes la seule personne citée!).
Puis le contenu
Si tu n’as pas déjà écouté l’épisode où on a reçu Isabelle Fafard, grande manitou des relations de presse, on te presse (!) d’aller l’écouter. Le sujet du communiqué doit être d’actualité, d’intérêt public et pertinent. Quant à la rédaction, le mieux est toujours de trouver un angle (trouve un fil conducteur) plutôt que d’énoncer seulement les faits (attacher à des études, à d’autres éléments de l’actualité). Il est primordial de communiquer de façon objective (pas de “nous” ni de “superbe” ou de “exceptionnel”, sauf dans les citations).
Parlant de citations : elles donnent de la vie (d’autres humains!!) et permettent de changer d’angle et de donner de la profondeur au texte. À utiliser (presque) sans retenue!
...
Pour le reste de cet article, rendez-vous sur https://quedessolutions.com/podcast/
“Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait”. Mark Twain
Claudine, à 27 ans, a choisi de laisser derrière une carrière dans le domaine juridique où elle excellait. Elle sentait l’appel de “rêver plus grand”, de se choisir. Et elle a trouvé son premier “permis pour voler” (c’est la phrase de Stephen King lorsqu’il parle de son premier chèque encaissé en échange d’un de ses écrits). C’était d’oeuvrer dans l’événementiel. Ça aura duré 16 ans. Et récemment, c’est devenu la mobilisation et la concertation. Idem pour sa belle-fille qui n’en revient d’être payée pour faire de la Zumba (alors qu’elle avait toujours été cliente, elle est devenue instructrice en sideline de ses stages et de ses boulots d’été) et elle ADORE!
Dans la série documentaire Netflix Blue Zones (qui présente les endroits sur Terre avec les plus grandes proportions de centenaires), on découvre la philosophie japonaise Ikigai : vivre une vie qui a un sens et un but. C’est exactement dans cette optique qu’on a créé Que Des Solutions lorsqu’on a cessé nos mille-et-un mandats de réalisation événementielle pour se concentrer sur le Festival des harmonies en 2019.
Mais attention : rêver plus grand ne veut pas dire nécessairement changer de carrière, ou de conjoint, ou de ville, ou de pays. Ça peut se traduire par :
ajouter une activité à côté (ce qu’on a fait avec À la pige et sur mesure, puis Que Des Solutions depuis maintenant 16 ans),
transformer un hobby en petite entreprise,
si tu aimes ton boulot et que tu es bien payé.e : pourquoi ne pas t’impliquer dans une cause/organisme qui en a besoin en y investissant tes talents et ta passion.
Vivre son rêve, c’est possible. Surtout lorsqu’on se rappelle que ça n’est pas la destination qui compte, mais bien l’aventure. Quand on passe du temps chaque jour dans sa zone de génie, on brille, on vibre, on se connecte à une énergie infinie. Pour un peu d’inspiration (chaque jour, chaque semaine), n’hésite pas à écouter ou à lire le texte Notre peur la plus profonde de Marianne Williamson. Parce que “te restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde. L’illumination n’est pas de te rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres. Nous sommes tous appelés à briller, comme les enfants le font.”
Alors voici quelques questions pour te permettre de rêver plus grand, de raviver des passions, de rallumer le feu :
Si l’argent n’était pas une question, comment voudrais-je occuper mes journées et faire une différence dans le monde par mon implication?
Si rien n’était impossible, quelle serait la plus belle expression de mes talents, de mes expériences, de mes valeurs, de ma mission?
Tes réponses à ces questions changeront selon les mois et les années. Le plus cadeau qu’on peut se faire, c’est de les écrire et de dater la page. Puis de relire après quelques temps!
Une autre belle façon de connecter avec des “anciennes” passions, c’est aussi de te souvenir des jeux qui te plaisaient le plus lorsque tu étais enfant. Demander à tes parents ce à quoi tu jouais, petit.e lorsque tu “faisais semblant” : jouer au magasin, faire des spectacles, jouer au mécanicien, jouer à l’école. Ces jeux témoignent des premiers intérêts. Bien qu’ils ne soient pas révélateurs d’un chemin tout tracé, ils permettent de se souvenir des premières passions, des élans naturels et d’explorer ce qui t’animait à ce petit âge.
Peu importe le chemin que tu prends pour te remettre à rêver plus grand, l’important c’est d’en prendre un. La routine et l’illusion qu’on est “coincés” par nos choix passés sont des pièges douillets qui nous amènent à oublier que nous sommes des créateurs puissants.
Allez.
Vas-y.
Rêve.
Et GRAND!
Si tu as déjà joué d’un instrument à vent, tu sais la valeur d’une pause, d’un soupir. C’est le moment où tu t’empresses de remplir tes poumons pour la prochaine phrase musicale. Même si tu n’as pas fait de trompette au secondaire ou chanté dans une chorale, tu peux facilement saisir le fait qu’on ne peut pas chanter ou souffler sans fin, sans prendre une pause.
Eh ben, c’est la même chose pour ta routine de vie. Y a un moment ou une pause est salutaire. Une retraite. Pas dans le sens de “prendre sa pension”. Dans le sens de “se retirer”. Changer d’air. Que ce soit en groupe ou seul.e. Prendre un temps pour décrocher, méditer, marcher, se coucher tôt, écrire, faire un feu de camp.
Claudine prépare une marche vers Piopolis qui, elle l’espère, aura lieu cette année (mais il n’est pas question de se mettre la pression pour un projet qui vise à décrocher! oh non!). Et ses parents avant elle avaient l’habitude d’aller chaque année dans un monastère pour étudier ou simplement décrocher. On le voit aussi avec la chasse ou la pêche. Et ce type de “brisure du quotidien” a d’ailleurs été pour Claudine un déclencheur de questionnement en 2006 qui a amené une série de transformations salutaires.
Bien des raisons justifient une retraite, dont :
◦ Changer d’environnement pour changer de perspective
◦ Briser un cycle (dépendance des enfants, employés, casser les chaînes que l’on s’impose ou qu’on impose aux autres)
◦ Interrompre les chemins faciles (dans l’énergie et dans le cerveau) qui permet de voir des nouvelles solutions
◦ S’obliger du temps pour soi
On est certaines que tu as déjà vécu des vacances pas reposantes (50 pages du roman de 600 pages que tu avais l’intention de lire) parce que tu as fait même chose qu’au boulot mais dans un contexte différent (tu as tout géré, tu as fais listes, tu as trop rempli tes journées et tu t’es laissé imposer désirs de chacun)!!
Dans le rayon des excuses pour ne PAS prendre une pause/retraite bien méritée, le coût vient en premier. Mais ça n’a pas à être cher, non non!
Voici quelques idées pour faire fondre le prix d’une retraite :
◦ Chalet ou chambre chez des famille/amis d’une autre région/ville
◦ Famille/amis qui partent en Floride/Sud : s’offrir pour arroser les plantes et profiter de la quiétude
◦ Joindre l’utile à l’agréable (partir en même temps que la chasse du conjoint? ou arriver d’avance en vacances ou rester après?
Il n’y a pas de bonne raison de s’épuiser et de se rendre à nos vacances “la langue à terre”. Une pause, une retraite, un moment pour soi est un investissement dans ton “toi” de demain. Elle va te remercier! Garanti!
Il arrive toujours un moment dans la planification d’un événement où la peur-panique nous saisit et où on est certain d’oublier quelque chose d’important (de tellement important que tout pourrait casser).
La réponse tient en un épisode, un article, deux mots : échéancier performant!
Tous humains
D’abord, cette peur est normale, c’est humain comme réaction et comme peur. Pourquoi : parce que dès qu’on marche vers l’inconnu, une partie de notre cerveau (le complexe amygdalien, véritable système d’alerte dont la fonction est de nous garder en vie) nous envoie le message : “DANGER, DANGER, terrain inconnu, on devrait retourner à notre zone de confort!!!” Le truc c’est de ne pas céder à cette peur (sans faire semblant que ce n’est pas inquiétant ou épeurant), mais lui dire : “Merci de me garder en sécurité, mais je choisis d’innover et de sortir de ma zone de sécurité et de confort”.
La solution : l’Échéancier
Ensuite, l’échéancier (l’un de nos quatre piliers d’une gestion professionnelle et zen d’événements), c’est justement un outil parfait pour limiter cette peur. Quand tu prépares ton échéancier (loin des urgences et des feux à éteindre), tu réfléchis à tous les aspects de l’événement, aux séquences d’action, aux ressources à intégrer au projet et à leur rôle à chaque étape. Tu vois venir les enjeux et les embûches et tu prévois d’avance les grandes étapes qui devront être franchies et le moment où elles devront l’être. Cette planification te permet de passer à travers chacun des secteurs (ex. Administration, Communications, Finances, Financement, Opérations, etc.). Cet exercice permet de visualiser, de s’imaginer ce qui devra arriver pour atteindre les objectifs fixés. Et comme il se fait en équipe (ou au moins s’évalue en équipe une fois qu’il a été dressé par le gestionnaire), l’échéancier couvre tous les secteurs du projet et sa création permet de jeter la lumière sur les zones d’ombre, d’éliminer les angles morts et de retourner la plupart des pierres (on arrive à bout de métaphores pour dire : tu auras fait le tour! ;)).
Questions en rafale pour un échéancier performant :
Quand le réalise-t-on : au début du projet (avant que le rythme s’emballe et qu’on soit trop pris par celui-ci)
Quand le regarde-t-on individuellement : chaque matin!!!!! c’est lui (et non pas la boite de courriels) qui dicte ce qui est à faire!
Quand le regarde-t-on collectivement : à chaque rencontre de régie (hebdomadaire? mensuelle? quotidienne? selon la phase du projet.
Si tu as besoin d’aide pour créer un échéancier performant, on a justement une formation (incluant NOTRE modèle) qui permet de mettre en place un échéancier tel qu’on l’utilise chez Que Des Solutions.
Et les angles morts?
Mais qu’en est-il de ce qu’on pourrait ignorer être nécessaire/crucial? C’est là que “bien s’entourer” dans un projet/événement est la clé du succès. Par un conseil d’administration ou comité (pour les grands livrables et orientations) et avec les professionnels nécessaires au projet (Communications, Gestion de site/terrain, Gestion des opérations) ainsi que les fournisseurs (ex. graphiste, représentant média), qui apporteront leurs questions, leurs enjeux, leurs livrables (et donc ajouteront des précisions à l’échéancier). Un bon leader sait s’entourer de gens plus compétents que lui (sachant que la compétence de ces gens ne lui enlève rien et que le projet s’en portera mieux).
Petit rappel : Un événement est pertinent s’il vise à transformer les gens (et un événement, c’est quelque chose qui est à ton agenda et qui inclut plus que toi). Un événement se planifie en pensant aux parties prenantes (clients, invités, partenaires, fournisseurs), mais en les impliquant aussi.
La suite de cette description sur notre blogue à https://quedessolutions.com/podcast/.
Merci
Y a-t-il vraiment un élément qui puisse garantir le succès d’un événement? Oui et le voici : le scénario de réussite! Son origine : on nous a présenté ce concept dans le cadre de notre formation en Event Design (une pratique de design thinking créée par le Event Design Collective et qui vise à créer des événements qui transforment les gens). Le scénario de réussite, c’est une histoire que l’on raconte sur le résultat idéal d’une expérience pour une partie prenante précise. C’est un récit inspirant qui permet de se projeter dans un avenir où le projet qu’on envisage a non seulement été complété, mais avec un succès-monstre!
Étape 1 : Visualiser
Succès retentissant, tout le monde en ressort transformé, leurs besoins sont comblés : qu’ont-ils vécu, qu’en disent-ils, comment ressortent-ils de cette expérience. On veut les imaginer interagir, commenter, partager. On s’installe comme un petit oiseau qui pourrait écouter les conversations des individus relativement à ce qu’ils ont vécu et ce qu’ils retiennent du projet ou de l’événement.
Étape 2 : Détailler
On écrit en détail ce qu’on a visualisé/imaginé. Quelles sont les interactions qui ont pris place, quels systèmes existent désormais, quels qualificatifs sont utilisés par les individus pour décrire leur expérience? Qu’est-ce qui a été créé qui n’existait pas? En quoi les besoins et les aspirations des parties prenantes ont été comblées (leurs besoins superficiels, mais également leurs besoins plus profonds, en tant qu’humains). Cette étape se fait seul (s’il le faut…) mais est encore plus puissante à deux ou plus. La clé : mettre une minuterie pour un maximum de 20 minutes. N’hésite pas à avoir en main les valeurs de ton organisation/événement afin de pouvoir connecter celles-ci au scénario de réussite. En quoi les valeurs se sont-elles exprimées à travers l’expérience des participants? Le texte final sera une courte histoire inspirante qui témoignera de la transformation vécue par les parties prenantes en raison de leur participation (quoi et pourquoi) et qui tiendra dans une demi-page (format lettre écrit en taille 12).
Étape 3 : Lâcher prise
Une fois que le scénario de réussite existe, on arrive maintenant à l’étape cruciale de lâcher prise et d’accepter que cette réussite passe par la co-création. On doit ici lâcher l’illusion du contrôle et accepter que toutes les personnes impliquées dans ce projet y mettent leur grain de sel. C’est également le moment de s’ouvrir aux synchronicités et aux “coincidences” qui viendront aider ce scénario à se réaliser (si tu as envie d’en apprendre plus sur la façon dont la Loi de l’attractivité fonctionne, passe écouter les vidéos de Esther Hicks/Abraham ou lis les livres du Dr Wayne Dyer). Relire le scénario de réussite et ressentir la gratitude de cette histoire comme étant une “réalité” est une première étape simple de ce lâcher-prise.
Les deux fonctions majeures du scénario de réussite sont les suivantes :
contrer la résistance (cette force qui naît en opposition à un changement/transformation et qui est très bien décrite et abordée par Stephen Pressfield dans The War of Art) parce que le scénario de réussite devient la destination visée;
le chemin déjà parcouru par l’énergie est plus facile à retrouver (autant au niveau neurologique qu’au niveau énergétique ou vibrationnel). Le fait d’avoir visualisé des moments, des échanges, des émotions, des transformations crée un chemin auquel tu auras plus facilement accès! On aime ça, nous, les raccourcis!
Finalement, le scénario de réussite est directement en lien avec l’un des 4 piliers des événements dont on parle souvent : la vision/mission/valeurs (les 3 autres étant bien sûr l’échéancier, l’organigramme et le budget). Il est également devenu un outil crucial dans l’évaluation de nos projets (il guide les indicateurs à utiliser pour évaluer le succès d’un projet).
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